Compte-tenu qu'il y a un aspect mental et un jargon spécifique, les
débutants se heurtent à un certain hermétisme, parfois encouragé par de mauvais
professeurs qui se prennent pour des gourous.
Pourtant, au fil du temps et de l'apprentissage on constate que tout
l'art de l'aïkido est basé sur des principes d'une implacable logique, presque
mathématique.
Il n'y a en fait aucun secret : seule la pratique régulière apporte des
réponses et "tout" finit par s'emboiter au fil du temps.
Aucun ouvrage, aucun DVD, aucune lecture ne pourront jamais se
substituer au travail sur les tatamis et la transmission reçue d'un maître ou
de l'un de ses élèves.
Ce n'est pas en collectionnant les ouvrages qu'on peut prétendre
avancer dans la maîtrise de l'aïkido.
En outre, les progrès ne sont pas linéaires mais "en dents de
scie", tout en évoluant toujours positivement.
Quand on a la sensation d'avoir compris, on est souvent étonné de
n'avoir pas capté plus tôt.
Et plus le mouvement ou le placement sont simples, plus on a la
sensation que c'est difficile.
C'est bien la preuve que la difficulté la plus grande est bien de
désapprendre et surtout, de prendre conscience du décalage entre l'image
mentale et la réalité.
Ces réflexions ne peuvent que pousser à l'humilité.
Ceux qui ne n'ont pas la faculté de se remettre en cause ne peuvent évoluer.
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