31.12.11

Nos visiteurs

A ce jour ce site a été visité 19973 fois

Pages vues aujourd'hui : 18
Pages vues hier : 36
Pages vues le mois dernier : 650

France : 15 634
États-Unis : 813
Belgique : 326
Allemagne : 304
Maroc : 288
Canada : 207
Pays-Bas : 176
Russie : 169
Suisse : 94
Algérie  : 89

10.12.11

Forum Aïkido Passion

Un nouveau forum ouvert à tous pour s'exprimer dans le respect et la tolérance. Attention pas de langage au raz des égouts, pas de propos en décalage avec le thème.

Cliquer sur la calligraphie ci-dessous pour y accéder


28.11.11

Aïkido traditionnel et gobe-mouches

Dans ma région, j'ai le choix entre plusieurs clubs affichant l'enseignement de l'aïkido, dont certains revendiquent le label "traditionnel". Y a t-il un moyen pour faire un tri ?
Pour guider votre choix, il y a un critère très simple qui permet d'emblée d'écarter les clubs qui ne s'adressent qu'aux consommateurs et non à des gens qui veulent pratiquer authentiquement l'aïkido du fondateur. Rappelons qu'un dojo traditionnel ne saurait fonctionner autrement que selon le principe "un maître un dojo", comme au Japon. On est l'élève de maître Untel et non celui d'une fédération.
Pour vous donner un exemple de déviance totale...
Chacun sait qu'il existe en France 2 fédérations, toutes deux avides d'attirer "le client". Malgré leurs rivalités devenues légendaires, certains clubs qui leur sont rattachés - nous disons bien clubs et non dojos - vont même jusqu'à proposer des accès "tous azimuts".
Cela signifie qu'en vous inscrivant à un seul de leurs clubs, vous avez la possibilité de pratiquer non seulement dans ceux de la FFAB mais aussi ceux de la FFAAA de la région et vice versa.
Que reste t-il de cette notion "un maître un dojo" ? rien.
Par cette attitude, les clubs s'apparentent ouvertement à une enseigne à succursales multiples, du genre gymnas' club. Cela signifie bien que leurs professeurs sont interchangeables et ne fait que confirmer que tous suivent "une méthode nationale" (franco-française et donc locale). C'est l'aveu de la pratique d'un aïkido totalement appauvri à l'opposé de ce qu'a voulu créer son fondateur et c'est ce que nous, pratiquants d'un aïkido traditionnel, ne voulons pas.
De surcroit, le consommateur lambda (à qui ces fédé auront bien pris soin d'occulter toutes ces notions de tradition orientale) va se trouver pris dans l'engrenage occidental d'une possible surconsommation de professeurs et de clubs. Or ce n'est pas une accumulation de professeurs qui feront de lui un bon aïkidoka, cela n'a aucun sens.
Ces notions de tradition orientale ne sont du reste pas seulement occultées, elles sont le plus souvent tout simplement ignorées de la plupart des professeurs des fédérations, puisqu'ils sont formatés à l'occidental voir pire...à la française.
Dans notre dojo les pratiquants n'ont pas l'autorisation d'aller pratiquer ailleurs, sauf visites ponctuelles et avec l'accord des professeurs. Cette attitude est du reste la même que celle que l'on pourrait avoir face à d'autres disciplines, le but étant davantage relationnel que réellement utile pour progresser dans la pratique de l'aïkido.
Chez nous, nos pratiquants revendiquent leur attachement à leur seul et unique dojo et ne vont pas voir ailleurs. C'est celui qu'ils ont choisi avec ce professeur là et pas un autre. Ceux qui ne sont pas satisfaits du nombre restreint de "créneaux" ne viennent pas chez nous, personne ne les y oblige.
Il faut savoir également que ce n'est pas le nombre de cours proposés qui font leur qualité. En outre, c'est pas parce qu'on aura la possibilité de pratiquer tous les jours de la semaine (peut-être dans 7 clubs différents donc 7 prof eux aussi différents) qu'on assimilera plus vite ou mieux, c'est tout le contraire. A moins de n'apprendre que des techniques "nationales" (...mais heureusement l'aïkido c'est pas que des techniques).
Il s'avère de plus que la majorité des "pratiquants" ne vont au-delà d'un cours ou 2 par semaine, même si leur dojo en propose davantage.
Comme on le voit, cette possibilité d'adhérer à un club "à succursales multiples" n'est pas l'aïkido et ne présente que de nombreux aspects pervers.
C'est le dernier des gobe mouches présenté aux gogos pour les détourner d'une pratique authentique dans un véritable dojo traditionnel, c'est à dire généralement non apparenté à une fédération franco française.
Mais chacun est libre...





13.9.11

Le but de l'aïkido et du Taïkido

Notre but n'est pas de corriger les autres mais de se corriger soi-même.

On ne cherche pas à être LE meilleur mais meilleur qu'il y a 1/4 d'heure, 1 jour, 1 an...les progrès sont donc infinis.

Notre ambition n'est pas non plus d'améliorer la race humaine en cherchant à être toujours plus fort, plus rapide, plus musclé, plus quelque chose car ça n'apporte rien à l'Individu si ce n'est que renforcer son égo ou développer son narcissisme.

Etre un champion reste éphémère et quand on ne l'est plus ça déclenche un sentiment de frustration.

1.9.11

Les utopias ne sont pas de ce monde


Un nouvel article plein de bons sens rédigé par Alain Peyrache, shihan,


On aime...
Non le monde n'ait pas fait de bisounours.
Et l'aïkido ne change pas la nature profonde de qui que ce soit, ça se saurait.

13.6.11

Pourquoi rejoindre un dojo traditionnel

Vous voulez pratiquer un aïkido authentique dans un dojo traditionnel. 
Si vous vous trouvez dans des situations comme ci-dessous
 rejoignez notre dojo

(membre de ISTA International créé par Alain Peyrache - Shihan)

  •  Vous en avez assez de pratiquer dans un club fonctionnant comme un club de sport et vous préféreriez pouvoir trouver votre place dans un dojo traditionnel. 
  •   Vous souhaitez vous accomplir en recherchant votre propre voie (do) et non uniquement l’apprentissage de techniques de combat. 
  •  Vous vous dites qu’un jour peut-être, vos acquis vous conduiront à l’autonomie et à la création de votre propre dojo. Mais personne ne vous y prépare et le sujet n’est jamais évoqué. 
  •  Vous êtes prêt à être autonome en créant votre propre dojo mais votre professeur fait tout pour vous « emprisonner » au sein de son dojo : non seulement il ne vous donne aucun conseil mais il prétend que vous n’avez pas les diplômes requis, notamment ceux imposés par sa fédération (franco-française) ; c’est le discours habituel et bien connu afin de conserver un monopole. Or vous savez déjà que si vous êtes bénévole, aucun diplôme d’état n’est nécessaire, l’aïkido n’étant pas un sport. Vous cherchez un appui juridique, des conseils et des supports pour vous lancer. 
  •   Bien qu’un art ne puisse être assujetti à aucune idée de normes ou de méthodes, votre professeur vous enseigne selon un catalogue baptisé  « méthode nationale » et vous préféreriez vous rapprocher d’un enseignement basé sur les concepts orientaux qui ont vu naître la discipline. 
  •  Les notions d’énergie sont incluses dans le terme « aïkido ». Mais ça reste pour vous un terme abstrait souvent confondu avec la force physique. C’est pourtant la base de la compréhension du fonctionnement de l’aïkido mais l’enseignement que vous recevez est davantage porté sur les techniques. 
  •  L’enseignement qui vous est dispensé décrit bien les détails des techniques mais vous avez du mal à en percevoir la globalité. 
  •  Vous apprenez des techniques mais on ne vous apprend pas comment, pourquoi et quand les utiliser. En d’autres termes personne n’est capable de vous expliquer pourquoi ça marche ou pourquoi ça ne marche pas, autrement qu’en évoquant la technique elle-même. 
  •  Sur les tatamis, il arrive que vous ayez la sensation d’avoir été « bon et efficace ». Pourtant vous ne sauriez expliquer pourquoi ça n’est pas le cas systématiquement alors que vous pensez faire la technique toujours de la même façon. 
  •  On ne vous a pas appris « les bases » et pourtant on vous faire croire que les techniques sont efficaces. Vous savez pourtant depuis longtemps qu’on ne construit pas une maison sur du sable ! 
  •  Vous avez remarqué qu’on trouve beaucoup de techniques similaires dans d’autres arts martiaux et sports de combat ; par exemple en Hapkido, en Jujitsu, en Self défense et bien d’autres…mais comme on ne vous a pas appris à inclure « les bases » dans votre étude, vous ne savez pas expliquer les différences avec notre discipline, pourtant fondamentales. 
  • On vous dit que dans votre club, seuls les anciens portent un hakama et vous êtes étonné de ne pas avoir l’autorisation de le porter, tout en sachant que c’est l’habit traditionnel normalement porté dans la pratique du T-aïkido. On vous dit que ça correspond à un grade, ce qui doit faire bondir le fondateur dans sa tombe. 
  • Vos techniques semblent bien fonctionner avec vos partenaires sur les tatamis et pourtant quand un copain vous met à l’épreuve en dehors de ce cadre, vous avez la surprise de constater que ça ne marche pas si bien que ça, sans pouvoir l’expliquer. Pire…des pratiquants d’autres disciplines vous mettent au défit et vous n’assumez pas, ce qui vous déstabilise, remet en cause votre confiance en la discipline et la discrédite. Du coup vous évitez par la suite de vous retrouver dans une telle situation et vous vous enfermez dans un univers exclusif et rassurant d’aïkidokas, ce qui est très négatif. 
  • Bien qu’on vous dise que vous étudiez une discipline traditionnelle japonaise, vous êtes étonné qu’il y ait un président, un secrétaire, un trésorier, alors que vous pensiez qu’on n’utilisait pas ces termes dans un véritable dojo, mais plutôt ceux qui sont attachés à la tradition : maître, uchi deshi, sampaï, dohaï, kohaï...qui ont une tout autre signification. 
  • Votre professeur est dépendant d’une hiérarchie fédérale (française) alors qu’au Japon chaque maître est totalement autonome dans son dojo. Cette spécificité franco-française vous interpelle. 
  • Vous payez une cotisation à votre club (ça vous le savez), celui-ci paie une cotisation à sa ligue +  une cotisation à « sa maison mère » (ça on vous le dit pas forcément). A juste titre vous vous demandez le bien fondé de tous ces prélèvements.   
  • Pour passer une ceinture noire vous êtes étonné qu’un jury composé de gens qui ne vous connaissent pas, porte une opinion sur votre parcours et vos connaissances techniques en ¼ d’heure. Vous pensiez que seul votre maître avait les éléments, d’autant qu’il est si difficile d’évaluer en matière d’art. 
  • Votre professeur vous contraint à un entraînement « sportif » en prétendant que ça fait partie de la « préparation » : pompes, coupes suburis répétées avec suburito, des dizaines de séries de chutes, etc. et vous vous souvenez des paroles du fondateur : « l’aïkido est le contraire d’un sport ». 
  • Votre professeur vous fait faire de longs déplacements au sol en étudiant les suwari waza et les hanmi handachi waza. Cela fait certes partie intégrante de la discipline, mais il fait abstraction du fait que si un japonais est habitué dès sa naissance à se déplacer au sol, c’est pas inscrit dans les gènes d’un occidental. Après de telles séances vous souffrez le martyre aux genoux et aux chevilles et le fait que beaucoup d’anciens présentent des séquelles vous interpelle.   
  • Bien qu’étant alternativement tori et aïte, vous avez remarqué que l’effort physique était identique. Vous savez que le principe de l’aïkido est de dévier l’énergie de l’assaillant en restant au centre du mouvement. Pourtant vous avez souvent constaté qu’en étant tori, c’était vous qui effectuiez le plus gros des déplacements et même parfois en étant vous-même en périphérie du mouvement ! Vous vous demandez si votre professeur ne vous enseigne pas tout le contraire des principes de l’aïkido. 
  • Dans votre club, on utilise le terme uke (comme en judo) et non aïte. Ce détail vous paraît anodin et pourtant c’est le reflet d’une incompréhension latente du rôle du partenaire.
  • Vous êtes ado, vous avez déjà un certain parcours et votre professeur refuse que vous quittiez le cours réservé aux enfants malgré que vous pensez pouvoir être à l’aise dans un cours d’adultes. Votre progression se trouve bloquée et vous songez à abandonner la pratique. 
  • Vous avez souvent la sensation de pratiquer une chorégraphie convenue avec vos partenaires et ce n’est pas l’idée que vous vous faisiez d’un art martial. 
  • La pratique est organisée par niveaux et vous auriez bien aimé travailler avec des gradés mais malheureusement ceux-ci travaillent entre eux. 
  • Vous avez compris que ce sont les différences de niveaux qui font évoluer les 2 partenaires mais on vous fait comprendre qu’on ne mélange pas « les torchons et les serviettes ». 
  • On ne vous met jamais en situation réaliste, par exemple sous forme de « randoris » et de plus vous pratiquez souvent de façon statique. Cela ne vous familiarise pas à gérer les problèmes et vous doutez de pouvoir maîtriser une situation conflictuelle si elle se présentait.

27.5.11

Aïkido "traditionnel" et entretien d'une bonne santé

A cause d’un déménageur escroc, j’ai déménagé en août 2010 dans des conditions cauchemardesques qui m’ont contraint à porter des charges lourdes de façon répétée.
Cela a entraîné un blocage du dos pendant plus 1 mois.
A cela a succédé une angine récalcitrante à cause d’un médecin incompétent qui n’a pas voulu se mettre à mon écoute et en me prescrivant, malgré ma mise en garde, un antibiotique inadapté.
Puis se sont enchaînées de multiples douleurs « rhumatismales » très invalidantes.
Et pour finir je me retrouve avec des analyses et des diagnostiques négatifs en cascade.

Cette évocation n’intéressera personne, si ce n’est que les dégradations successives de ma santé coïncident aussi avec l’arrêt de la pratique de l’aïkido.
Je pratique assidûment l’aïkido depuis plus de 30 ans et les 17 années qui ont précédé ces déconvenues, je n’ai eu que 3 jours « d’arrêt maladie », et pour des motifs bénins (gastro et torticolis).

Alors pourquoi ne pas reprendre l’aïkido, puisque celui-ci semblait si bien participer à un bon entretien physique ?
Et bien parce que « tout simplement » ayant été prof ces 12 dernières années, je suis « condamné » à devoir recréer un nouveau dojo puisque « mon maître » n’est pas « représenté » dans ma nouvelle région.
Cela veut dire que dans les environs aucun de ses élèves ne possède de dojo susceptible de m’accueillir, auquel cas ce dojo serait alors considéré comme l’une des « succursales » du dojo de mon maître.
En aïkido traditionnel, on choisit son maître.
On est libre de quitter son enseignement et d’aller n’importe où pratiquer mais on est alors définitivement banni.
Ce sont les dures lois de l’aïkido traditionnel (choisi librement) garant d’une éthique issue de principes orientaux et fidèle à son fondateur.
Peu d’occidentaux sont à même de comprendre cette approche, même parmi les aïkidokas, la majorité fantasmant sur le sectarisme ou les gourous, voir sur « le syndrome de Stockholm »…
Rien de tout cela pourtant.
On ne peut avoir joui de l’enseignement d’un maître et le quitter pour des raisons sans rapport avec la discipline mais pour des raisons de conjonctures matérielles.
Pour l’instant je suis donc en stand-by en attendant des jours meilleurs.
" Qui se plie restera entier, qui s’incline sera redressé. Qui se tient creux sera rempli, qui subit l’usure se renouvellera. "  Lao Tseu

3.5.11

Taïkido et lâches critiques


L’aïkido est l’une des disciplines traditionnelles étudiées au sein du Taïkido, notamment dans notre dojo de Montluçon.

Le Taïkido semble déranger certains esprits fermés car il a été constaté sur la toile que cet art faisait l’objet de commentaires violents et erronés de la part d’un certain pseudo maître, en contradiction avec l’éthique que celui-ci semble pourtant revendiquer au travers ses sites.

Il est aberrant que cette personne, qui se présente comme un fin érudit de l’univers des arts martiaux, émette des opinions sur le taïkido alors que jamais :
- aucun contact ni échanges n’ont jamais eu lieu
- aucune visite au dojo

- encore moins aucune pratique sur les tatamis

C’est dire le peu de sérieux des propos émis sur certains de ces blogs qu’on pourrait qualifier de torchons.
En outre, certains avis émis sont de nature diffamante ce qui pourrait rappelons-le, faire l’objet de procédures judiciaires, d’autant plus que les droits de réponses qui ont été exercés se sont vus censurés puisque non diffusés, au mépris de la loi.

En ce qui nous concerne, nous ne portons aucune opinion sur les disciplines qui ne sont pas les nôtres, donc que nous ne connaissons pas, et nous avons déjà beaucoup à faire avec le Taïkido.

Ce pseudo érudit a un comportement de nature à le discréditer lui-même et c’est tant mieux pour nous.
Notamment, il préconise l’étude de multiples disciplines martiales, ce qui est la garantie de n’en maîtriser jamais aucune.
L’une des bases de l’aïkido (inclus dans le taïkido) est l’acceptation.
C’est aussi la seule discipline présentant cette approche.
Dès lors comment concilier l’étude et la pratique d’autres disciplines ? !
C’est l’une des aberrations criantes des avis émis par ce pseudo maître et il y en a bien d’autres, que nous ne nous autorisons pas de publier, par élégance et respect, notions inconnues de ce pseudo maître.

Chacun est libre de vouloir faire de l’aïkido et de faire tout son contraire mais on n’a pas le droit de nuire, volontairement ou non.
On peut porter une opinion sur un sujet mais après l’avoir étudié, ce qui n’est pas le cas de ce pseudo maître puisqu’il n’a jamais eu la moindre volonté de se rapprocher de nous ou de notre dojo.
Comme disait mon professeur « plus la carte de visite est longue, et plus son détenteur en a besoin pour apporter crédit à son prétendu statut ».
Ce personnage, pseudo maître à la critique facile, étale au fil de ses pages, pedigree, décorations, références, liens avec des personnalités, etc.
Il décline tous ses grades, un à un, comme si les titres pouvaient être garants d’une quelconque qualité, surtout quand les termes employés sont quasi inconnus de la plupart.
Il se qualifie de « humble » mais il doit en ignorer la signification.

En ce qui nous concerne, nous n’avons aucune prétention.
Notre seule ambition est d’apporter un plus quotidien à chacun de nos pratiquants et qu’ils trouvent leur propre voie (do) vers l’autonomie.
Tout le reste est blablas, que ce pseudo maître ne maîtrise même pas correctement.

Nous ne cherchons pas à convaincre que notre approche est LA meilleure, ni qu’elle est universelle.
Nous proposons seulement de venir nous rencontrer, d’essayer et de rester étudier et pratiquer avec nous si c’est le souhait, chacun étant libre de partir à tout moment.

Bien que le site internet du dojo de Montluçon présente parfaitement ce qu’est le Taïkido, cela ne reste que des mots alignés sur un écran et ne remplace évidemment pas l’expérience et le ressenti, ce que nous proposons sous forme d’invitations permanentes, nos portes étant grandes ouvertes à quiconque de sincère est intéressé par notre discipline.
Ainsi qu’il est expliqué sous de multiples formes, le Taïkido repose sur l’étude et la pratique de disciplines traditionnelles basées sur les notions d’énergie : qi gong, taïchi, kiatsus, seifuku et en ce qui concerne le côté art martial, l’aïkido.
Nous n’avons donc à aucun moment réinventé la roue, ni encore moins eu la prétention de créer un nouvel art martial !
Les clubs d’aïkido fédérés (voir « sportifs ») sont pléthore dans la région de Montluçon.
En créant le TAAMTAM Dojo, notre souhait a été d’apporter une approche globale de nos études, encrée dans la tradition orientale.
L’appellation « Taïkido » nous est apparue comme définissant le mieux celle-ci puisque « Taï » décrit l’Homme sous son aspect physique, mais aussi situé « entre ciel et terre ».

Un autre principe fondamental de notre dojo est de répondre au concept « un maître un dojo », comme au Japon.
Nous comprenons que cette approche puisse irriter les clubs formatés à l’occidentale et surtout franco-français, mais c’est l’une des bases de notre conception d’un dojo, un art martial oriental ne pouvant être étudié authentiquement que dans ce cadre.
A moins de lui ôter tout lien traditionnel mais il conviendrait alors de ne plus faire référence au terme aïkido ; c’est pourtant ce que l’on observe dans la plupart des clubs d’aïkido, pas gênés du tout d’être commandés et dirigés par des cadres nommés par une autorité dépendant de l’état français.
Rappelons les termes du fondateur de l’aïkido : « l’aïkido est l’opposé d’un sport ».
Il ne peut donc fonctionner comme un club sportif.


« Le sage montre la lune avec son doigt, l’imbécile ne voit que le doigt »
 
Mais il peut s’agir aussi d’incompétence ou de volonté de nuire.

27.2.11

Mon maître me choisit parfois comme partenaire...

Mon maître me choisit parfois comme partenaire pour montrer aux autres pratiquants. Que dois-je en déduire ?

Réponse : rien du tout.
C’est qu’il a tout simplement jugé que vous pouviez convenir à sa démonstration du moment. 
Ce n’est en aucun cas le reflet d’un niveau quelconque. 
Selon le but recherché il peut très bien choisir un débutant comme il peut choisir un pratiquant  expérimenté. 
Il faut savoir aussi que souvent le maître teste les comportements.
Malgré que certains puissent être flattés d’être choisis, il peut s’agir en fait de tester l’ego du pratiquant, que chacun sait être à l’opposé de l’aïkido.
Vouloir développer son ego est le signe d’un besoin de reconnaissance alors que son comportement aboutit à un résultat inverse. 
Paradoxalement, on observe que c’est souvent ce type de profil qui se comporte en uke et non en aïte. 
Abandonner totalement son corps à tori, fut-il son professeur, est le signe d’une faiblesse quasi suicidaire. 
Croyant « faire plaisir à son maître » et donc très "soumis", il chutera prématurément ou sans aucune raison et de préférence de façon « spectaculaire », alors que chuter n’est qu’une protection. 
Vouloir se sauvegarder alors qu’il n’y a encore aucun danger ça s’appelle pleurer avant d’avoir mal et ça n’est pas très martial. 
De plus cette attitude discrédite le professeur aux yeux des autres pratiquants et souvent ça démolit sa démonstration ou ses explications.
Il faut donc chuter au bon moment, ni trop tôt ni trop tard. 
Certains ne connaîtront jamais le bon timing et se blesseront un jour ou l’autre ou bien passeront leur vie à chuter dans un simulacre de maîtrise qui ne trompera pas le véritable pratiquant.

20.2.11

Rigueur ou laxisme ?

Même si l’on veut conserver le plus possible les règles d’étiquette, il est de nos jours quasi impossible de les imposer toutes avec rigueur sans courir le risque de voir les pratiquants se tourner vers des dojos plus laxistes, critère qui ne devrait pas entrer en ligne de compte dans le choix du maître.
Certaines déviances peuvent entraîner de graves perturbations au fonctionnement d’un dojo.
Il s’agira donc de déterminer quelles dérogations pourront être ponctuellement tolérées et celles qu’il conviendra de ne pas accepter sans risquer le chaos.

Respect des horaires. Arriver en retard doit être exceptionnel. En tout état de cause le pratiquant devra s’en excuser auprès du professeur dès que possible. Il existe des dojos où la porte est close dès que le cours commence…
De même si le pratiquant doit écourter sa participation au cours, il faudra qu’il en ait prévenu avant le début du cours.
Il est toujours possible d’accorder une dérogation d’horaire à un pratiquant s’il en justifie la raison mais il faudra veiller à ce que l’exception ne fasse pas tache d’huile.
Il est à notre sens préférable d’arriver en retard que ne pas venir du tout. Il faut néanmoins veiller à une homogénéité des règles et que les dérogations ne soient pas perturbantes pour l’ensemble des pratiquants.

Parler pendant les cours. C’est toujours au détriment de la pratique : mieux vaut expérimenter que discuter. D’autre part :
- l’aïkido se situe au niveau du ressenti et non du verbal
- ça peut déranger les autres pratiquants
- la gestion de la respiration est fortement perturbée et influence négativement la pratique
Néanmoins un dojo c’est pas non plus l’armée. Si un pratiquant ne peut éviter de s’exprimer verbalement il devra le faire qu’à titre exceptionnel et à voix basse afin de ne pas perturber son entourage et générer un effet boule de neige qui générera immanquablement un brouhaha inacceptable.

Imposer l’assiduité aux cours. On revient aux notions d’adhérent consommateur ou vrai pratiquant d’aïkido qui souhaite progresser. De nos jours on ne peut plus imposer l’assiduité, à moins qu’on ne craigne pas d’avoir un effectif très restreint.
Profiles à éviter : certains « consommateurs » confondent un dojo avec un gymnase club* où l’on vient quand on veut, le jour qu’on veut, avec la périodicité qu’on veut. Généralement c’est le profile type de celui qui ne sait pas ce qu’il veut et qui va même s’inscrire dans divers activités sans jamais en approfondir aucune. De toute évidence ces gens là ne progresseront jamais en aucun domaine.
Ce genre de pratiquant n’offre aucun intérêt et si possible il faudra éviter qu’il s’inscrive dans votre dojo. Vous avez sans doute mieux à faire que de consacrer du temps à ces pratiquants volatiles prêts à vous quitter à tout moment.
* Il faut souligner également que ce type de clubs aux multi activités et aux horaires libres pratiquent généralement des tarifs très élevés sans commune mesure avec les tarifs observés dans les dojos « normaux ».

Cours dans le cours. Guider et se comporter en sempaï ne signifie pas faire un cours dans le cours, même si le pratiquant est ancien dans le dojo ou fait partie des uchi deshi.
C’est signe que le pratiquant ne connaît pas sa place et ce n’est pas acceptable.
Il ne faut pas hésiter à le recadrer immédiatement et à le sanctionner ou l’exclure de votre dojo si son attitude devient récurrente. Le but est que le pratiquant devienne totalement autonome mais pas dans votre dojo...

Manifestation de l’ego. Un dojo d’aïkido ne doit pas accepter la présence de pratiquants incapables de contrôler leur ego. Par contre avoir une forte personnalité peut être une qualité appréciable, à condition que celle-ci ne déborde pas sur celle des autres pratiquants ou sur le groupe. Il faut veiller à conserver une homogénéité.

Brutalité. Il arrive que des pratiquants viennent à l’aïkido justement parce qu’ils ne savent pas gérer leur propre agressivité. Le travail doit alors consister à mettre l’accent sur la fluidité en démontrant que la force musculaire est inutile. Il faut tout particulièrement veiller à ce que les pratiquantes féminines ne fassent pas les frais des débuts de leur apprentissage car c’est ce qu’on peut souvent observer. Bien entendu toute brutalité est interdite dans un dojo d’aïkido.

16.2.11

Le choix du maître

Questions-réponses
La discipline que vous enseignez, le Taïkido, est peu connue. En quoi consiste t-elle ?
Notre art martial est le seul à englober plusieurs disciplines traditionnelles basées sur les notions d’énergie. Le Taïkido étudie l’homme dans sa globalité (tant sur le plan physique que psychique), le but étant que chacun trouve sa propre voie (do). Il inclut l’Aïkido.


En 1997 vous aviez déjà pratiqué pendant plus de 15 ans au sein de plusieurs clubs FFAB et effectué de nombreux stages avec les représentants perçus comme étant parmi les meilleurs de l'aïkido. Pourquoi avoir rejoint l’EPA-ISTA International et décidé de suivre l’enseignement d’Alain Peyrache ?
A cette époque se sont présentées 2 options :
1 - continuer d’appartenir à un club affilié à une fédération franco-française dans laquelle le choix du professeur ne paraissait pas important, laissant porter les adhérents par les hasards. Du reste on parlait bien de clubs où souvent les enseignants se succédaient sans se soucier des élèves et vise et versa. Tout le monde était interchangeable et cela semblait ne choquer personne.

2 - choisir un enseignement traditionnel tel que le proposaient Alain Peyrache et au travers lui, les dojos issus du concept « un maître un dojo », comme au Japon.

L’EPA-ISTA International est le seul espace qui regroupe librement des individus et qui ne fédère pas des clubs.

Outre cette approche traditionnelle, j’ai découvert que tout ce que j’avais appris en 15 ans de pratique assidue devait être remis en cause car à ma grande surprise mon aïkido ne fonctionnait plus avec les pratiquants de cette Ecole.
Pourtant, vu de l'extérieur rien ne semblait différent.  
D’autres pratiquants dans la même situation pensaient même ne plus être dignes de porter le hakama !
En fait je devais me rendre à l'évidence que je ne savais pratiquement rien de l'aïkido.

Ce fut pour moi un moment important et inattendu qui mit à l’épreuve mes facultés de mettre mon ego de côté. L’aïkido étant aussi une école d’humilité, j’ai surmonté cette période sans trop de difficultés et avec le recul j’ai pu constater qu’en moins de 2 ans, j’avais appris davantage que les 15 années précédentes !

Si l'on veut progresser on doit avant tout bien choisir son maître, un maître authentique.

Le 2e paramètre pour progresser est l'enseignement, la transmission.

Ces 2 critères ont été une révélation car jamais évoqués auparavant par mes anciens professeurs.

J'ai eu dès lors la chance de pouvoir orienter ma pratique telle que je la concevais : environnement libre de toute hiérarchie fédérative, choix de la pratique, bref un véritable enrichissement permanent non limité dans le temps ou par des dictacts venus d'incompétents ne connaissant rien de la discipline.


Qu’est-ce qui diffère un enseignement traditionnel dans un dojo d’un enseignement dans un club fédéré ?
Sans entrer dans les détails qui prendraient de nombreuses pages, disons qu’on met l’accent sur l’accomplissement de soi et la recherche de l’unité. Les techniques ne sont que des outils. N’importe qui est capable d’exécuter une technique après l’avoir répétée un certain nombre de fois. Cela ne fait pas de vous un bon aïkidoka.

Nous apprenons à gérer une situation et à appliquer éventuellement la technique adéquate.

La plupart des autres professeurs font l'inverse, imprégnés de leur culture occidentale.

Pour vous donner une image, on ne cherche pas à placer une technique dont on s'est fait une spécialité (comme en judo), c'est la technique qui s'imposera selon la situation.



Pourtant dans tous les clubs les cours sont basés sur l’apprentissage des techniques. On voit les pratiquants placer leurs mains, leurs pieds, ajouter une technique une fois que tout est en place. Comment faites vous dans vos dojos ?
Dans nos dojos on étudie les bases sur lesquelles reposent les techniques.
Pour donner une image, si on veut apprendre à monter à cheval comme un cowboy, on commence par faire du manège et on fait en sorte de se familiariser avec l'environnement du cheval.
En aïkido, un bon placement, un bon timing, une bonne distance et l’on s’aperçoit très vite que la technique s’impose, sans même parfois qu’elle soit indispensable pour maîtriser la situation.
L’approche orientale va du global au subtil, c’est à dire exactement l’inverse de ce qui est généralement enseigné dans la plupart des clubs non EPA.
Dans ces clubs, pourtant souvent dirigés par des diplômés d'état (pour un art japonais, cherchez l'erreur...), j’ai vu de nombreux cours pendant lesquels on passait des heures à apprendre à placer un pied, puis une main, puis un autre pied, etc., quand ça collait pour le haut, c'est le bas qui n'allait plus, etc.
A la fin du cours on ne savait toujours pas placer son corps et au final on n’avait rien appris. Les mois et les années s’écoulent ainsi avec l’illusion, de temps en temps, de maîtriser une technique. Et comme dans ces cours là tout le monde est dans le même cas, on ne s'aperçoit même plus que ça fonctionne uniquement parce qu’on est entre aïkidokas complaisants, histoire de ne pas égratigner l'ego.
Dans nos dojos on sait pourquoi une technique fonctionne ou pas et on est capable de l'expliquer. Et en général la raison n'est pas tant technique que parce que les conditions ne sont pas réunies.
D’ailleurs lors des « stages » des fédérations c’est très révélateur : comme on pratique avec des partenaires qu’on ne connaît pas, la complaisance n’étant plus forcément de mise il est fréquent de constater que les techniques ne fonctionnent plus.

Il est surprenant que ces pratiquants acceptent cet état de fait sans s’interroger. Combien d’aïkidokas se posent ils des questions en remettant en cause la pratique qui leur a été enseignée ? En général ils considèrent que c'est parce qu'ils n'ont pas encore un niveau suffisant. Mais en fait toute leur vie ils attendront un niveau qui ne viendra jamais puisque la cause est d'ordre pédagogique et souvent liée à une approche occidentale.



N’est-ce pas aussi pour cela que l’aïkido paraît aux non pratiquants, inefficace ou apparentée à une chorégraphie ?
Tout à fait. Le plus paradoxal c’est que beaucoup de pratiquants eux-mêmes ne croient pas en ce qu’ils font. Mais chemin faisant ils ont fini quand même par y trouver leur compte, même s’ils ignorent que 90 % de l’aïkido ne leur a jamais été enseigné.
La TV couleur ne manque pas aux indiens d’Amazonie puisqu’ils en ignorent l’existence.
Chacun est libre, y compris de vouloir pratiquer l’aïkido et faire tout son contraire.


En quoi l’aïkido enseigné selon votre approche constitue t - il aussi un art de vivre et une philosophie ?
Ainsi qu’évoqué, savoir placer son corps dans un certain contexte apprend à tenir compte de son environnement et ceux qui le constituent. Savoir apprécier une situation, évaluer les éléments d’un conflit et gérer sans violence conduisent à un plus au quotidien.
Ce n’est pas la technique qui fera de vous un vainqueur mais bien votre capacité à résoudre le problème en amont et c’est valorisant.


Revenons sur le qualificatif de « traditionnel » revendiqué aussi par d’autres clubs. En quoi le votre se distingue t-il ?
C’est fondamental de bien comprendre nos différences.
D’abord on ne pratique pas dans un club de consommateurs ayant payé une cotisation mais dans un dojo ou l’on recherche la voie.

Chacun doit y connaître sa place exacte. Notre dojo répond au concept oriental « un maître un dojo ».

Le tokonoma y rappelle le fondateur et son enseignement, que le maître du dojo s’engage à transmettre.
Nous veillons à ne pas faire un aïkido "local", un aïkido franco-français n'est pas l'Aïkido.
C'est pourtant ce que l'on voit fréquemment dans notre pays, quand on ne voit pas se développer un aïkido "sportif", à l'opposé des bases de l'aïkido.
Dans les clubs on trouve un président, un secrétaire, un trésorier. C'est normal puisqu'ils ont généralement des structures associatives. Mais ces fonctions peuvent se chevaucher dans la pratique et ça peut être préjudiciable au bon fonctionnement d’un dojo traditionnel. Nous on y préfère les termes uchi deshi, sampaï, kohaï, dohaï, etc.
Dès le 1er jour de pratique, nos T aïkidokas apprennent à transmettre ; le but de notre pratique est la recherche de l’autonomie et cette notion est omniprésente.

Tous ces aspects nous distinguent des clubs franco-français, à nos yeux incompatibles avec l’esprit de l’Aïkido et du Taïkido.

Bien évidemment, notre dojo n’est pas seul en France à défendre ces concepts mais ça n’est pas la majorité, malheureusement.
Chacun est libre de ses choix mais il faut savoir ce qu'on veut.
Tous droits réservés

13.2.11

Créer son dojo traditionnel

Ce qu'il faut savoir avant toute chose

Au fil du temps vous avez acquis des qualités d’autonomie et c’est du reste pourquoi vous souhaitez créer votre propre dojo traditionnel.
La création d’une salle d’arts martiaux doit répondre à de nombreuses normes imposées par la réglementation et doit forcément se situer dans un bâtiment.
Parce que vous n’avez pas de tonton en Amérique et que vous ne disposez pas de gros capitaux personnels vous allez vraisemblablement devoir solliciter des créneaux dans des installations communales.
Cela signifie que vous allez être appelé à caresser dans le sens du poil les élus locaux et leurs services des sports.
Même si vous avez constitué avec soin un dossier « béton » et quelques soient les arguments positifs qu’il contient vous n’obtiendrez gain de cause que si « les politiques » le veulent bien.
C’est ainsi en France.
Si vous n’avez pas de réseau de relations et ne connaissez personne ou si vous ne vous adressez pas à la bonne personne (une de celles qui tirent les ficelles), votre démarche pourra vite se transformer en parcours du combattant et les arguments qu’on vous opposera seront toujours les mêmes, récurrents :
Ce que vous allez entendre :
- "tous les créneaux sont déjà attribués". En vérité : chacun sait que toutes les communes gardent en réserve quelques créneaux mais qu’ils attribuent virtuellement à une discipline, souvent le judo (pratique puisqu’il y a du judo partout).
- "il y a déjà une ou des activités similaires dans la commune ou dans la région". En vérité vos interlocuteurs ne connaissent rien de votre discipline et du reste ils s’en moquent éperdument.
- "on ne veut pas de concurrence entre les clubs (d’aïkido)". En vérité ça les gêne pas qu’il y ait 4 clubs de foot, 3 de natation etc.
- "vous n’avez pas de diplôme franco-français". En vérité : et pour cause, l’aïkido étant un art martial japonais, il n’y a pas plus stupide que de délivrer un diplôme français répondant à des normes françaises…qui peut très bien avoir été délivré par un non pratiquant de la discipline…Aurait-on idée de délivrer un diplôme de capacité à un artiste peintre, un sculpteur, un musicien…
- "vous n’appartenez pas à une fédération franco-française".  En vérité : et pour cause puisque c’est un art contraire aux notions sportives (dixit le fondateur de l’aïkido) et de surcroît sans compétition.

Lorsqu’un art ne peut pas s’exprimer dans sa diversité, ça interpelle

Cela rappelle aussi certains systèmes autoritaires en mémoire en France et dans d’autres pays que l‘on dénonce journellement…histoire de détourner le regard de ce qui se passe chez nous.

Pour créer son dojo, il faudra donc se montrer téméraire et volontaire sans pour autant paraître arrogant, ce qui peut arriver si vous êtes doté de beaucoup d’enthousiasme.
Un autre « détail » qu’il faut savoir : si vous venez d’une autre région que celle où vous vous apprêtez de monter un dojo, vérifiez avant quel accueil est susceptible de vous être fait (sauf si vous venez de province et vous installez en sur Paris).
Il faudra souvent taire que vous venez de Paris ou de la région parisienne si vous vous trouvez maintenant en province car beaucoup de provinciaux sont affublés (à tort) de complexes d’infériorité par rapport aux habitants des grandes métropoles et vous serez taxé d’emblée d’arrogance.
Enfin, faites vous à l’idée que le rythme pour prendre des décisions n’est pas forcément celui auquel vous êtes habitué si vous viviez auparavant à Paris…
Pour que votre projet finisse par s’emboîter, il faudra peut-être patienter de nombreux mois, voir des années.
Bon courage…