23.8.13

L'amnésie existe aussi chez des pseudo aïkidokas

Les  gens sont toujours plus aptes à critiquer qu'à féliciter et s'ils en ont les moyens ils peuvent aller jusqu'à utiliser la carotte et le bâton, voir le bâton seul.
C'est souvent ainsi : on met en exergue le couac et l'on se tait sur l'œuvre globale. Il y a pléthore d'exemples dans tous les domaines.

Il n'est pas rare non plus de voir exploiter une personne à un moment donné puis de le jeter quand on n'a plus besoin de lui ou qu'il a un profile devenu moins favorable.
Pour résumer on prend on presse puis on jette en prétextant un nécessaire pragmatisme.

Heureusement cela n'est pas dans ma nature et quelques rares personnes de valeur rencontrées dans ma vie m'ont encouragé à être différent. Je pense que seule l'honnêteté permet d'avancer soi-même et surtout, de faire progresser les autres tout en restant sincère.
Peu possèdent ces traits de caractère, y compris dans l'univers de l'aïkido où certains acteurs peuvent être frappés d'amnésie.

Pour faire un parallèle, tout le monde n'est pas à même d'appréhender le sempaïa, même si certains acceptent de se prêter au jeu sur les tatamis ou jusqu'au périmètre du dojo. Dans leurs actes de tous les jours ils ne sont pas gênés de reprendre leurs véritables natures en ignorant totalement les principes philosophiques de l'aïkido.

Ils ne s'en trouvent pas grandis mais leur ego est satisfait du moins pour un instant.
Et ce ne sont pas forcément des débutants.
Comme d'habitude, "faites ce que je dis, faites pas ce que je fais"...
 

21.8.13

Propos d'un ex-anarchiste mais qui ne sera jamais repenti. De la fourmi à l'Aïkidoka

Nous vivons de plus en plus dans des sociétés de tricheurs et de menteurs, où les principaux idéaux tournent autour de l'argent et la satisfaction de l'ego.
Les aïkidokas ne vivant pas dans un monde fermé, une île ou un monastère, ils n'échappent pas à ces deux tares qui guident tristement les idéaux de l'homme d'aujourd'hui.
L'homme devient clone au travers les modes, les mœurs, le style de vie, la façon de se nourrir ou de s'habiller, etc.
La cupidité étant partout le file conducteur, les minorités qui luttent pour des idéaux élevant réellement l'homme, sont soit tournées en dérision soit considérées comme hérétiques.
L'histoire se reproduit au travers les siècles.
L'idéal capitaliste et les pouvoirs du fric qui vont de pair ne sont perçus comme pervers que lorsque le système génère des séismes. Seuls leurs victimes et les observateurs avisés ont le recul nécessaire pour une juste analyse.

L'être humain est doté d'instinct grégaire : tant qu'on vit le système de l'intérieur on considère fièrement qu'on en est l'un des rouages et si l'on en essuie un effet négatif, lâchement on s'en satisfait quand même.
De tous temps, certains ont compris cela pour dominer des masses.
Aujourd'hui les dominations se font à l'échelle planétaire.
L'intérêt de l'individu compte de moins en moins en temps que tel et c'est une société de fourmis qui se met en place vitesse grand V.  
Du reste les recherches effectuées sur le mode d'organisation de ces insectes ne sont pas innocentes et certains sont déjà des reines de colonies. Il y a les petits soldats qui défendent la communauté et son système, les ouvriers qui butinent pour lui et au sommet la reine reproductrice et ses descendants.
La fourmi dissidente n'existe pas et pour certains ça pourrait donc être le système parfait...pour eux biensur et eux seuls.

Revenons aux premières lignes et nos aïkidokas...et essayons de rêver un peu sans pour autant tomber dans l'utopie.
Le cadre traditionnel de l'aïkido est un lieu privilégié où la sincérité peut s'exprimer, tant sur le plan mental que physiquement.
Cela peut paraître éloigné du propos et pourtant la pratique de l'aïkido ne peut prendre son sens qu'en transposant notre attitude dans notre quotidien (nichi jo no taïdo).
C'est pour cela qu'on dit que c'est une discipline exigeante mais accessible à tous.
Tout le monde peut promener un archet sur les cordes d'un violon, mais peu en sortiront un son mélodieux...surtout si le violon est fait de plastique.
Un cadre dénaturé par des normes éloignées de l'esprit de l'aïkido ne sauraient fournir qu'un outil dégradé et appauvri. L'art de l'aïkido, comme tous les arts, est fait d'une infinité de subtilités que seule une longue étude peut permettre de discerner.
Et plus on avance plus on s'aperçoit que seul le chemin (le travail fait au quotidien) est important.
On ne peut donc s'imaginer un but dans la pratique de l'aïkido car l'atteindre signifierait être mort !
 
Je me souviens de l'un des thèmes développés lors d'une réunion des Ateliers Planète dans les années 70, ateliers auxquels j'appartenais modestement (initiés au
tour de Louis Pauwels) : "l'homme a t-il un instinct grégaire ou est-il individualiste ?"
Il est Yin et Yang et une chose est sûre, l'homme résigné suivra toujours comme un mouton.
 
 
 

17.8.13

Forums de septembre

Notre activité suit fréquemment le rythme des congés scolaires ce qui est là aussi, une aberration franco-française puisque ce n'est pas un sport et qu'il y a encore moins de planning de compétitions à respecter.
Les dojos sont pour la plupart hébergés dans des salles municipales.
La structure juridique qui les héberge est souvent une association loi 1901.
Ce contexte rend notre art traditionnel dépendant d'un système auquel on est contraint de participer, faute de quoi l'aïkido serait encore plus marginalisé qu'il ne l'est déjà.
Septembre voit se dérouler les forums de sports ou associatifs et c'est l'occasion de se faire connaître, puisque tout un chacun associe cette période à l'inscription dans une activité.
Qu'on le veuille ou non, on ne peut échapper à ce rituel annuel.





15.8.13

9.8.13

Usurpateurs ou maîtres authentiques ?

Dès les années 90, Alain Peyrache a su faire la juste analyse en créant ce qui n'existait pas auparavant : une structure adaptée aux exigences d'une discipline traditionnelle et beaucoup de pratiquants depuis l'ont rejoint (EPA et ISTA).
D'autres aujourd'hui s'en sont inspirés et lui ont emprunté une partie de sa démarche en quittant leurs fédérations. Néanmoins peu parmi eux démontrent leur cohérence par une connaissance approfondie de l'aïkido et de son contexte oriental.
Leur formatage franco-français ressort souvent au travers leurs discours et leurs comportements, démontrant ainsi qu'il ne suffit pas d'endosser un costume pour savoir le porter.
Par exemple c'est ainsi que depuis peu, il est devenu très mode de se prévaloir de l'enseignement d'un maître (surtout s'il est mort ou réside dans le lointain Japon) alors qu'il n'aura été croisé que quelques heures, quelques semaines ou même quelques mois. Et si l'on peut s'exhiber avec sur un cliché ou afficher un papier signé de sa main c'est encore mieux.
C'est dire à quel point le concept traditionnel est galvaudé car rien ne peut remplacer le temps dans la transmission du savoir et encore faut-il que le maître en question vous fasse suffisamment confiance au point de vous transmettre sans restriction, ce qui n'est pas le cas de tous.
Quant à ceux qui picorent à gauche à droite leurs prétendues connaissances c'est le signe d'une inconstance dans leurs choix et ça n'inspire pas la fiabilité.
La pire des incohérences est de conserver un pied dans une fédération afin de bénéficier de son réseau et de l'audience de ses pratiquants (ainsi qu'éventuellement des prérogatives liées à des titres attribuées par elle) tout en revendiquant une pratique traditionnelle histoire de jouir d'une image plus noble que celle d'un organe dépendant absurdement du ministère des sports.
Toujours le beurre et l'argent du beurre...
En y regardant de près, il existe en France très peu de véritables maîtres qui soient parfaitement autonomes et libres de tout rattachement, si ce n'est celui qui les lie à l'aïkido de son fondateur.
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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5.8.13

Comment choisir son professeur et donc son dojo

Le choix du professeur détermine le type de pratique. Le profile d'un professeur se caractérise par sa référence au maître dont il est élève.
 
Des questions et des réponses ici :
 

4.8.13

Créer un nouveau dojo traditionnel

Quand on crée son propre dojo traditionnel d'aïkido, on ne reçoit généralement l'aide de personne, puisqu'on est sensé avoir atteint la capacité d'être autonome.
Ceci étant, les clubs des fédérations, bien que viscéralement concurrentes depuis des décennies, sont sur la même longueur d'onde quand il s'agit de faire barrage au développement des dojos traditionnels : interventions auprès des élus pour empêcher ou limiter les créneaux dans les salles communales, plagiat d'argumentaires, appuis de différents réseaux parallèles, etc.
Chacun sait qu'à moins de jouir de capitaux privés, le budget d'un dojo qui démarre est très limité. Il ne peut donc investir dans une publicité afin de se faire connaître.
Le poids des fédérations qui ont essaimé leurs clubs partout en France est un handicap pour ceux qui veulent être libres et pratiquer l'aïkido tel qu'il a été conçu (un maître un dojo).
Le propre d'un art, fut-il martial, n'est-il pas de pouvoir offrir la possibilité d'évoluer selon sa capacité créatrice ?
Cela n'est possible que si le pratiquant suit l'enseignement d'un maître et n'est pas formaté et assujetti à un catalogue, notamment technique.
Un pratiquant d'aïkido a t-il vraiment la liberté de choisir où qu'il se trouve ?
Comme nous le constatons en tous domaines, les tentatives d'hégémonies existent aussi en aïkido. La diversité des approches devrait être considérée comme une richesse pour tous ainsi que pour la discipline, alors qu'elle est muselée afin de satisfaire des egos, voir parfois des intérêts financiers.
Ces déviances sont essentiellement dues au système franco-français que nous refusons, comme de plus en plus de pratiquants en recherche d'un aïkido authentique.

  

Aïkido traditionnel et fédérations



2.8.13

Une bonne entente entre clubs et dojos, une utopie ?

Dans notre dojo, on avait déjà vu "des invités" appartenant à des dojos proches qui n'étaient en fait sur nos tatamis que pour distribuer leurs propres cartes de visite alors que nous pensions avoir des liens amicaux.
On avait déjà vu aussi des affiches copies conformes des nôtres dans une ville voisine de notre dojo, mais qui portaient une adresse qui n'était pas la notre...
A présent ce sont carrément des extraits de nos pages internet qui sont repris sur des sites de clubs avec lesquels nous n'avons aucun point commun. 
Ce ne serait pas gênant d'être copié par des pratiquants qui partagent notre approche de l'aïkido, si tout ne dépendait pas du but recherché et surtout de la proximité géographique du club qui plagie.  Que certains clubs des environs prétendent subitement s'apparenter à notre approche c'est grotesque, c'est forcément du rabattage et c'est pas sympathique du tout.
Cette histoire me rappelle ce professeur d'un club de l'ouest de la France qui prétendait sur son site internet être élève d'un grand maître d'aïkido traditionnel alors qu'il ne l'avait jamais même croisé !
On l'aura compris, on n'est pas content et je prends conscience "que la cordialité entre clubs" ne peut exister que dans la tête des naïfs.
On retrouve ici les mêmes perversions qu'on trouve partout car "le costume d'aïkidoka" (et les valeurs qu'il est censé représenter) n'est endossé pour la plupart que sur les tatamis, et encore...



1.8.13

Les basses manoeuvres des fédérations quand un dojo traditionnel s'ouvre dans une région...

Quand un nouveau dojo traditionnel s'ouvre dans une région, les clubs (et non dojos) des fédérations sportives font tout pour faire barrage à son développement et profitent de l'occasion pour piquer le nouveau potentiel créé par le terme "traditionnel".
En voici une illustration de plus.
Depuis la publication des sites internet pour faire connaître le nouveau dojo dans le bourbonnais, curieusement et subitement certains clubs de cette région se prévalent eux aussi d'un aïkido "traditionnel" alors qu'ils en ignorent les fondements et font tout le contraire, notamment par leur appartenance à une fédération sportive dépendant d'un ministère franco-français et non en suivant l'enseignement d'un maître d'aïkido traditionnel. Comme s'ils voulaient capter une nouvelle clientèle de consommateurs, ces clubs trompent les pratiquants sincères et les détournent de leurs recherches, parfois au détriment de dojos proposant un fonctionnement et une pratique authentiquement traditionnels. Il ne suffit pas d'emprunter notre vocabulaire pour pouvoir prétendre faire la même chose. Un aïkidoka sérieux ne se laissera pas abuser car la première qualité d'un budoka est sa capacité de jugement. S'il n'a pas cette qualité, il se laissera porter par le hasard et il aura "toutes les chances" de pratiquer un aïkido dénaturé et appauvri, éloigné de ses principes originels.
Si notre dojo traditionnel bourbonnais faisait la même chose que les 7 autres clubs de la région, il n'y aurait eu aucun intérêt pour personne à en créer un 8e. C'est justement parce que l'approche traditionnelle est différente que ce dojo constitue un plus dans le choix des pratiquants. 7 clubs faisant la même chose d'un côté et 1 seul se démarquant, ça doit inquiéter puisqu'aussi paradoxale que cela soit, l'un d'eux tente de tenir un langage similaire à celui d'un dojo traditionnel et pense ainsi capter le potentiel du 8e. Soit dit en passant il ne suffit d'avoir dans sa bibliothèque le "Traité Didactique d'Aïkido" (auteur Alain Peyrache), et d'en employer verbalement certains termes ou expressions, faut-il encore se montrer capable de les mettre en application, ce qui est loin d'être le cas.     
C'est ahurissant à quel point l'être humain est capable de prôner blanc tout en faisant noir, mais en est-il seulement conscient ?
En m'étant baladé sur les forums je me suis aperçu que beaucoup de pratiquants "fédérés" pensent faire la même chose (de l'aïkido traditionnel), sans pour autant avoir jamais mis les pieds dans un dojo traditionnel. 
Le nouveau dojo bourbonnais étant récent, le nombre des pratiquants est pour l'instant encore modeste. Mais conscients que l'approche traditionnelle est susceptible de séduire les aïkidokas en recherche authentique (do), certains "clubs" déjà existants dans la région empreintent subitement nos termes et le descriptif de nos principes sans en connaître leurs significations et surtout, en étant dans l'incapacité de les mettre en application. Car seul un maître authentique est en mesure de transmettre un art traditionnel. Aucun livre, aucune "méthode nationale" et encore moins des mots ne peuvent remplacer l'étude et la pratique sur les tatamis.
Pour donner crédit à un prétendu savoir, il faut prouver au travers son enseignement.
On peut s'être abreuvé de théories ou de lectures, c'est au fil des cours qu'il reçoit qu'un aïkidoka authentique saura s'il a à faire à un véritable maître d'aïkido ou à un banal professeur formaté "diplôme d'état" français. 
C'est pas en regardant 1000 matches à la TV, qu'un footballeur saura taper dans un ballon...
Cette situation me fait penser à l'hébergeur Free qui est sans cesse imité par Orange, Bouygues puis les autres...mais jamais égalé dans ses géniales novations.
Paradoxalement en ce qui concerne l'aïkido, ceux qui prétendent avoir fait évolué la discipline (telle une approche sportive) se sont éloignés de l'essence de l'aïkido.
La transmission d'un art martial oriental ne saurait être dénaturée par une approche occidentale. C'est pourtant ce qui se passe dans la plupart des clubs assujettis à un système fédéral, puisqu'il y est instauré des normes, des classifications, des méthodes pédagogiques franco-françaises qui n'ont fait que dénaturer et appauvrir l'aïkido.
Du reste aucun véritable maître n'a jamais émergé de ce système, cela se saurait.

Seul un dojo autonome peut appliquer les principes de l'aïkido tels qu'ils ont été conçus par son créateur. Faire autre chose n'est pas de l'aïkido et autant pratiquer alors le self-défense, le krav maga, le close-combat, le hapkido ou toute autre discipline ressemblant à l'aïkido. Apprendre une technique est à la portée de tout le monde mais savoir l'utiliser au moment opportun est une autre histoire...