13.6.11

Pourquoi rejoindre un dojo traditionnel

Vous voulez pratiquer un aïkido authentique dans un dojo traditionnel. 
Si vous vous trouvez dans des situations comme ci-dessous
 rejoignez notre dojo

(membre de ISTA International créé par Alain Peyrache - Shihan)

  •  Vous en avez assez de pratiquer dans un club fonctionnant comme un club de sport et vous préféreriez pouvoir trouver votre place dans un dojo traditionnel. 
  •   Vous souhaitez vous accomplir en recherchant votre propre voie (do) et non uniquement l’apprentissage de techniques de combat. 
  •  Vous vous dites qu’un jour peut-être, vos acquis vous conduiront à l’autonomie et à la création de votre propre dojo. Mais personne ne vous y prépare et le sujet n’est jamais évoqué. 
  •  Vous êtes prêt à être autonome en créant votre propre dojo mais votre professeur fait tout pour vous « emprisonner » au sein de son dojo : non seulement il ne vous donne aucun conseil mais il prétend que vous n’avez pas les diplômes requis, notamment ceux imposés par sa fédération (franco-française) ; c’est le discours habituel et bien connu afin de conserver un monopole. Or vous savez déjà que si vous êtes bénévole, aucun diplôme d’état n’est nécessaire, l’aïkido n’étant pas un sport. Vous cherchez un appui juridique, des conseils et des supports pour vous lancer. 
  •   Bien qu’un art ne puisse être assujetti à aucune idée de normes ou de méthodes, votre professeur vous enseigne selon un catalogue baptisé  « méthode nationale » et vous préféreriez vous rapprocher d’un enseignement basé sur les concepts orientaux qui ont vu naître la discipline. 
  •  Les notions d’énergie sont incluses dans le terme « aïkido ». Mais ça reste pour vous un terme abstrait souvent confondu avec la force physique. C’est pourtant la base de la compréhension du fonctionnement de l’aïkido mais l’enseignement que vous recevez est davantage porté sur les techniques. 
  •  L’enseignement qui vous est dispensé décrit bien les détails des techniques mais vous avez du mal à en percevoir la globalité. 
  •  Vous apprenez des techniques mais on ne vous apprend pas comment, pourquoi et quand les utiliser. En d’autres termes personne n’est capable de vous expliquer pourquoi ça marche ou pourquoi ça ne marche pas, autrement qu’en évoquant la technique elle-même. 
  •  Sur les tatamis, il arrive que vous ayez la sensation d’avoir été « bon et efficace ». Pourtant vous ne sauriez expliquer pourquoi ça n’est pas le cas systématiquement alors que vous pensez faire la technique toujours de la même façon. 
  •  On ne vous a pas appris « les bases » et pourtant on vous faire croire que les techniques sont efficaces. Vous savez pourtant depuis longtemps qu’on ne construit pas une maison sur du sable ! 
  •  Vous avez remarqué qu’on trouve beaucoup de techniques similaires dans d’autres arts martiaux et sports de combat ; par exemple en Hapkido, en Jujitsu, en Self défense et bien d’autres…mais comme on ne vous a pas appris à inclure « les bases » dans votre étude, vous ne savez pas expliquer les différences avec notre discipline, pourtant fondamentales. 
  • On vous dit que dans votre club, seuls les anciens portent un hakama et vous êtes étonné de ne pas avoir l’autorisation de le porter, tout en sachant que c’est l’habit traditionnel normalement porté dans la pratique du T-aïkido. On vous dit que ça correspond à un grade, ce qui doit faire bondir le fondateur dans sa tombe. 
  • Vos techniques semblent bien fonctionner avec vos partenaires sur les tatamis et pourtant quand un copain vous met à l’épreuve en dehors de ce cadre, vous avez la surprise de constater que ça ne marche pas si bien que ça, sans pouvoir l’expliquer. Pire…des pratiquants d’autres disciplines vous mettent au défit et vous n’assumez pas, ce qui vous déstabilise, remet en cause votre confiance en la discipline et la discrédite. Du coup vous évitez par la suite de vous retrouver dans une telle situation et vous vous enfermez dans un univers exclusif et rassurant d’aïkidokas, ce qui est très négatif. 
  • Bien qu’on vous dise que vous étudiez une discipline traditionnelle japonaise, vous êtes étonné qu’il y ait un président, un secrétaire, un trésorier, alors que vous pensiez qu’on n’utilisait pas ces termes dans un véritable dojo, mais plutôt ceux qui sont attachés à la tradition : maître, uchi deshi, sampaï, dohaï, kohaï...qui ont une tout autre signification. 
  • Votre professeur est dépendant d’une hiérarchie fédérale (française) alors qu’au Japon chaque maître est totalement autonome dans son dojo. Cette spécificité franco-française vous interpelle. 
  • Vous payez une cotisation à votre club (ça vous le savez), celui-ci paie une cotisation à sa ligue +  une cotisation à « sa maison mère » (ça on vous le dit pas forcément). A juste titre vous vous demandez le bien fondé de tous ces prélèvements.   
  • Pour passer une ceinture noire vous êtes étonné qu’un jury composé de gens qui ne vous connaissent pas, porte une opinion sur votre parcours et vos connaissances techniques en ¼ d’heure. Vous pensiez que seul votre maître avait les éléments, d’autant qu’il est si difficile d’évaluer en matière d’art. 
  • Votre professeur vous contraint à un entraînement « sportif » en prétendant que ça fait partie de la « préparation » : pompes, coupes suburis répétées avec suburito, des dizaines de séries de chutes, etc. et vous vous souvenez des paroles du fondateur : « l’aïkido est le contraire d’un sport ». 
  • Votre professeur vous fait faire de longs déplacements au sol en étudiant les suwari waza et les hanmi handachi waza. Cela fait certes partie intégrante de la discipline, mais il fait abstraction du fait que si un japonais est habitué dès sa naissance à se déplacer au sol, c’est pas inscrit dans les gènes d’un occidental. Après de telles séances vous souffrez le martyre aux genoux et aux chevilles et le fait que beaucoup d’anciens présentent des séquelles vous interpelle.   
  • Bien qu’étant alternativement tori et aïte, vous avez remarqué que l’effort physique était identique. Vous savez que le principe de l’aïkido est de dévier l’énergie de l’assaillant en restant au centre du mouvement. Pourtant vous avez souvent constaté qu’en étant tori, c’était vous qui effectuiez le plus gros des déplacements et même parfois en étant vous-même en périphérie du mouvement ! Vous vous demandez si votre professeur ne vous enseigne pas tout le contraire des principes de l’aïkido. 
  • Dans votre club, on utilise le terme uke (comme en judo) et non aïte. Ce détail vous paraît anodin et pourtant c’est le reflet d’une incompréhension latente du rôle du partenaire.
  • Vous êtes ado, vous avez déjà un certain parcours et votre professeur refuse que vous quittiez le cours réservé aux enfants malgré que vous pensez pouvoir être à l’aise dans un cours d’adultes. Votre progression se trouve bloquée et vous songez à abandonner la pratique. 
  • Vous avez souvent la sensation de pratiquer une chorégraphie convenue avec vos partenaires et ce n’est pas l’idée que vous vous faisiez d’un art martial. 
  • La pratique est organisée par niveaux et vous auriez bien aimé travailler avec des gradés mais malheureusement ceux-ci travaillent entre eux. 
  • Vous avez compris que ce sont les différences de niveaux qui font évoluer les 2 partenaires mais on vous fait comprendre qu’on ne mélange pas « les torchons et les serviettes ». 
  • On ne vous met jamais en situation réaliste, par exemple sous forme de « randoris » et de plus vous pratiquez souvent de façon statique. Cela ne vous familiarise pas à gérer les problèmes et vous doutez de pouvoir maîtriser une situation conflictuelle si elle se présentait.