30.11.14

Les analyses tronquées d'un maître d'aïkido

Mon maître me disait que la société était constituée de 80 % de moutons et je partageais ce point de vue. Ce qu'il omettait de dire c'est qu'une école traditionnelle qui fonctionne de façon sectaire comporte 100 % de moutons.

Ceux qui ne se considèrent pas comme tels sont obligés de faire profile bas afin de tirer profit et ne pas être éjectés mais ne peuvent être que frustrés de ne pouvoir s'exprimer ou se comporter librement, y compris hors du cadre de leur dojo ou de la structure.
 
La liberté ne se résume pas à accepter ou refuser d'appartenir à une école car la vie n'est pas faite de noir et de blanc mais d'une infinie quantité de gris colorés.
 
Cela est d'autant plus vrai lorsqu'une école au fil du temps, ne fonctionne plus qu'autour d'un seul homme convaincu de détenir la parole divine en tous domaines.
 
 
 

23.11.14

Stages ouverts à tous et interdits paradoxaux

Il y a une vingtaine d'années avoir plusieurs licences était toléré (par exemple FFLAB et EPA).
Cela permettait d'accéder aux stages organisés tant par les fédérations que par notre école d'appartenance, voir par d'autres courants.
Puis vint l'époque où les fédérations interdirent aux pratiquants n'ayant pas de licence fédérale l'accès aux stages, afin de les inciter à s'affilier sur le champ.
Ce n'était pas une nécessité liée à une obligation d'assurance puisque tout pratiquant est forcément assuré lors de son inscription dans un club.
Cela était donc vécu comme une rétorsion.

On pourrait comprendre que certaines écoles fassent réciproquement de même en interdisant l'accès à leurs stages. Mais ce n'est généralement pas le cas puisqu'au contraire il est souvent précisé "accès à tout pratiquant pouvant justifier d'une assurance", ce qui signifie être détenteur d'une licence de toutes obédiences qui soient.
Par contre, il y a des écoles qui interdisent formellement à leurs propres membres de participer à des stages dont elles ne sont pas les organisatrices.

La fidélité à l'enseignement de son professeur fait partie de l'éthique. Nous savons également qu'une accumulation de professeurs ou de "maîtres" est contraire à une progression cohérente.

Nous avons eu connaissance de plusieurs exclusions pour ce seul motif et cela tient d'un comportement sectaire inacceptable, d'autant que ce raisonnement est à sens unique.   
Certaines écoles se disant "traditionnelles" prétextent qu'on ne peut avoir qu'un seul maître et que de ce fait on ne saurait tolérer les flirts avec d'autres courants, d'autres professeurs, d'autres obédiences.
Pourquoi alors accepter "les intrus" dans leurs rangs lors de stages ?
La réponse est habile et tient une fois de plus de la pirouette : il ne s'agit pas de "stages" mais de cours itinérants...
Toujours la même histoire, on tient un discours "pour les autres" tout en en tenant un autre pour soi.
Cela ne vous rappelle rien ?

17.11.14

Doit-on accepter qu'une école traditionnelle veuille censurer nos images

Sites web - Acte I 

Dès qu'internet a été accessible à un grand nombre et que les outils proposés se sont vulgarisés notre dojo a utilisé ce moyen moderne pour communiquer, nous faire connaître et mettre en avant ce qui nous caractérisait.
La création de nos premiers sites web avait trois buts : faire connaître localement notre dojo, décrire notre discipline et renseigner sur les spécificités de notre approche.
A notre connaissance, à l'époque aucun site web ne regroupait de façon claire et exhaustive ces 3 caractéristiques.
Par contre il existait déjà sur le net ou dans la littérature, de nombreuses pages où, tout comme aujourd'hui, on pouvait lire tout et son contraire. On trouvait également des textes qui étaient souvent maladroitement reformulés, qui transpiraient le plagiat ou mal rédigés.
Afin d'éviter ces écueils,  nous avions opté pour une sélection d'auteurs étant reconnus comme fiables (des experts), qu'ils soient de bons analystes, de bons rédacteurs ou des maîtres de la discipline, ces 3 qualités pouvant d'ailleurs se trouver parfois réunies.
Nos pages indiquaient systématiquement les sources et nous pensons qu'elles ont pu contribuer à faire connaître les pensées ou le talent de leurs auteurs d'origine, peut-être même auront-elles - modestement - participé à la diffusion de leurs ouvrages.
Le nombre important de nos visiteurs témoignait d'un certain intérêt pour le contenu de nos pages et les très nombreux liens URL insérés dans nos sites permettaient fréquemment d'être dirigés vers les sites des auteurs et vers ceux de leurs dojos quand ils en avaient. Personne n'était donc semble t-il frustré.

Parallèlement, nous mettions de temps en temps en ligne des petits clips vidéos destinés aux membres de notre dojo mais qui n'ayant aucun caractère confidentiel, pouvaient être vus par tout le monde. L'intérêt recherché était local, "convivial", et n'avait aucune prétention technique ou autre. 

Sites web - Acte II 

L'outil internet se développant et de plus en plus de gens l'utilisant, nous avons dans un 2e temps diffusé des vidéos et des images dont le but était de faire connaître l'existence de notre dojo, les spécificités de notre approche ou les manifestations auxquelles nous participions, les stages, etc.
L'idée à l'époque (il y a une douzaine d'année) était plutôt novatrice et le responsable "webmaster" de l'école à laquelle nous appartenions avait un avis bienveillant sur notre travail, quand il ne s'en inspirait pas lui-même.    
A cette même époque, afin de multiplier les liens URL et ainsi générer une montée dans les moteurs de recherche, "on" nous a vivement encouragé à créer des blogs et des sites à tout va, le seul but étant "de gagner de nouvelles parts sur le marché de l'aïkido".
En petits soldats dociles et afin de ne pas passer pour de vilains petits canards, bien que celles-ci ne présentaient aucun intérêt pour notre dojo, à notre grand regret aujourd'hui, nous avons stupidement fait pulluler nos pages.

Sites web - Acte III
Après les vautours, les loups... 

Tout passe, tout lasse, tout casse...
Quand on a le plus important dojo de la région parisienne (et le 4e sur la plan national) les faux culs vous passent la main dans le dos, "on" vous témoigne du respect (même s'il n'est que fein) afin de s'assurer de votre attachement.
Mais on n'est plus apprécié de la même manière lorsqu'on redémarre un nouveau dojo en province avec un effectif réduit.
Si de surcroit vos sites sont soudainement considérés comme pouvant faire concurrence aux sites consacrés au maître bien aimé, vous pouvez devenir la cible de vindictes et de déchaînement de jalousies, voir être l'objet de harcèlements.
Cela révèle les vrais visages de prétendus soto deshis, en fait indignes de porter ce titre.

Tout à coup nos vidéos en ligne depuis 10 ans devenaient à leurs yeux l'objet de vives critiques.
Ne pouvant justifier autrement leurs volte-face et dans la plus grande incohérence, ils se sont mis à invoquer tour à tour leur mauvaise qualité ou...la nécessité de montrer le moins possible nos particularités techniques ! Comme si notre pratique tenait du secret et que nous étions les seuls détenteurs d'un savoir transmissible uniquement à nos seuls "adeptes".
Là encore, il s'agit de comportements s'apparentant à ceux que l'on rencontre dans les sectes, alors qu'à l'opposé notre volonté est de faire connaître notre pratique au plus grand monde.
L'aïkido n'appartient à personne en particulier et il faut vraiment être présomptueux pour revendiquer un titre quelconque de propriété ou d'authenticité !

C'est pourtant bien ce que dont nous avons été témoins et qui nous a fait quitter ce milieu "traditionnel" aujourd'hui particulièrement corrodé. 

A force de répéter "on est les meilleurs" façon méthode Coué, certains peuvent finir par le penser, surtout les plus médiocres qui sont incapables de se remettre en cause mais sont en revanche flattés par leur hiérarchie, celle-ci étant intéressée par leur travail de rabattage visant uniquement à développer les effectifs.
 
 
 

31.10.14

Harcèlement, propagande et tribunal secret : tradition ou retour au moyen-âge ?


 
Le harcèlement qu'il soit physique ou moral, peut tuer plus surement qu'un cancer. Si l'on est dans l'incapacité de s'en protéger, par exemple en se trouvant "dans une période immuno déficiente", son action peut être mortelle. 
C'est comme le supplice de la goute d'eau, ce n'est pas l'eau qui est dangereuse mais son action répétitive.

Le harcèlement peut revêtir diverses formes plus ou moins insidieuses.
On n'a pas besoin d'être dans un pays de l'ex union soviétique ou sous un régime de dictature, en France aussi on a tout ce qu'il faut.
Les formes sont plus discrètes et plus hypocrites mais tout aussi efficaces quand elles empruntent la voie de réseaux, très nombreux dans notre pays.
Le harcèlement peut transiter par la presse, les médias ou tout simplement par le biais du téléphone, les messageries ou le bouche à oreille.
Aujourd'hui il est à la portée de tout le monde de déclencher une cabale ou faire courir une rumeur.

Le milieu de l'aïkido n'y échappe pas et certains profitent "des stages" pour colporter des idées, casser du bois ou tailler des costards *. Ces moments de rencontres censés être destinés à l'apprentissage sont utilisés par certains comme outils de propagande. C'est aussi l'occasion d'inciter les participants à mettre au banc ceux qui à leurs yeux ne rentrent pas totalement dans le moule ou qui ont fait l'objet d'une sentence de leur tribunal secret.
C'est ainsi qu'on se retrouve face à des dérives hallucinantes rappelant les chasses aux sorcières du moyen-âge ou les dénonciations sous l'occupation.

Le maître-gourou se trouvant en haut de la pyramide initie les idées, les stratégies et la plupart des méthodes. Auprès de qui veut l'entendre et ayant le verbe haut, il se vante en permanence de tirer la totalité des ficelles (c'est le boss).
Effectivement c'est lui qui lance les actions et qui porte la plus grande part des responsabilités.
Non seulement personne ne moufte mais qui plus est il y a toujours un pourcentage des auditoires constitués de soldats zélés prêts ventre à terre à couper les têtes qui dépassent.
Dès leur retour chez eux, ils partent "en croisade" haineuse avec leur téléphone et leur messagerie afin d'harceler ceux qui étaient encore la veille sur les mêmes tatamis qu'eux et partageaient des moments prétendument conviviaux. 

Faut-il le rappeler, à moins d'avoir accepté d'être lobotomisé, chaque individu est responsable de son comportement personnel et porte aussi une part de responsabilité sur la propagation, les méthodes ainsi que sur les conséquences.

A Nuremberg aussi certains essayaient d'invoquer l'exécution des ordres pour être blanchis...
La lâcheté humaine n'a pas de limites.
 

* c'est ce qui nous a été rapporté après des stages dans des villes pourtant éloignées telles que Nancy, Grenoble, Mulhouse et de toute la région de Dijon
 
 
 

19.10.14

Aïkido et profiles

A la naissance l'être humain est sensé être pure.
On peut donc se dire qu'au départ tous les gens sont égaux et bons et que seuls certains deviennent mauvais, souvent du fait de leur environnement.
Cette approche de l'humain n'est pas sans risque.

- En considérant l'humain bon par défaut, on baisse notre garde et cette puérile naïveté multiplie les risques de ce que l'on peut ressentir comme des trahisons.
- En considérant l'homme comme potentiel prédateur qui doit en permanence mériter notre confiance,  ça anticipe les problèmes et prépare mieux aux réalités.

N'oublions pas ce proverbe "un pessimiste est un optimiste informé"...  
Cela rend la vie moins confortable et impose la vigilance mais ça évite aussi d'être déçu à répétition.
En langage oriental on dit que tout est yin et yang mais avec le recul de toute une vie on peut aussi considérer que tout est deals et contrats.

Bon bah en fait rien n'est rose et l'aïkido n'est-il pas le reflet utopique d'un monde qu'on voudrait meilleur ?
Une amie aimait à répéter "plus je connais les hommes plus j'aime mon chat".
Je comprends aujourd'hui pourquoi.
 
 

4.10.14

"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés"

"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés"
(Les Animaux malades de la peste - La Fontaine) 

Il y a des années de cela (2008), nous avions été destinataires d'une lettre ouverte rédigée par un très ancien membre de la structure à laquelle nous appartenions.
Le propos nous échappait car à l'époque, nous n'avions pas encore été confrontés aux problèmes évoqués et l'on pratiquait sereinement sans que personne ne nous cherche de noises.
Il en va tout autrement aujourd'hui.
C'est par hasard que nous avons retrouvé ce lien URL
Les pages étant particulièrement bien rédigées, nous ne pouvons que conseiller de les consulter car elles recoupent nos (tristes) analyses. 

1 / Ni les premiers ni les derniers ou : mêmes maux, mêmes conséquences...
Certains des personnages mentionnés à cette adresse (repérés au travers les dojos cités) sont les mêmes que ceux qui ont tenté de nous nuire.
Si l'on suit les liens menant aux sites de leurs dojos, il n'est pas nécessaire d'avoir une grande capacité d'analyse pour comprendre qu'on est en présence de pratiquants présomptueux et mégalomanes, suffisants et imbus de leur personne, bref de profils à l'opposé de ce que l'on souhaite rencontrer quand on choisit de pratiquer l'aïkido. 

Outre que le langage est souvent primaire, le ton péremptoire et les sujets (empilements répétitifs de blablas tendant à l'obsession paranoïaque) sont symptomatiques d'un état d'esprit peu compatible avec une quête de l'harmonie.
Informer sur les choix d'une pratique et ses caractéristiques n'oblige nullement à piétiner ce qui se fait ailleurs ou autrement. Cette attitude très offensive révèle une incroyable intolérance et trahit une grande faiblesse.

Ces comportements ne correspondent pas aux fondements philosophiques de l'aïkido et l'on ne peut que fortement douter de la cohérence entre leur discours et leur pratique :
- comment peut-on s'auto qualifier de "maître" (d'aïkido) et agir à l'opposé de ses concepts ?
- comment peut-on avoir l'audace de se référer à l'aïkido traditionnel (donc à Ueshiba Morihei) et se comporter en salopard dans la vie de tous les jours ?
- comment peut-on pratiquer un art martial porteur de valeurs nobles et dès qu'on sort du cadre du dojo se comporter en goujat, qui plus est avec d'autres aïkidokas ?
C'est pourtant ce que l'on observe ici. 

2 / Pour se donner de l'importance (parfois même à leurs propres yeux) certains se font plus califes que le calife...
Certains petits professeurs ne brillant pas par leurs niveaux mais flattés par les encouragements et les compliments (mesurés) "de leur grand maître", se sentent pousser des ailes.
Jusque là plutôt médiocres, ils se métamorphosent soudainement en donneurs de leçons, attitude que le calife lui-même n'a jamais adoptée.
Malheureusement pour eux il ne suffit pas de se couper les cheveux ou de changer d'aspect physique pour ne plus être cons.
                                                                    
3 / Culture et confiture, moins on en a plus on l'étale...
C'est un autre triste constat : les gogos ne manquent pas face à ces mini gourous locaux puisqu'au vu de leurs effectifs ces usurpateurs réussissent parfois à avoir un certain succès.
Cela n'honore pas l'authentique maître situé tout en haut de la pyramide car il se révèle incapable de contrôler les déviances d'élèves pourtant proches, qui nuisent à son image, celle de l'aïkido et à de nombreux pratiquants honnêtes.
Il suffit de tomber sur des forums consacrés à l'aïkido pour se rendre compte à quel point ses petits soldats tout en parlant en son nom, donnent libre cours à leurs pitoyables élucubrations. Evidemment, tout cela "sous un courageux anonymat"...  

Ils ramènent leur prétendue science en parlant comme des livres mais ne font que singer leur professeur sans avoir rien compris à l'aïkido du fondateur Ueshiba Morihei.
 
 

4.9.14

Système pyramidal, grades, dojos : un fonctionnement hermétique présenté cyniquement comme limpide

Le système pyramidal de l'aïkido dit "traditionnel" sert principalement le niveau hiérarchique supérieur dans la structure (ou prétendu tel). Bien qu'à priori ce type de fonctionnement n'ait pas été choisi dans un but commercial, certains de ses avantages sont évidents et se prêtent idéalement à une stratégie expansionniste (wikipedia fournit ici une bonne description).
Ce système s'auto alimente au travers la création de nouveaux dojos dits "autonomes" (!). Dès lors on comprend mieux qu'un professeur soit promu à un grade supérieur lorsqu'il forme des élèves potentiellement aptes à créer de nouveaux dojos (but principal du système).
Cela explique aussi les décalages parfois criants entre leurs niveaux réels de maîtrise de la discipline et leurs grades affichés, au point que cela apparaisse tragi-comique pour un observateur avisé.
Ici un grade n'est point le reflet de l'évolution personnelle du pratiquant mais uniquement celui de sa capacité à alimenter l'organisation pyramidale.
On est donc bien loin de ce qui est prôné dans leurs textes et sur leurs sites web.
Evidemment cette analyse ne peut être faite que de l'intérieur et comme il n'y a aucune communication transversale sur le sujet (plus que jamais tout est fait pour l'empêcher), il est quasi impossible de la mettre en évidence.

Cela explique aussi pourquoi le discours au sujet des grades est particulièrement changeant au fil du temps. Les questions semblent embarrasser et les réponses ne sont jamais claires. Et si on insiste un peu trop, là encore et afin de clore le sujet, on vous balance que vous êtes le seul de France et de Navarre à ne jamais rien comprendre. En fait ça dérange...

De même, un professeur expérimenté et maîtrisant bien son sujet n'a aucune chance de voir son grade pour autant évoluer si les circonstances n'ont pas voulu que ses élèves fassent proliférer le nombre des dojos.
Même punition si vous avez déjà ouvert et développé plusieurs dojos mais que vous n'avez aucun don pour la lèche ou que votre franc-parler défrise.


27.8.14

Un maître d'aïkido authentique mais autour de lui des dérapages inacceptables

"La liberté, c'est pouvoir dire non"
(Sartre) 

Compte-tenu d'un turn over important régnant dans les dojos, il y aura toujours un vivier de gens nouveaux qui se satisfont d'encadrants qui, sous couvert du terme "tradition orientale" ou "tradition martiale", leur font accepter une soumission totale afin d'assouvir leurs ego.
D'autre part, le rabattage n'est pas rare et s'effectue notamment en promettant un grade supérieur à celui déjà détenu ailleurs.
Même phénomène pour retenir les pratiquants quand ils veulent se barrer ailleurs...

Il est facile d'observer qu'il y a surenchère au niveau des grades, au point que ceux-ci n'ont plus aujourd'hui de véritable sens.
On peut noter également que nombre de clubs passent d'une étiquette à une autre, tant d'une fédé à une école que d'une école à une structure autre.
Si cela peut être compréhensible au niveau d'un individu qui cherche sa voie, ça l'est beaucoup moins au niveau d'un dojo complet.    

"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés"
(Les Animaux malades de la peste - La Fontaine) 

Il y a des années de cela (2008), nous avions été destinataires d'une lettre ouverte rédigée par un très ancien membre de la structure à laquelle nous appartenions.

Le propos nous échappait car à l'époque, nous n'avions pas encore été confrontés aux problèmes évoqués et l'on pratiquait sereinement sans que personne ne nous cherche de noises.  
Il en va tout autrement aujourd'hui.
C'est par hasard que nous avons retrouvé ce lien URL
Les pages étant particulièrement bien rédigées, nous ne pouvons que conseiller de les consulter car elles recoupent parfaitement nos (tristes) analyses. 

Ni les premiers ni les derniers ou : mêmes maux, mêmes conséquences.

Certains des personnages mentionnés à cette adresse (repérés au travers les dojos cités) sont les mêmes que ceux qui ont tenté de nous nuire.
Si l'on suit les liens menant à ces dojos, il n'est pas nécessaire d'avoir une grande capacité d'analyse pour comprendre qu'on est en présence de pratiquants présomptueux et mégalomanes, suffisants et imbus de leur personne, bref de profils à l'opposé de ce que l'on souhaite rencontrer quand on choisit de pratiquer l'aïkido (ou le taïkido).
 
Le ton péremptoire employé dans leur rédaction et les sujets (tendant à l'obsession paranoïaque) sont symptomatiques d'un état d'esprit peu compatible avec une quête de l'harmonie.
Informer sur les choix d'une pratique et ses caractéristiques n'oblige nullement à piétiner ce qui se fait ailleurs ou autrement. Cette attitude très offensive révèle une incroyable intolérance et trahit un grand état de faiblesse.

Ces comportements ne correspondent pas aux fondements philosophiques de l'aïkido et l'on ne peut que fortement douter de la cohérence entre leur discours et leur pratique :
- comment peut-on s'auto qualifier de "maître" (d'aïkido) et agir à l'opposé de ses concepts ?
- comment peut-on avoir l'audace de se référer à l'aïkido traditionnel et se comporter comme un enfouaré dans la vie de tous les jours ?
Quand on gratte un peu, on s'aperçoit que c'est pourtant le cas ici, comme dans bien d'autres lieux.

Cela prouve une fois de plus que les gogos ne manquent pas face à ces mini gourous locaux et ça n'honore pas l'authentique maître situé tout en haut de la pyramide, incapable de contrôler ses éléments déviants qui nuisent à son image, celle de l'aïkido et à de nombreux pratiquants en recherche sincère.
Pire, il est probable que ce maître (le seul méritant ce titre dans la région) soit lui même berné et ignore le comportement de ses sbires hors dojos, puisque pour lui seul compte le nombre d'effectif obtenu (qui sont aussi des adhérents). 
Il cesserait sans doute de les encenser s'il était conscient des conséquences de leurs attitudes à terme.   
 
 

13.8.14

Fédérations et structures traditionnelles, où a t-on le plus "de chance" de croiser des personnages malveillants ?

De toute évidence, on a plus de chance de rencontrer des mini gourous locaux et des baronnais régionaux dans une structure dite traditionnelle.
Etant basée sur un système pyramidal, il suffit qu'un dérapage soit incontrôlé par le niveau supérieur de la hiérarchie pour que tout ce qui se trouve placé en-dessous en subisse les conséquences. 
Choisir son maître d'aïkido n'implique nullement de devoir accepter les délires "de ses assistants", surtout quand ceux-ci se désignent eux-mêmes.
Suivre l'enseignement d'un professeur d'aïkido reconnu pour sa maîtrise de la discipline doit il forcément s'accompagner de palabres et de rites qui, entre les mains de gens mal intentionnés ou en mal d'autorité, s'en servent pour lobotomiser les pratiquants et les soumettre à leurs fantasmes.

Dans le monde du travail, il n'y a pas que la société anonyme et le petit artisan. Il existe toute une panoplie d'autres formes d'organisations.
Pourquoi l'aïkido n'a t-il pas su en France se développer sans retomber dans les tares humaines habituelles.
La forme juridique associative est censée pouvoir apporter des solutions satisfaisantes.
Mais le contenu des statuts étant quasiment libre, c'est aussi une porte ouverte aux fonctionnements sectaires, d'autant que ces fameux statuts sont rarement publiés ailleurs qu'au J.O. et en tout cas soigneusement tus aux adhérents.

Quant aux comptes de l'association c'est fréquemment sujet tabou, pour ne pas dire motif grave d'exclusion si l'idée même venait de l'évoquer.
 
 

22.7.14

Aïkido et fonctionnement traditionnel

On nous encourage à poser des questions mais c'est trompeur car on reçoit pour toute réponse des cours magistraux, genre de monologue où le pratiquant est mis en position de total ignorant.

Et lorsqu'on ne semble pas convaincu à 100 % (on devrait dire converti), le maître vous certifie qu'étant donné que vous ne comprenez rien (normal vous êtes une grosse burne), il se doit de persister dans ses explications.

Cela rappelle nos politiques qui rencontrant des opinions opposées, affirment sans rire que les français étant un peu lourds, il suffira de mieux leur expliquer...
 
On peut comprendre qu'un art martial traditionnel n'ait pas à être remis en question sur ses principes, mais pour ce qui concerne l'organisation de la structure, l'interdiction absolue de remise en cause ne peut qu'interpeler et rend particulièrement suspect le but recherché.
Entre respecter un règlement et devoir se soumettre à un système autoritaire il y a un gouffre.  

10.7.14

Quand de prétendus soto deshis détruisent le travail du maître (et celui de bien d'autres...)

L'activité de notre association est suspendue...

Les cours se poursuivent désormais dans un cadre privé et libre, réellement autonome et indépendant car nous ne voulons plus jamais être asservis à aucune organisation ou système quel qu'il soit ni à qui que ce soit et surtout pas à des mini gourous singeant le maître, sans état d'âme ni aucun talent excepté celui d'un laquais au service de son souverain.

De graves évènements survenus lors du 1er semestre 2014 nous ont amenés aux constats suivants

Pratiquer aujourd'hui un art martial n'a aucun sens si on n'inclut pas les valeurs morales et philosophiques qui y sont liées.   
Bien que de nos jours cela paraisse désuet aux yeux de certains, nous avons le plus grand respect en la parole donnée et les engagements réciproques, même s'ils ne sont que tacites.
Un minimum de qualité relationnelle est nécessaire, à tous les niveaux de la pyramide, pour qu'un dojo puisse fonctionner dans l'harmonie.
La relation maître-élève et un haut niveau de connaissances de l'aïkido sont parmi les qualités que nous avons le plus appréciées de notre Ecole, essentiellement présentes chez son créateur et deux de ses plus anciens collaborateurs (et élèves) que nous connaissons.  
Mais tout cela c'était avant...

Au sujet de la structure à laquelle nous avons été liés (avec bonheurs) pendant 16 ans

En aïkido on doit être fidèle à son maître, à son dojo et évidemment à la discipline
Cette loyauté ne peut exister que si elle est réciproque entre le maître et son élève ("dans le passé on signait cet engagement réciproque par les liens du sang").
Notamment, il ne doit pas y avoir différence de traitement flagrante entre les pratiquants. 

Appartenir à une structure impose d'en accepter les règles. Nous sommes donc rentrés dans le moule et avons comme on dit, joué le jeu avec conviction et sincérité pendant 16 ans, parce que le discours de son patron était cohérent.

Mais quand des règles de fonctionnement "liées à la tradition" sont énoncées (et forcément acceptées par les adhérents/pratiquants) et qu'elles sont fréquemment changées pour leur contraire on ne peut que s'interroger sur l'authenticité de l'ensemble de la construction et c'est d'autant plus désopilant qu'il n'y a à aucun moment place à la discussion, encore moins à la contestation. Même donner son avis expose à une mise au banc, au mieux vous fait considérer comme suspect ou potentiel fouille-merde. 
Le chef a toujours raison donc ses chefaillons aussi (par contre quand vous avez une bonne idée ce n'est pas la votre mais celle du chef...) on apprend ça dès les premiers pas dans le monde professionnel...
Au bout de quelque temps, on est tellement conditionné qu'il nous est impossible de se projeter en dehors du système.

A une certaine période de notre histoire, certains étaient plus pétainistes que le sieur Philippe lui-même, sous un certain aspect cela rappelle le syndrome de Stockholm.

En outre un fonctionnement de type sectaire (le maître édicte, les adeptes s'inclinent ou s'éjectent) et comportant des zones plus ou moins "secrètes" est incompatible avec nos concepts.
 
Des interdits choquants (suite)

Nous avons été interpelés sur la présence sur notre site web (présence pourtant anodine) de noms d'aïkidokas n'appartenant pas à notre école. De façon à peine déguisée, on nous a fait comprendre que cela pouvait être interprété comme un signe d'infidélité envers notre maître et son école ; dit autrement on était des félons...
Jusqu'au terme "amitié" qu'on nous invite à proscrire (comme s'il s'agissait d'une vulgarité ou d'une attitude incongrue dans le cadre d'un dojo) alors qu'il eut suffi d'expliquer les règles ; comme dans toute autre activité s'exerçant "en groupe" chacun doit connaître sa place et la relation hiérarchique peut différer selon les circonstances et le milieu (les prétendus férus de culture japonaise devraient savoir ça).
Nous on veut faire de l'aïkido un point c'est tout et c'est déjà beaucoup.

Pensée unique, modèle unique, voie unique...

 Chaque individu, chaque pratiquant possède sa personnalité et son parcours et ce sont les diversités qui créent la richesse. Appartenir à une structure traditionnelle ne doit pas imposer de se comporter en clone. Affirmer que le contraire nuit à l'image du maître à qui l'on devrait totale dévotion et effacement de soi est despotique et relève de la paranoïa.
Il semble que certains aient du mal à accepter que l'époque des cerfs, des tsars et des moujiks soit révolue.

Tout comme les politicars, constance et inconstances, selon les oracles...

Tergiversations, volte-face, attitudes contradictoires genre M. pédalo...on nous cite de grandes théories du style qu'une erreur de jugement peut coûter la vie, mais les comportements de certains qui devraient être des modèles constituent de criants contre exemples.
Quelques exemples de discours modifiés avec le temps : au sujet des grades et des diplômes, des stages, de la gestion des sites web des dojos et celle de leurs images mises en ligne (!), les rapports avec les pratiquants des autres courants, écoles et maîtres d'aïkido ou techniciens ou connus comme tels, etc. etc.

Il est normal qu'une opinion puisse évoluer, notamment "en l'adaptant au monde moderne", mais pour une organisation liée à un art traditionnel cela peut parfois être contradictoire, surtout quand il ne s'agit que de stratégies de marketing ou des réponses à un environnement concurrentiel.

C'est bien connu seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis et se tromper est formateur pourvu qu'on ne reproduise pas l'erreur. Cela ne doit pas servir d'alibi pour tout se permettre et encore moins couvrir les dérives de comportement.
Changer les règles de façon autoritaire et opportuniste est fréquent dans notre société d'aujourd'hui.
L'aïkido devrait être épargné de ces pratiques si l'on veut préserver ses valeurs.
L'autonomie des dojos, tellement mise en avant dans les discours traditionnalistes, n'a d'autonomie que le terme car comme le disait Gainsbourg, la liberté est liée à la longueur de la corde, de la laisse devrait on plutôt dire ici.
Dans les faits beaucoup d'éléments liés à la structure et au maître qui la dirige déterminent l'aura dégagée par un dojo, donc sa fréquentation et son succès mais aussi parfois sa survie.
Ajoutés aux contraintes administratives et aux courbettes diverses conditionnant l'hébergement du dojo, il ne reste plus grand chose de nos libertés et quand on en prend conscience la situation peut devenir insupportable.

Quand uchi deshi du maître se traduit pour certains en
vindictes, interprétations personnelles, langages outranciés et débordements égocentriques, on est bien loin de la fonction d'origine...
 
Une poignée de gus (se disant mandatés) prétend régenter la vie des dojos, ce qui est inacceptable. Surtout quand on n'a jamais eu besoin de personne pour gérer sa pratique (depuis 1966) et ses dojos.
Pour rappel, notre dojo lorsqu'il était en région parisienne, en était le plus important en termes d'effectifs sans qu'on n'ait jamais eu besoin "des conseils" de jeunos aux dents longues évoluant dans le 1er cercle du maître pour en arriver là...Accepter aujourd'hui des invectives, ce ne sera jamais notre thé. 

En aïkido traditionnel, la transmission est censée se faire de maître à élève

Pourtant certains élèves évoluant dans le premier cercle du maître se permettent d'interférer dans son enseignement en tentant d'intervenir dans la gestion de dojos où ils n'ont jamais mis les pieds et où ils sont totalement inconnus.
En polluant gravement le message du maître, ce type de comportement est destructeur et nuit irréversiblement à son image donc à la structure toute entière.
Il donne un sentiment amer de trahison et conduit à un énorme gâchis.

Une forme et une fréquence des invectives s'apparentant à du harcèlement
 
Les attaques volontairement frontales dont nous avons été l'objet sont, elles aussi, en opposition totale avec le principe premier de l'aïkido.
Pour finir, nous avons été extrêmement choqués par les méthodes de communication et le ton employés qui ne peuvent en aucun cas être compatibles avec l'esprit de l'aïkido et celui de la camaraderie hors dojo.
Nous en avons été particulièrement meurtris. 
Les discriminations dont nous avons été l'objet ne nous empêcheront pas de pratiquer toujours l'aïkido, ailleurs, autrement, en rejoignant de véritables aïkidoka respectueux des rapports humains et de l'éthique. 
 
On ne vit pas dans un monde bisounours on le sait tous, mais l'ABC des relations commence par courtoisie et respect, deux termes qui semblent inconnus de certains personnages se présentant comme "des cadres" de l'école, mais qui se révèlent lamentables et uniquement capables de détruire.

5.7.14

Une si charmante structure traditionnelle

En l'espace de quelques mois, téléphone et boite mail  privés ont été investis à répétition (nous en avons conservé les preuves matérielles), ce qui a démontré une volonté de harcèlement concertée (plusieurs origines mais d'une même région).
Les agressions verbales se sont traduites sous de multiples formes : menaces, tentatives d'intimidation, injures, propos calomnieux ou humiliants afin de déstabiliser et démolir psychologiquement, invectives visant à éprouver la capacité d'asservissement, etc. autant de méthodes qui s'apparentent à celles utilisées dans les milieux sectaires pour lobotomiser et faire ainsi des pratiquants de dociles adeptes.
Ces pratiques n'ont évidemment rien à voir avec l'aïkido lui même et il serait difficile de trouver plus à l'opposé de la philosophie de Me Ueshiba Morihei.
Elles sont extrêmement choquantes, surtout de la part de pratiquants d'art martial qui devraient faire preuve de self control et non être les auteurs de tels dérapages.
Cela démontre une fois de plus qu'il peut y avoir un gouffre entre l'image officielle et la réalité.
Ici ce sont des professeurs se présentant comme des assistants du maître mais qui s'avèrent en fait de piètres incompétents quand on vous force à pénétrer les coulisses.
Cela ne ternit il pas l'image du maître puisque c'est lui qui a délégué à des incompétents ?   

30.6.14

Tradition, sautes d'humeurs et manques d'objectivité

Les dojos (donc les professeurs) dépendent de gens aux caractères versatiles et/ou aux humeurs changeantes, qui semblent éprouver un certain plaisir à expérimenter les degrés de soumission de leurs adhérents-pratiquants.
Ils sont capables de souffler le chaud et le froid (à l'instar des "Monsieur pédalos") ce qui est difficilement acceptable de la part de gens censés être équilibrés et doués d'une bonne capacité de jugement.

Contrairement à ce qui est dit et écrit, les critères dévaluation d'un pratiquant ne sont pas plus objectifs que dans les fédérations.
Il s'avère même qu'il est fait, là aussi, tout le contraire de ce qui est préconisé.
- il y a de grandes disparités au niveau des grades attribués, à tel point que cela en est grotesque pour un observateur avisé.
- bien que le grade ne soit pas nécessairement le reflet d'un niveau technique, on se demande bien pourquoi il existe parfois d'énormes décalages entre le grade généreusement attribué et la maîtrise technique, et à l'inverse on constate que certains pratiquants (parfois depuis longtemps professeurs) ayant une excellente maîtrise conservent toute leur vie un grade de débutant.
- il est préconisé aux professeurs de ne pas afficher leurs grades mais en réalité ils figurent quasiment sur tous les sites web des dojos. Serait-ce ici aussi pour "diviser pour régner", ou bien "pour conserver la clientèle face aux autres clubs" ? ou pour créer une émulation ?
- parmi les prétendus critères d'attribution des grades, figure la capacité "à former des ceintures noires"...sauf qu'une seule personne est dans les faits habilitée à donner son aval, ou pas.
Et dès lors bien des raisons non objectives peuvent entrer en ligne. Il en est de même pour ce qui est de la capacité à créer des dojos.
Comme finalement tout dépend d'un seul homme, ceux qui aiment la lèche s'en sortiront toujours mieux.

L'investissement, le niveau pédagogique, le niveau technique, le parcours personnel, la création de dojos, la participation aux stages, le nombre d'adhérents-pratiquants, les actions de promotion du maître et de son école, tout cela ne compte pas dans l'évaluation si vous n'êtes pas un adepte des ronds de jambe ou si votre personnalité est mal perçue.  
 
  

26.6.14

Loyauté à sens unique.

En aïkido on doit être fidèle à son maître, à son dojo et évidemment à la discipline.

Cette loyauté ne peut exister que si elle est réciproque entre le maître et son élève

(dans le passé on signait cet attachement réciproque par les liens du sang).

Il ne doit pas non plus y avoir de différences de traitements flagrantes entre les pratiquants.

Par ailleurs quand des règles de fonctionnement "liées à la tradition" sont énoncées (et forcément acceptées par les adhérents-pratiquants) et qu'elles sont continuellement changées pour leur contraire, on ne peut que s'interroger sur l'authenticité de l'ensemble de la construction et c'est d'autant plus déroutant qu'il n'y a à aucun moment place à la discussion, encore moins à la contestation. Même donner son avis expose à une mise au banc, au mieux vous fait considérer comme suspect ou potentiel fouille-merde.     
Le chef a toujours raison (donc ses chefaillons aussi), on apprend ça dès les premiers pas dans le monde professionnel...
Au bout de quelque temps, on est tellement conditionné qu'il nous est impossible de se projeter en dehors du système.
Cela rappelle le syndrome de Stockholm ou un certaine période de notre histoire où certains étaient plus pétainistes que le sieur Philippe lui-même...

Quelques exemples de discours modifiés avec le temps : au sujet des grades et des diplômes, des stages, de la gestion des sites web des dojos et celle de leurs vidéos mises en ligne, les rapports avec les pratiquants des autres courants, écoles et maîtres d'aïkido ou techniciens ou connus comme tels, etc. etc.
Il est normal qu'une opinion puisse évoluer, notamment "en l'adaptant au monde moderne", mais pour une organisation d'art Traditionnel cela peut parfois être déroutant, surtout quand il ne s'agit que de stratégies de marketing ou des réponses à un environnement concurrentiel.
C'est bien connu seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis et se tromper est formateur pourvu qu'on ne reproduise pas l'erreur, mais cela ne doit pas tout excuser. Même si le propre de l'aïkidoka est de pouvoir s'adapter, les professeurs de dojos (élèves du maître) ne sont pas des girouettes manipulables à l'envie, tels des adeptes de secte lobotomisés. 

L'autonomie des dojos, tellement mise en avant dans les discours traditionnalistes, n'a d'autonomie que le terme car comme le disait Gainsbourg, la liberté est liée à la longueur de la corde, de la laisse devrait on plutôt dire ici. Car dans les faits beaucoup d'éléments liés à la structure et au maître qui la dirige déterminent l'aura dégagé par un dojo, donc sa fréquentation et son succès mais aussi parfois sa survie.
Une poignée de gus (soit disant mandatés) prétend vouloir régenter la vie des dojos ce qui est inacceptable, surtout quand on n'a eu besoin de personne pour gérer sa pratique et ses dojos pendant de nombreuses années.
En aïkido traditionnel, la transmission est censée se faire de maître à élève.
Pourtant certains élèves évoluant dans le premier cercle du maître se permettent d'interférer dans son enseignement en tentant d'intervenir dans la gestion de dojos où ils n'ont jamais mis les pieds et où ils sont totalement inconnus.
Ce type de comportement est destructeur et nuit irréversiblement à l'image du maître donc de la structure toute entière. Il laisse un sentiment amer de trahison et conduit à un énorme gâchis.

Pour finir, nous avons été extrêmement choqués par les méthodes de communication et le ton employés qui ne peuvent en aucun cas être compatibles avec l'esprit de l'aïkido et celui de la camaraderie hors dojo.
Nous en avons été particulièrement meurtris.
Cela ne nous empêchera pas de pratiquer toujours l'aïkido, ailleurs, autrement, avec de véritables aïkidoka respectueux des rapports humains et de l'éthique
 
On ne vit pas dans un monde bisounours on le sait tous, mais l'ABC des relations commence par courtoisie et respect, 2 termes qui semblent inconnus par certains "responsables".