21.9.13

Aïkido et efficacité

"L'aïkido ne peut être compris et pratiqué correctement qu'en tenant compte de son contexte oriental."
Cette analyse d'Alain Peyrache, maître incontesté de renommée internationale, signifie que seul un cadre traditionnel est adapté à notre discipline. C'est le cas des dojos adhérents à l'EPA et l'ISTA, qui sont néanmoins autonomes comme au Japon et la plupart des pays.

Les fédérations françaises, paradoxe français, sont inadaptées pour un art martial traditionnel tel que l'aïkido. Venez essayer cet art merveilleux mais pouvant être redoutablement efficace s'il est étudié selon l'approche orientale qui l'a vu naître.

Pour l'Allier les coordonnées de notre dojo traditionnel se trouvent ici : http://aikido.premilhat.free.fr ou : http://aikido.montlucon.free.fr/index.html

"Le budo n'est pas l'art de se servir très habilement d'une arme...
il est la Voie vers la sagesse éternelle.
S'il n'est pas efficace dans la pratique réelle, il perd sa valeur spirituelle."
(Ô sensei)

 

19.9.13

Aïkido, arts martiaux et charlatanisme

La plupart des clubs cherche à drainer un maximum d'adhérents, surtout quand ça rapporte de l'argent ou que le professeur est rémunéré. Rien d'illégal à cela.
En revanche, vendre une image qui ne correspond pas à la réalité est hautement critiquable, surtout quand c'est au détriment de dojos authentiques (il y en a, même s'ils ne sont pas nombreux).

Car c'est pourtant bien ce qui passe dans l'univers des arts martiaux, y compris dans celui de l'aïkido.
Bien que cela puisse paraître aberrant pour la plupart des activités, il est courant qu'un pratiquant d'art martial s'imagine pouvoir acquérir rapidement une maîtrise suffisante pour se tirer de situations délicates.
Cela est du à l'image trompeuse que fournissent les médias mais aussi et surtout, au discours tenu par des professeurs d'arts martiaux peu scrupuleux voir malhonnêtes et il y en a beaucoup. 

En ce qui concerne l'aïkido, à la base il est fait abstraction du but de la discipline, le "do", qui signifie recherche de soi. En second lieu, la plupart des professeurs transmettent un aïkido "local", non seulement dénaturé du fait de sa spécificité locale, mais surtout la plupart temps issu non pas de l'aïkido créé par Ueshiba Morihei, mais celui de ses descendants.
Le fils, puis le petit-fils, puis l'arrière petit-fils de Morihei Ueshiba ça fait autant d'interprétations différentes.
En plus le fils du fondateur ayant codifié la discipline afin de la rendre "plus compréhensible et plus accessible", cela a contribué à l'appauvrir considérablement.    
En France on est allé dans le même sens en faisant pire puisqu'il a été  créé (ne riez pas) une "méthode nationale" incorporant une nomenclature. Pour un art, au demeurant oriental, il est difficile d'imaginer un sort plus funeste.

Aïkido tronqué par la descendance de son fondateur + aïkido franco-français = une discipline martiale très éloignée de ce qu'a créé Ueshiba Morihei que beaucoup pourtant revendiquent.   

Certains clubs mettent cyniquement en avant l'efficacité de l'aïkido.
Ils oublient de préciser que les techniques qui y sont enseignées (pour ne pas dire singées) ne fonctionnent qu'entre aïkidokas complaisants et uniquement sur leurs propres tatamis.
Pourquoi ? parce qu'ils font de la technique un but alors qu'elle n'est qu'un moyen pour parvenir à la neutralisation d'un agresseur ou, sur le plan philosophique, à la recherche de soi. 

La plupart des enseignants ont 2 discours contradictoires : d'une part ils vantent l'efficacité de l'aïkido en tant qu'art martial, d'autre part ils tiennent un discours d'harmonie et de paix qu'eux-mêmes soit-dit en passant, mettent rarement en pratique dans leur vie de tous les jours.
Ils trompent donc les pratiquants tout en essayant de se convaincre eux-mêmes.
C'est ce qui arrive quand les repères de la discipline ont disparu, quand on reproduit bêtement et sans rien chercher à comprendre.
En aïkido comme dans nombre de disciplines martiales, malgré une apparente sincérité on vante et on vend sans se soucier de l'authenticité du produit vendu. 

Comment peut-on imaginer qu'une technique d'aïkido puisse fonctionner, alors que les conditions de sa réalisation ne sont pas réunies, sauf fabuleux hasard ?
C'est pourtant ce qui est prétendu dans les clubs franco-français où l'on enseigne des techniques et non la gestion de situations où la technique adéquate s'imposera d'elle même. 

Enseigner des bases plus ou moins abstraites est plus difficile que de faire répéter x fois une technique et c'est moins séduisant pour un futur pratiquant ou un débutant.
Un dojo "traditionnel" est basé sur des concepts orientaux, sans lesquels l'aïkido ne peut être compris et pratiqué correctement.
Les bases de l'aïkido dont le placement du corps et l'utilisation de l'énergie qui en sont son essence même, ne sont fréquemment enseignés qu'en arrière plan des techniques alors que cela doit constituer l'essentiel de l'apprentissage pour que les techniques fonctionnent.

Rappelons que le fondateur de l'aïkido, dans une période de sa vie, a enseigné à l'armée japonaise.
Il est impensable qu'il ait enseigné ce qu'on voit aujourd'hui dans les fédérations françaises !
Pour que l'aïkido revête sa face "budo" (art de guerre) il faut que l'enseignement offre les moyens de retrouver toute son efficacité potentielle d'origine.
Hors cette faculté n'est pas dans les capacités d'un professeur formé à l'aune d'une fédération reliée à un ministère des sports ! 

S'engager sur la voie de l'aïkido est un chemin particulièrement difficile et ardu.
Faire croire le contraire est de l'escroquerie mais ça ce n'est pas propre à l'aïkido.  

Il faut aborder l'apprentissage sans se fixer de but ni de limite de temps. La pratique et l'étude (le chemin) devraient être les seuls critères à devoir être mis en avant. 
Pour cela il faut avoir "un maître d'aïkido traditionnel" et non un professeur d'état franco-français qui a toutes les chances de vous placer sur un chemin très éloigné de l'aïkido, celui de ses fantasmes et des vôtres, quand il n'est pas uniquement motivé par son seul sens du commerce.   
 
 

18.9.13

Association et dojo d'aïkido. Les devoirs des adhérents et des pratiquants.

N'en déplaise "aux adhérents" des associations, il est utile de rappeler qu'un dojo ne peut fonctionner que parce que certaines bonnes volontés se dévouent, malgré qu'ils soient pour la plupart bénévoles.
Dans un dojo traditionnel on fait appel à l'ensemble des pratiquants, chacun ayant des qualités différentes  et souvent inutilisées. Chacun à donc un rôle à jouer, y compris pour assurer la promotion de notre activité.
Personne n'a de privilège mais tout le monde a par contre des devoirs. Il ne suffit pas de s'acquitter de sa cotisation, celle-ci ne correspondant qu'aux frais de fonctionnement du "club" et non à une quelconque rémunération.
La première des obligations morales auxquelles s'engage un adhérent est de faire un effort d'assiduité. Bien que ce phénomène tende à se généraliser, il n'y a rien de plus démotivant pour un responsable d'association que de voir les effectifs s'émietter au fil des semaines et des mois.
Ce ressenti négatif est encore plus intense pour le professeur, qui très souvent à pour seul but la transmission et le partage de son savoir et nullement un intérêt financier quelconque
On dit que "c'est la génération zapping" qui génère ce comportement mais il n'y a aucune raison de s'en satisfaire.
Il s'agit en fait d'un manque de politesse et de savoir vivre.

Si l'on a choisit pour discipline l'aïkido, on se doit d'en respecter les règles. La fidélité, le respect du professeur, du dojo et de la discipline sont les toutes premières notions que doit posséder un authentique pratiquant.
Les indécis et ceux qui ne savent pas pourquoi ils sont là  n'ont rien à faire dans un dojo d'aïkido traditionnel.            
L'aïkido ne convient pas à tout le monde.
En acceptant n'importe qui dans son dojo parce qu'il recherche le nombre plus que la qualité, le professeur s'engage sur la voie du n'importe quoi et sera vite dépossédé du type d'enseignement qu'il souhaite transmettre.  
 
 

17.9.13

Quantité ou qualité ? Heureusement il y a une régulation naturelle

Cette période d'inscription ou de réinscription est révélatrice des comportements d'aujourd'hui.
Les pratiquants qui échouent dans leur projet d'apprendre l'aïkido ne sont pas à court d'imagination pour justifier leur échec.
Comme d'habitude, ce sont toujours les moins investis et les plus ignorants qui prétendent porter une opinion valable sur la discipline ou notre fonctionnement, les 2 étant liés.
Inaptes à assumer leurs libertés de choix, ils se croient obligés de les étaler comme pour se convaincre d'avoir opté pour les meilleurs.
Certains cumulent les justifications afin d'être sûr d'être blanchi de toute responsabilité alors qu'ils sont seuls à avoir décidé de leur comportement, de leur investissement et de leurs projets de vie.

Parmi les bonnes raisons de ne rien faire, un ex-pratiquant vient de me faire parvenir cette  liste (ne riez pas elle est authentique) :
- le fonctionnement d'un dojo traditionnel exige trop d'investissement : il n'a jamais rien fait qu'assister (en pointillés) à quelques cours en un an et personne ne lui a jamais rien demandé de plus, chacun étant libre de se comporter en consommateur ou en véritable aïkidoka   
- vie de famille (femme et 3 enfants) : c'est pas arrivé ces derniers mois ?!
- investissement important dans d'autres associations dont une comportant 10 salariés : en quoi cela intéresse un professeur d'aïkido d'apprendre qu'il s'investirait partout sauf en aïkido ? c'est d'un cynisme criant
- besoin de s'évader 2h / semaine dans une activité : celui là n'a pas compris que l'aïkido était un peu plus que cela
- besoin de faire circuler son énergie : davantage de présence aurait pu lui permettre d'en percevoir la méthode
- erreur sur la discipline, il croyait qu'on étudiait le taïchi  : au bout d'un an c'est bien d'avoir fini par s'en apercevoir
- travaille 6 jours/7 : étant à son compte, personne ne l'y oblige
- sa femme donne des cours artistiques tombant justement sur certains de nos créneaux et il y a les gosses à garder
- et le meilleur est pour la fin : il y a quand même un horaire de cours qui serait compatible mais manque de bol, "désir de ne plus utiliser la voiture pour se rendre à une activité" : que ce soit par souci écolo ou par économie, rarement j'aurai été confronté à une telle désopilante connerie, surtout pour de l'aïkido où l'on est sensé choisir son prof pour des raisons non triviales.

Et comme cet "adhérent" ne manque pas d'audace, il a fini en me laissant entendre qu'il ne serait pas impossible qu'il revienne un jour s'inscrire dans notre dojo, comme si on en était demandeur.

Biensur, bien qu'on se soit vu il y a 15 jours, la personne a énuméré cette longue liste par email, ce qui correspond bien au profil. 

Cette année est donc un bon cru en matière de cumul de prétextes négatifs. Ils démontrent aussi, ici comme partout, que les gens savent prendre mais rarement donner.
Dans l'esprit de bon nombre, payer une cotisation à une association donne tous les droits et aucun devoir.
Pourtant, même si c'est écrit nulle part il existe bien des obligations ne serait-ce que celle, morale et d'ailleurs réciproque, qui est de témoigner d'un minimum d'efforts dans l'assiduité aux cours. C'est le minimum de politesse qu'on devrait observer, surtout quand le professeur est bénévole et les tarifs modiques. Il n'est pas ici question de tradition mais tout simplement de savoir vivre.
Mais là aussi il y a du boulot...
 
   

16.9.13

L'aïkido traditionnel c'est aussi le choix d'un fonctionnement...

 
Avec simplicité, Me Alain Peyrache explique dans cette vidéo ce qu'est l'aïkido traditionnel
(donc non soumis à une fédération sportive franco-française)
 

Choisir un maître c'est pas choisir un club

Si l'on souhaite étudier et pratiquer l'aïkido tel qu'il a été conçu par Me Ueshiba Morihei, il convient de bien choisir son professeur car c'est déterminant pour le type de pratique recherché. Traditionnellement, le profile d'un professeur se caractérise par sa référence au maître dont il est élève.

En outre l'aïkido étant un art martial traditionnel japonais, il doit se pratiquer dans un dojo ("do" signifiant lieu où l'on étudie la voie) et non dans "un club" dépendant d'une fédération sportive franco-française. Faire autre chose signifie faire autre chose que de l'aïkido.


15.9.13

Dojo traditionnel ou club fédéré ?

Dès l'apparition de l'aïkido en France, les vautours se sont rués pour s'accaparer une potentielle clientèle de nouveaux licenciés (à commencer par la fédération de judo). Les raisons sont très diverses et sont liées aux défauts de l'être humain que l'on retrouve partout dans notre société : ego, pouvoirs, fric, etc.
Cela a conduit à un quasi monopole de groupuscules qui ont fini par mettre la main sur cette discipline orientale en la déformant par une approche occidentale et en en faisant une Nième discipline sportive, au grand damne des mordus des art martiaux traditionnels.
Cette main mise a été réalisée avec l'aide de l'état, toujours avide d'étendre ses pouvoirs sous couvert d'un protectionnisme soi-disant démocratique.
Après 60 ans d'atermoiements, la situation de l'aïkido est toujours la même en France et les fédérations s'entredéchirent avec toujours plus de virulence, tout en prônant avec cynisme l'harmonie, la détente, et autres qualificatifs en fait à l'opposé de leurs comportements.
L'aïkidoka lambda ne connaît pas les coulisses de l'univers de l'aïkido et sa seule motivation est de pratiquer.
Pourtant l'aïkido enseigné dans les clubs assujettis aux fédérations est bien différent de l'aïkido tel qu'il a été créé par Ueshiba Morihei, puisque l'état a instauré "une méthode nationale", genre de codification, un manuel d'enseignement et de notations, totalement hérétique pour un art fut-il martial.
L'aïkido étant japonais, cette méthode franco-française dite "nationale" est forcément dénaturée et n'est donc pas de l'aïkido.
Heureusement des pratiquants, plus éveillés ou plus clairvoyants que la moyenne, ont refusé le cadre sportif des clubs de fédérations et ont suivi l'enseignement de véritables maîtres d'aïkido au sein de dojos traditionnels.
Parmi ces maîtres figure Alain Peyrache, qui est l'un des rares si ce n'est le seul aïkidoka à avoir fait une analyse judicieuse sur le système franco-français et créa dans les années 90 la structure européenne EPA, branche de ISTA International. Cette structure ne fédère aucunement des clubs mais propose simplement un regroupement des professeurs soucieux de pratiquer dans un cadre traditionnel afin de transmettre l'aïkido reçu de leur maître.
 
 
Les dojos des professeurs adhérant à EPA-ISTA sont autonomes (comme au Japon et la plupart des pays) et ne dépendent d'aucune entité.
L'aïkido est donc transmis de maître à élève, de façon pyramidale, comme pour tout art traditionnel (peinture, musique, sculpture, etc.).
Ce fonctionnement permet à chacun d'exprimer son génie créatif, sans pour autant dévier dans des délires personnels puisque le maître de référence continue de transmettre son savoir aux professeurs des dojos et leurs élèves.
L'un de ces dojos respectant les principes originels se situe dans l'Allier :
 
 
 
 

14.9.13

Petit rappel...

Un pratiquant a le choix de se comporter en adhérent (comme dans un club de sport) ou de tenir une place dans le dojo, celle-ci pouvant évoluer avec son investissement.
Le 1er est un consommateur qui se rend au gymnase comme il se rendrait chez le boulanger, le second assume véritablement son rôle d'aïkidoka et n'hésite pas à prendre en charge des tâches liées au fonctionnement du dojo.
Les rôles n'étant pas les mêmes, les places dans la hiérarchie du dojo ne sont pas les mêmes non plus.
Etre uchi deshi (assistant du prof) mène vers l'autonomie et cela passe par l'apprentissage des différentes tâches y compris celles qui sont ingrates ou administratives car elles sont toutes formatrices.

Beaucoup se trouvent toujours de bonnes raisons pour ne pas faire plutôt que d'entreprendre, quelques exemples :
- je paie donc je viens uniquement pour recevoir et non pour donner
- je ne serai pas compétent...
- d'autres sont là pour ça ou
- d'autres le feront mieux que moi...etc.
Autant de prétextes qui sont à l'opposé des concepts d'un dojo traditionnel où chacun doit participer au fonctionnement du dojo en optimisant ses compétences.
 
Certains ont peu de compétences mais savent les exploiter à 100 %.
Ils sont plus méritants que ceux que le destin leur en ont offert davantage mais ne les utilise pas.
Un bon professeur sait aussi évaluer cela et en tient compte dans la place qu'il attribue aux pratiquants dans la hiérarchie du dojo.   
 
Dans un dojo traditionnel le sens du terme "do" passe aussi par ces réflexions.

Retrouvez ici quelques pages expliquant la hiérarchie au sein d'un dojo traditionnel

 

11.9.13

Krav maga, jujitsu, self-défense et cie...

Comme pour tout art de combat, le placement et la distance en aïkido sont primordiaux.
Ce qui différencie notre discipline, ce sont les principes que son génial créateur a découverts et assemblés pour en faire un art martial particulièrement cohérent.
Ce qui découle de ces principes paraît évident si c'est expliqué et démontré correctement, d'où la nécessité d'avoir un bon pédagogue.
Pour cela, faut-il encore que le professeur en question ait lui-même bénéficié d'un apprentissage axé sur les bases de l'aïkido et non sur les techniques exclusivement, ce qui est beaucoup plus rare, surtout dans les clubs assujettis à une fédération sportive française.
Pour un novice en arts martiaux et sports de combat, beaucoup de techniques se ressemblent.
Pourtant, l'aïkido (traditionnel) n'est comparable à aucune autre discipline car il est le seul à utiliser "des principes" et ceux-ci constituent son essence et son originalité.
Ils peuvent paraître abstraits au débutant mais il est aisé de les ressentir dès le début de la pratique.
La plupart des autres disciplines qui utilisent des techniques se rapprochant des nôtres n'utilisent pas les principes de bases propres à l'aïkido : les mouvements circulaires, l'utilisation de l'énergie de l'autre, la prise du centre du mouvement créé, etc.
C'est ce qui fait dire que l'aïkido est une discipline exigeante, car il ne suffit pas d'apprendre une technique, encore faut-il qu'elle puisse fonctionner efficacement en tout milieu et pas uniquement sur des tatamis entre potes.
Nombre de disciplines et sports de combat ayant à leur catalogue des techniques ressemblant à celles de l'aïkido ont fréquemment pour seuls slogans publicitaires qu'elles peuvent fournir à des gens "physiquement faibles", les moyens de se défendre voir de pouvoir répliquer et évidemment le sexe féminin est particulièrement visé.
Hors une technique si bien exécutée soit-elle, ne pourra jamais terrasser plus lourd, plus rapide ou plus musclé.
On connait tous l'histoire de David et Goliath, on voudrait tous être des David et les gogos sont prêts à se laisser bercer de slogans mensongers susceptibles d'enrichir leur ego. Commercialement ça fonctionne à 99 %.
Seuls ceux qui sont lucides choisissent l'aïkido (traditionnel), une discipline qui utilise l'énergie de l'agresseur : plus il met de force physique, plus celle-ci pourra être exploitée.
A moins d'apprendre des techniques dans un but militaire (soldats), il n'existe aucune autre discipline non destructrice et destinée au grand publique que l'aïkido (traditionnel).
Rappelons que son fondateur enseignait son art à l'armée japonaise.
 
 

9.9.13

Un dojo d'aïkido traditionnel dérange toujours les fédérations...

Blablablablas...l'un des dirigeants des clubs FFAB présents au "forum des sports" n'a eu de cesse de me répéter qu'il y avait trop de clubs d'aïkidos dans la région.
 On est bien d'accord, mais ce qu'il omettait de préciser c'est qu'il dirige à lui seul 4 clubs dans 4 villes et qu'à ceux-là s'ajoutent : 1 autre club FFAB + 2 FF3A et que tous font la même chose puisqu'ils participent aux mêmes stages fédéraux UFA. Autrement dit faites ce que je dis mais pas ce que je fais...
Précisons qu'il n'y a qu'1 seul dojo traditionnel (maintenant hébergé à 2 endroits) et qu'il n'y en a pas d'autres à moins de 80/100 km...
ça confirme bien que mon dojo intrigue, dérange et qu'il constitue une menace pour les affairistes, ce dont personne n'a jamais douté.
Comme dab, les autres clubs sont venus me demander en quoi nous sommes différents, en s'imaginant qu'ils pourront faire la même chose.
Manque de bol pour eux, n'ayant pas de maître auprès de qui apprendre il leur faudrait réinventer la roue, ce dont je doute qu'ils soient capables.
Difficile de trouver attitude plus sournoise mais on y est habitué.  

7.9.13

Aïkido et folklores

Les forums des sports sont aussi l'occasion de constater la triste réalité de ce qu'ont fait les fédérations sportives de l'aïkido en France : des démonstrations chorégraphiques, de la danse, des chutes spectaculaires irréalistes et un budo totalement vidé de sens martial (pléonasme).
Certains clubs et fédérations sportives ont emprunté la terminologie que nous employons en aïkido traditionnel et affichent sans vergogne l'efficacité potentielle de notre discipline. Ils font preuve d'un certain cynisme en trompant leurs adhérents-consommateurs car la réalité est toute autre.
Car leurs techniques fonctionnent uniquement entre aïkidokas pour la simple raison qu'avant de pouvoir être potentiellement efficaces, faut-il encore que l'ensemble des conditions ("les bases de l'aïkido") soient réunies.
Ces bases sont l'essence de l'aïkido et comme le nom l'indique, sans elles les techniques reposent sur rien et ne sont que des fantasmes de guignols avides d'ego.
Les élèves des fédérations sont victimes du système franco français qui enseigne une méthode nationale ayant pour ossature un catalogue de techniques.
Hors seul un maître d'aïkido traditionnel tenant compte du contexte oriental et de l'approche pédagogique qui y est liée,  peut avoir capacité de transmettre correctement l'art de l'aïkido.
Combien de visiteurs de forums (et parmi eux de futurs pratiquants) peuvent-ils faire la différence entre un aïkido authentique et un spectacle de cirque inspiré des meilleurs metteurs en scène ?
1 pour 10000 ?