30.12.06

Misogi

En complément de ce présent site vous pouvez consulter les pages perso de l'auteur à cette adresse :
http://www.monbloog.net/blog/zenitude


"L'Aïkido est misogi. C'est déchirer le corps en lannières pour le purifier. C'est se décrasser. Pratiquer l'aïkido c'est ouvrir les yeux sur la réalité, c'est dégager tout ce qui nous bouche la vue, toute la description que nous nous sommes faite de l'univers et de ce qui nous entoure."
Me Tamura dit aussi : "Notre esprit est comme une télévision remplie de parasites et l'aïkido va consister à enlever ces parasites."
"En fait l'aïkido n'est pas la recherche d'une recette, d'un mot, d'un enseignement d'exercices secrets qui, lorsque nous en aurons la connaissance, nous permettront d'être les plus beaux, les plus forts, les grands maîtres.
Il s'agit simplement d'ouvrir les yeux ; pour cela il faut travailler juste, non pas d'après les descriptions que nous nous faisons de l'aïkido sans le connaître, ni en confondant le moyen avec le but, pas en voulant séduire un élève ou un public dans des buts "commerciaux."
"La voie est comparable au fil d'un sabre, un écart de côté et vous n'êtes plus dans la voie."
"Dans votre technique, un écart de 1 mm et ce n'est plus de l'aïkido ; c'est tout ce que vous voulez, sauf de l'aïkido."

courage

Information en complément...

"Changer de maître constamment lorsqu'on n'a pas les clés déroute. Cela semble enrichir au niveau de la compilation de divers styles ; en fait l'acquis n'est que gestuel et crée des scissions et déviations. On juge et décide sans connaître les fondements et d'après notre description personnelle qui est incomplète et souvent erronée. L'homme ne comprend pas que l'accumulation des connaissances, quelqu'en soit la nature, implique nécessairement un appauvrissement interne."
"Tout enseignement traditionnel est basé sur la relation maître à disciple et, à ce point individualisé à un certain niveau, que la vulgarisation est impensable et impossible."

A.P.

only one voice



29.12.06

Les ukemi – l’art de la chute ou la découverte du lâcher-prise et du vide


"Il n’y a pas d’en haut, il n’y a pas d’en bas.
Jette-toi çà et là, en avant, en arrière, toi qui est léger, chante, ne parle plus…"
(Nietzsche)
"Chuter ou ne pas chuter, c'est votre problème"
(Me Tamura)
"Si vous vous faites mal en pratiquant l'aïkido, c'est de votre faute, pas celle de votre partenaire.
Vous êtes soit en mauvaise condition physique, soit vous avez fait une erreur de jugement"
(Me Nakazono)

Le plaisir de la chute…
L’ukemi roulé évite d’une part les contacts brutaux avec le sol et donc les lésions, et d’autre part les vibrations et leurs répercutions pneumo-neurologiques ainsi que sur les viscères.
Il permet de se localiser dans l’espace autour d’un axe horizontal et fournit une sensation de légèreté.
Le fait de rouler libère de l’angoisse d’aller au sol et/ou de se retrouver face ou dos contre terre.
L’ukemi, souple et arrondi, joue un rôle important dans l’entretien du rachis et des organes.

Il permet de conserver le contrôle de sa propre position en utilisant le direction de la projection afin d’aborder le sol sans brutalité, pour ensuite se relever dans une position avantageuse pour soi par rapport à l’adversaire.
La variété des ukemi correspond nécessairement à l’infinité des techniques de l’aïkido.
Il est bon d’apprendre naturellement les ukemi en étant projeté, progressivement sans forcer les choses.
C’est la meilleure manière et il faut en moyenne 3 ans pour les maîtriser.
Ce qui signifie qu’au cours de ces 3 années, la peur de chuter disparaît progressivement au fil de l’apprentissage des techniques et de leurs maîtrises.
A cette issue, on doit pouvoir se recevoir sur n’importe quelle projection.
(Malheureusement l’ukemi, procédé de sauvegarde, voit parfois son véritable rôle dévié au profit du spectaculaire et de la satisfaction de l’égo).
Si sur le plan physique la technique de contrôle de la chute permet d’éviter les lésions que provoque le contact brutal et répété avec le sol, dans l’aïkido, budo d’harmonie, elle prend une signification différente et revêt une toute autre dimension si l’on inclut les notions de roue et de spirale.
Apprendre le lâcher-prise et " le saut dans le vide " est la réponse à la contrainte articulaire et/ou, au déséquilibre.
Celui qui n’ose pas s’exprimer puis s’élancer dans le vide demeure craintif, rétracté, lourd, replié sur lui-même.
C’est pour cela que l’art de la chute est l’un des plus difficiles à embrasser.
En maîtrisant cet art après l’avoir étudié systématiquement, on découvre sur le plan vertical ce que les déplacements nous font percevoir sur le plan horizontal.
Cela conduit aussi à "voir et ne rien voir, être partout et nulle part …sauf centré sur soi-même. " "S’aimer soi-même et aimer autrui de façon à vivre dans la dimension spatiale et à pouvoir communiquer ".
En apprenant à chuter, en apprenant " à voler ", on fait petit à petit le chemin qui permet de faire face et de poursuivre son chemin.
Par la pratique des chutes et l’aisance dans cet art, on ouvre une voie vers " la Connaissance non-connaissante ".



25.11.06

Etiquette


Pour chaque être, connaître sa place, c’est se connaître soi-même.
Par le respect de cette règle, l’homme peut s’élever.
Il y a une hiérarchie naturelle dans tous les domaines : famille, armée, religions, etc. et bien sur dans le monde du budo : maître, disciple, sempaï, kohaï, dohaï, hauts gradés, débutants, âgés et jeunes…
L’étiquette consiste à déterminer, cas par cas, le juste équilibre.
L’observation de ces règles est la condition de l’équilibre et de la survie des sociétés.
Les instincts combatifs et agressifs sont exacerbés par la pratique du bujutsu. Ces instincts en eux-mêmes sont dépourvus de toute connotation morale : ils existent, sont nécessaires à la survie de l’humanité, un point c’est tout.
Cependant, si ces instincts échappent à tout contrôle, la violence envahit tous les actes et on commence à s’en prendre aux faibles, à les mépriser ou, au contraire, on rampe devant le plus fort tout en le haïssant.
Quand les actes sont régis par l’étiquette, un espace se crée qui permet de vaincre les émotions avec aisance.
L’étiquette sert à contrôler le " moi " qui voudrait se livrer aux instincts animaux pour en orienter l’énergie et l’utiliser dans un sens positif.
Un mouvement exécuté suivant une étiquette rigoureuse renforce la stabilité de l’esprit et met l’agressivité sous contrôle, rétablissant le calme.
Il faut donc s’adonner sans retenue à la pratique pour mettre sous contrôle les émotions les moins souhaitables en ce qui concerne le budo : la peur, l’affolement, le mépris des autres, l’inflation de l’égo, et faire progresser corps et esprit.
Faire des progrès, devenir " fort " consiste à développer calme et détermination intérieure beaucoup plus qu’à acquérir une technique.
Dans la mesure où nous sommes humains, ne devons-nous pas souhaiter vivre dans un monde qui chérit ses enfants ? Pour construire une société sur le respect mutuel, ne doit-on pas remettre en lumière cette étiquette que certains voudraient jeter mais qui fait partie de l’héritage commun de l’humanité ?
Si l’esprit de gratitude envers un kohaï s’exprime par cette seule pensée : " merci de m’avoir permis de bien travailler aujourd’hui ", le kohaï sera heureux ; de même si l’on remercie le sempaï de son enseignement il sera content.
L’étiquette régit les relations mutuelles. La hiérarchie se met naturellement en place quand l’étiquette est respectée.
Il faut que l’étiquette soit l’expression de l’humanité du cœur. Il ne suffit pas de se plier à la forme. Si le cœur n’est pas habité par le respect, la forme ne sera qu’une coquille sans âme. Il faut respecter la personnalité de l’autre. Les actes en accord avec les règles de l’étiquette engendrent un cœur pur et une attitude noble.
Ce sens de la compassion est simplement lié à l’harmonie et à la paix.
Il faut graver cela dans son esprit pour transmettre l’étiquette et la discipline.
"L'aïkido c'est la liberté. Mais c'est aussi une discipline et notre liberté c'est justement de s'être choisi une discipline.
Respecter sa discipline, c'est aussi se respecter soi-même car c'est nous qui l'avons choisie."
(Me Tamura)


18.11.06

Aux débutants...



"Lorsque le débutant entre pour la première fois dans un dojo d'aïkido, il peut être guidé par un grand nombre de motifs différents : apprendre à se défendre, poursuivre une recherche philosophique, entretenir sa forme, en sont quelques exemples.
Mais ce que l'on découvre à travers la pratique est bien souvent sans commune mesure avec l'idée, réductrice, que l'on avait au départ, et à chaque nouveau pas, la quête s'enrichit un peu plus.
Car ce que propose l'aïkido ce sont des clés pour découvrir les autres, se découvrir soi, appréhender la vie.
C'est une école de liberté, un chemin vers l'autonomie du corps et celle de l'esprit.
L'aïkido est donc un métier sur lequel on peut remettre sans cesse l'ouvrage, un chantier permanent de recherche.
Ce qu'on appelle en langage moderne le développement personnel, la tradition japonaise le nomme Do, la voie."

Choix

On choisit son maître on ne choisit pas un dojo. Le maître est libre de lui enseigner ou pas.
Quand on a choisit son maître, on ne va pas fréquenter un autre dojo.

Du reste dans aucune discipline on aurait l'idée de le faire : on imagine mal un judoka s'inscrivant dans un club et allant défendre un titre ailleurs...Ou un footballeur faisant partie d'une équipe qui irait défendre les couleurs d'une ville voisine.


S'exprimer mais ne pas nuire

Information.

Il est utile de rappeler que ce site n'est pas un forum.
Il n'est pas non plus un outil pour exprimer publiquement un message personnel envers un prof ou quiconque.
La lâcheté pouvant se trouver aussi chez un pratiquant d'aïkido (pour celui-là le chemin sera plus long...) un auteur (frustré ?) peut facilement se cacher derrière l'anonymat pour pratiquer une certaine forme de délation par des termes à caractère volontairement diffamatoire.
Tout le monde a le droit et la liberté (et même parfois le devoir) de s'exprimer avant les cours, après les cours et même à tout moment, les coordonnées d'un professeur n'étant pas secrètes (verbalement, par téléphone, par boite E.mail., par tam-tam...).
Le ressenti de chacun peut être utile à tous et y compris à un professeur
pourvu que l'étiquette soit respectée et que la forme ne vise pas en fait, à porter une opprobre...
Si quelqu'un à l'issue d'un cours, éprouve le besoin de s'exprimer sur quoi que ce soit, il en a donc toute liberté et le maître est ouvert et à son écoute,
pourvu que la forme ne remette pas en cause l'esprit du dojo ou de l'aïkido.
L'aïkido peut fournir un outil de gestion du stress et la plupart y trouvent aussi un moment de détente.
Néanmoins l'aïkido demeure un art martial, avec ses règles et ses disciplines et tout n'est pas permis. Un dojo n'est pas une salle de gym ou une cours d'école où même là aussi on y retrouve des règles...
Les pratiquants qui penseraient ne plus avoir besoin "d'avancer...sur la voie" auraient achevé leur parcours, en tout cas dans ce dojo.

"le but de l'aïkido n'est pas de corriger les autres mais de se corriger soi-même"

29.10.06

« Jumeler » plusieurs dojos.

Utopia



L' idée peut paraître saugrenue mais pourrait parfois sembler se justifier...

L’idée de " jumeler " 2 ou plusieurs dojos peut partir de l’idée suivante : enrichir les échanges ou créer une synergie locale, multiplier les partenaires et bénéficier réciproquement de créneaux supplémentaires, si difficiles à obtenir des municipalités.
Cela s’avérera totalement irréalisable et même un non sens car certains effets pervers pourront voir le jour assez rapidement. En voici quelques uns non exhaustifs :
1/ des aïkidokas pourront considérer l’autre dojo comme une annexe du leur, voir pire : appartenir à 2 ou plusieurs dojos et donc avoir 2 ou plusieurs maîtres que certains pourront juger "complémentaires ".
Chaque prof étant unique (par sa pratique, son parcours, son approche, sa morphologie, etc…) ils seront toujours à leurs yeux " complémentaires ", quel qu’en soient le nombre et même s’ils étaient 20…
2/ certains aïkidokas (particulièrement les débutants) seront tentés de mettre " naturellement " en cause la crédibilité de leur enseignant car ils ne pourront pas toujours percevoir d’emblée toutes les faces d’une même chose…
3/ possibilité de mise " en concurrence " des profs par certains "aïkidokas".
4/ chantages quant aux réinscriptions dans un autre dojo faisant partie du jumelage l’année suivante compte-tenu que la relation aura déjà été une relation privilégiée…(et même si des engagements contraires ont été pris entre les dirigeants des dojos, une Parole pouvant toujours être reniée à tout moment dès lors que des intérêts, si petits soient-ils, rentrent en jeu).
5/ chantages divers (grades etc..)

Certains éléments (ne méritant pas le titre d'aïkidokas) peuvent tenter de phagocyter au profit d'un autre dojo : en essayant de faire un cours dans le cours, en recueillant les coordonnées afin de faire ultérieurement du rabattage...

De surcroît, toute ces attitudes contraires à l'étiquette et à l'esprit de l'aïkido, pourront être encouragées par de prétendus professeurs - à l'attention des meilleurs gogos...le Top des attrappe-mouches consistant à flatter les égos...

Fuyez les distinctions, les honneurs et les flatteries car il y a toujours un prix à en payer...
Toutes ces conséquences ne pourront de toute évidence qu’entraîner des dysharmonies à très court terme (ce qui n’est pas l’apanage de l’aïkido) et ce sera à l’opposé des buts qui auront été recherchés.
Biensûr les visites ponctuelles à d’autres dojos pourront être acceptées, pourvu que l’étiquette à ce sujet aussi soit respectée et que ce ne soit pas au détriment du dojo où l’on s’est inscrit (où enseigne le maître que l’on aura été sensé avoir choisi initialement).
Il " suffit " en fait de se référer aux écrits inspirés d’Alain et reproduits en partie dans un autre article de ce site relatifs à la fréquentation de plusieurs dojos….
C’est très complet et clair.
Aucune exception à ces règles ne devrait être consentie sans risquer le chaos.


" L’aïkido ne sert pas à corriger les autres mais à se corriger soi-même "…


Avertissement : cet article est rédigé afin qu’une expérience qui s’est révélée négative puisse éventuellement servir à d’autres dojos. Il ne fait cela va de soi aucun procès à qui que ce soit si ce n’est peut-être à l’initiateur (le présent rédacteur) qui veut souvent croire que les gens sont meilleurs qu'ils ne sont en réalité. Mais quand on gratte un peu, on a parfois des surprises...

...question infine

3.10.06

Réflexions écrites par Alain ? (...à se délecter sans modération)

"Montrez de l'affection aux hommes, et ils vous aimeront; faites-leur du bien, et ils accourront; flattez-les, et ils vous exalteront; puis, au moindre déplaisir, ils vous planteront là. Certes la bonté attire; mais les attirés viennent pour l'avantage qui leur en revient, non pour l'amour de celui qui les traite bien. La bonté est une machine à prendre les hommes, analogue aux pièges à oiseaux. On ne peut pas, avec un même procédé, faire du bien à tous les hommes, dont les natures sont si diverses."



"Me Ueshiba n’expliquait pas tout ce qu’il faisait ; il donnait une direction et c’était à chacun de faire la démarche nécessaire pour trouver sa voie.
La pseudo-référence "aïkido de O Sensei", qui procède de la croyance, peut devenir purement incantatoire. Ce label est employé abusivement, sans doute à des fins de politique ou de business. On le voit même employé pour justifier ce que le fondateur réprouvait."

"Un maître est souvent considéré comme un modèle à suivre. C’est une très mauvaise perception : il s'agit avant tout d'un homme - parfois exceptionnel, comme O sensei - avec ses limites d’hommes, des défauts et des qualités. Un très grand technicien peut être complètement incompétent en dehors du tatami."



"Dire je vais travailler ikkyo ou shi ho nage dénonce une rupture avec le véritable sens de la pratique de l’aïkido ou la technique doit naître du Ma ai au moment de l’attaque et engendrer le déplacement adéquat.."
www.aikido-bezons.net

Mon Maître écrit aussi...


"Dans les dojos d’autrefois quand vous franchissiez la porte (Nyumon) vous scelliez votre engagement de votre sang, vous juriez de ne jamais trahir ni le maître ni la voie."
"Un maître n'a aucune confiance à accorder à un élève qui ne connaît pas sa place et qui navigue de professeur en professeur. Rien de sérieux ne peut lier ensemble un consommateur en quête de satisfaction personnelle et un initiateur authentique. Etre l'élève d'un maître, ce n'est pas seulement avoir suivi son enseignement pendant tel nombre d'années : fiabilité, profondeur de l'engagement, sont les critères qui permettent au maître de décider qui, symboliquement, sera habilité à entrer dans sa maison."

"Respecter ses élèves, en leur donnant le meilleur de soi-même. L'élève peut avoir dès lors tendance à croire que tout lui est dû, qu’il a des droits sans aucun devoir : ce qui est tout à fait faux. Le maître peut parfaitement exclure définitivement de son cours un élève qui ne prendrait que ce qui l’intéresse et qui rejetterait ses obligations."

"Ne pas hésiter à se séparer d'un élève si sa pratique le met en danger ou si son attitude est dangereuse pour le travail du maître ou du dojo."

"Il ne suffit pas d'avoir payé sa cotisation pour avoir des droits sur le maître ! Ce ne sont pas les mêmes motivations qui poussent un consommateur à demander un grade pour satisfaire son ego, bien que les grades kyu et dan aient été inventés dans ce sens, et un apprenti à réfléchir sur sa place, sa fonction dans l'entreprise artisanale, la maison du maître. Tout cela doit être expliqué, transmis par les enseignants et leurs uchis deshis : il semble si difficile de le comprendre !"

"Créer le statut d’amis, c’est créer en même temps les ennemis « ceux qui ne sont pas vos amis.. ». En fait il y a simplement ceux avec qui vous pouvez partager quelque chose et ceux avec qui vous perdez votre temps, car vous ne pouvez rien partager avec eux, leur voie est trop différente de la votre. C’est pourquoi l’élève choisi son Maître et le maître choisi son élève, car il n’y a pas de temps à perdre."

12.9.06

Peut-on pratiquer dans plusieurs dojos ? Mon Maître a écrit...


"Point de vue consommateur :
Le consommateur cherche toujours des indices pour se rassurer et croire qu'il a fait le bon choix : le grade, le diplôme, les titres sont toujours les premiers critères qui déterminent les choix du consommateur, l'étiquette la carte de visite...

C'est pourquoi certains milieux sont peuplés d'opportunistes qui se battent, magouillent pour obtenir ces artifices (notamment les plus incompétents : ceux qui en ont le plus besoin) destinés à épater le consommateur.
Le consommateur les abandonnera pour celui qui aura la petite qualification de plus, celui qui lui offrira le grade de plus, le diplôme de plus...
C'est pourquoi certains pays ayant compris cela ont inventés le système de grade "kyu et dan" qu'ils vendent au prix fort et pour certains par correspondance moyennant finances. Il y aura toujours des imbéciles pour les acheter… Sachant cela, il suffit de demander le prix du grade c'est un bon indice pour connaître la valeur technique de celui qui s'affiche avec, et marchande : plus c'est cher moins c'est bon. C'est ce qu'on appelle chez nous l'exploitation de la connerie humaine.. Dans certains pays il faut qu'elle rapporte car le maître du dojo est un artisan qui vit de son art, flatter l'ego des gens ça rapporte, c'est la base du commerce...
C'est pourquoi le système "kyu et dan" a été inventé. Pour exister l'entreprise doit avoir : des consommateurs, des clients. Pour avoir des clients il faut flatter leur ego pour qu'ils paient. c'est pourquoi le vrai pratiquant ne regarde pas la carte de visite mais l'enseignement prodigué...

Un professeur d'aïkido n'investit que dans ses propres élèves c'est à dire les gens qui savent pourquoi ils sont là.


Point de vue assurance :

Non car votre Ecole assure ses adhérents pour une pratique qu'elle cautionne, ce qui est normal.

Prenons un exemple : vous êtes employé par une entreprise, par intérets et motivations personnelles vous décidez de travailler pour une entreprise concurente. Vous ne voulez pas en plus être assuré par l'entreprise qui vous emploie... qu'elle vous fournisse la voiture de fonction, les frais de déplacements ...
C'est pourquoi dans une entreprise comme dans un dojo l'élève demande à son professeur l'autorisation d'aller pratiquer dans un autre dojo. En arrivant dans l'autre dojo il demande au chefs d'entreprise, « le professeur » l'autorisation de pratiquer.


Point de vue éthique

Oui car vous en tant que consommateur vous êtes libre de faire ce que bon vous semble. Vous n'avez aucun point de vue vous ne savez pas quel dojo choisir, quel professeur etc…

Il faut savoir qu'un professeur qu'il soit ou pas de votre Ecole, n'aura qu'un intérêt poli pour vous, gentiment il vous expliquera s'il a le temps les caractéristiques de sa pratique afin de pouvoir déterminer votre choix.

Comme il n'y pas de norme en aïkido, que chaque dojo a une pratique différente, le professeur se sait non universel, il sait aussi que son enseignement plaît à certains et pas à d'autres, c'est pourquoi il ne perd pas son temps à convaincre ceux qui ne veulent pas être convaincus, les gens qui ne savent pas ce qu'ils veulent...car c'est une perte de temps, il y a déjà tellement à faire avec les "uchi deshi".


Vous êtes un uchi deshi c'est à dire un vrai pratiquant d'aïkido, vous n'êtes pas intéressé et n'avez donc pas ce problème.

Etre uchi deshi c'est avoir choisi un enseignement. Je veux faire : de l'aïkido (pas du judo, pas du kendo…), dans ce dojo (car chaque dojo est particulier), avec ce professeur.
Vous avez compris que manger n'importe quoi provoque des indigestions, voir de graves maladies quand l'erreur est répétée. L'aïkido c'est pareil pratiquer tout et son contraire est la certitude de ne jamais y parvenir. C'est démontrer son incohérence, et son ignorance.
Tous les élèves d'aïkido sont identifiés comme étant les élèves de maître un tel car ils ont les caractéristiques de son enseignement. Un bon élève n'est jamais le résultat d'un conglomérat pseudo démocratique d'un tas de professeur, cela n'a aucun sens.
Un dojo est une entreprise. Comme une entreprise elle a un patron, "le professeur". Vous faites partie de l'entreprise ou pas mais personne ne travail pour la concurrence… sous peine de se voir renvoyer… et de ne pas évoluer dans cette entreprise. Vous seriez vite catalogués comme "peu fiable".
Un opportuniste, un carriériste se trahissent très vite par leur incohérence. Leur arrivisme émerge avec le temps et il est difficilement supportable par les pratiquants honnêtes. Ceci fait qu'il s'isole très vite, jusqu'à ce qu'il parte ailleurs faute d'auditoire, subir les mêmes échecs..."

Quand les tricheurs sont parfois aussi des voleurs (...de temps...)


Certains (es) appliquent l’étiquette avec un certain cynisme.
L’aïkido ne peut se pratiquer seul. Il y a un échange et chacun devient tout à tour partenaire de l’autre.
C’est aussi le sens du salut de fin de cours.
La progression de chacun est donc due à son propre investissement, au « maître » que l’on est sensé avoir choisi, mais aussi …aux partenaires qui ont « prêté leur corps » au fil des semaines, des mois, des années…
Que penser de ceux qui, ayant constitué un bagage pouvant à son tour être transmis d’une manière crédible, abandonnent leur dojo pour aller dans un autre dojo offrir leur acquit.

La voie de l'Aïkido

persévérance


Ceux qui choisissent la voie de l’aïkido s’engagent sur un chemin difficile et long.
C’est aussi ce qui participe à son intérêt et ce choix est le leur.
Contrairement à la pratique d’un sport où l’excellence n’est forcément que passagère, l’apprentissage et la pratique de l’aïkido peuvent se faire toute une vie, quelque soit l’âge et la condition physique pourvu qu’on soit en bonne santé.
Plein de gens entreprennent 1000 choses et n’en finissent aucune.
Vieux vaut n’en sélectionner que quelques unes mais aller jusqu’au bout.

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