27.5.11

Aïkido "traditionnel" et entretien d'une bonne santé

A cause d’un déménageur escroc, j’ai déménagé en août 2010 dans des conditions cauchemardesques qui m’ont contraint à porter des charges lourdes de façon répétée.
Cela a entraîné un blocage du dos pendant plus 1 mois.
A cela a succédé une angine récalcitrante à cause d’un médecin incompétent qui n’a pas voulu se mettre à mon écoute et en me prescrivant, malgré ma mise en garde, un antibiotique inadapté.
Puis se sont enchaînées de multiples douleurs « rhumatismales » très invalidantes.
Et pour finir je me retrouve avec des analyses et des diagnostiques négatifs en cascade.

Cette évocation n’intéressera personne, si ce n’est que les dégradations successives de ma santé coïncident aussi avec l’arrêt de la pratique de l’aïkido.
Je pratique assidûment l’aïkido depuis plus de 30 ans et les 17 années qui ont précédé ces déconvenues, je n’ai eu que 3 jours « d’arrêt maladie », et pour des motifs bénins (gastro et torticolis).

Alors pourquoi ne pas reprendre l’aïkido, puisque celui-ci semblait si bien participer à un bon entretien physique ?
Et bien parce que « tout simplement » ayant été prof ces 12 dernières années, je suis « condamné » à devoir recréer un nouveau dojo puisque « mon maître » n’est pas « représenté » dans ma nouvelle région.
Cela veut dire que dans les environs aucun de ses élèves ne possède de dojo susceptible de m’accueillir, auquel cas ce dojo serait alors considéré comme l’une des « succursales » du dojo de mon maître.
En aïkido traditionnel, on choisit son maître.
On est libre de quitter son enseignement et d’aller n’importe où pratiquer mais on est alors définitivement banni.
Ce sont les dures lois de l’aïkido traditionnel (choisi librement) garant d’une éthique issue de principes orientaux et fidèle à son fondateur.
Peu d’occidentaux sont à même de comprendre cette approche, même parmi les aïkidokas, la majorité fantasmant sur le sectarisme ou les gourous, voir sur « le syndrome de Stockholm »…
Rien de tout cela pourtant.
On ne peut avoir joui de l’enseignement d’un maître et le quitter pour des raisons sans rapport avec la discipline mais pour des raisons de conjonctures matérielles.
Pour l’instant je suis donc en stand-by en attendant des jours meilleurs.
" Qui se plie restera entier, qui s’incline sera redressé. Qui se tient creux sera rempli, qui subit l’usure se renouvellera. "  Lao Tseu

3.5.11

Taïkido et lâches critiques


L’aïkido est l’une des disciplines traditionnelles étudiées au sein du Taïkido, notamment dans notre dojo de Montluçon.

Le Taïkido semble déranger certains esprits fermés car il a été constaté sur la toile que cet art faisait l’objet de commentaires violents et erronés de la part d’un certain pseudo maître, en contradiction avec l’éthique que celui-ci semble pourtant revendiquer au travers ses sites.

Il est aberrant que cette personne, qui se présente comme un fin érudit de l’univers des arts martiaux, émette des opinions sur le taïkido alors que jamais :
- aucun contact ni échanges n’ont jamais eu lieu
- aucune visite au dojo

- encore moins aucune pratique sur les tatamis

C’est dire le peu de sérieux des propos émis sur certains de ces blogs qu’on pourrait qualifier de torchons.
En outre, certains avis émis sont de nature diffamante ce qui pourrait rappelons-le, faire l’objet de procédures judiciaires, d’autant plus que les droits de réponses qui ont été exercés se sont vus censurés puisque non diffusés, au mépris de la loi.

En ce qui nous concerne, nous ne portons aucune opinion sur les disciplines qui ne sont pas les nôtres, donc que nous ne connaissons pas, et nous avons déjà beaucoup à faire avec le Taïkido.

Ce pseudo érudit a un comportement de nature à le discréditer lui-même et c’est tant mieux pour nous.
Notamment, il préconise l’étude de multiples disciplines martiales, ce qui est la garantie de n’en maîtriser jamais aucune.
L’une des bases de l’aïkido (inclus dans le taïkido) est l’acceptation.
C’est aussi la seule discipline présentant cette approche.
Dès lors comment concilier l’étude et la pratique d’autres disciplines ? !
C’est l’une des aberrations criantes des avis émis par ce pseudo maître et il y en a bien d’autres, que nous ne nous autorisons pas de publier, par élégance et respect, notions inconnues de ce pseudo maître.

Chacun est libre de vouloir faire de l’aïkido et de faire tout son contraire mais on n’a pas le droit de nuire, volontairement ou non.
On peut porter une opinion sur un sujet mais après l’avoir étudié, ce qui n’est pas le cas de ce pseudo maître puisqu’il n’a jamais eu la moindre volonté de se rapprocher de nous ou de notre dojo.
Comme disait mon professeur « plus la carte de visite est longue, et plus son détenteur en a besoin pour apporter crédit à son prétendu statut ».
Ce personnage, pseudo maître à la critique facile, étale au fil de ses pages, pedigree, décorations, références, liens avec des personnalités, etc.
Il décline tous ses grades, un à un, comme si les titres pouvaient être garants d’une quelconque qualité, surtout quand les termes employés sont quasi inconnus de la plupart.
Il se qualifie de « humble » mais il doit en ignorer la signification.

En ce qui nous concerne, nous n’avons aucune prétention.
Notre seule ambition est d’apporter un plus quotidien à chacun de nos pratiquants et qu’ils trouvent leur propre voie (do) vers l’autonomie.
Tout le reste est blablas, que ce pseudo maître ne maîtrise même pas correctement.

Nous ne cherchons pas à convaincre que notre approche est LA meilleure, ni qu’elle est universelle.
Nous proposons seulement de venir nous rencontrer, d’essayer et de rester étudier et pratiquer avec nous si c’est le souhait, chacun étant libre de partir à tout moment.

Bien que le site internet du dojo de Montluçon présente parfaitement ce qu’est le Taïkido, cela ne reste que des mots alignés sur un écran et ne remplace évidemment pas l’expérience et le ressenti, ce que nous proposons sous forme d’invitations permanentes, nos portes étant grandes ouvertes à quiconque de sincère est intéressé par notre discipline.
Ainsi qu’il est expliqué sous de multiples formes, le Taïkido repose sur l’étude et la pratique de disciplines traditionnelles basées sur les notions d’énergie : qi gong, taïchi, kiatsus, seifuku et en ce qui concerne le côté art martial, l’aïkido.
Nous n’avons donc à aucun moment réinventé la roue, ni encore moins eu la prétention de créer un nouvel art martial !
Les clubs d’aïkido fédérés (voir « sportifs ») sont pléthore dans la région de Montluçon.
En créant le TAAMTAM Dojo, notre souhait a été d’apporter une approche globale de nos études, encrée dans la tradition orientale.
L’appellation « Taïkido » nous est apparue comme définissant le mieux celle-ci puisque « Taï » décrit l’Homme sous son aspect physique, mais aussi situé « entre ciel et terre ».

Un autre principe fondamental de notre dojo est de répondre au concept « un maître un dojo », comme au Japon.
Nous comprenons que cette approche puisse irriter les clubs formatés à l’occidentale et surtout franco-français, mais c’est l’une des bases de notre conception d’un dojo, un art martial oriental ne pouvant être étudié authentiquement que dans ce cadre.
A moins de lui ôter tout lien traditionnel mais il conviendrait alors de ne plus faire référence au terme aïkido ; c’est pourtant ce que l’on observe dans la plupart des clubs d’aïkido, pas gênés du tout d’être commandés et dirigés par des cadres nommés par une autorité dépendant de l’état français.
Rappelons les termes du fondateur de l’aïkido : « l’aïkido est l’opposé d’un sport ».
Il ne peut donc fonctionner comme un club sportif.


« Le sage montre la lune avec son doigt, l’imbécile ne voit que le doigt »
 
Mais il peut s’agir aussi d’incompétence ou de volonté de nuire.