Quelque soit la discipline QUE L'ON CHOISIT, il y a des règles
auxquelles on doit se conformer. Avoir choisi telle discipline plutôt qu'une
autre est aussi une forme de liberté.
L'aïkido comporte de nombreuses règles qui ont toutes leur raison
d'être, même si elles ne sont pas immuables et peuvent être adaptables aux
particularités de chaque dojo (nombre de pratiquants, environnement local,
cadre matériel, etc.) .
Mais en aucun cas ça n'est à l'élève d'adapter l'étiquette à sa
convenance, qui plus est s'il débute dans la discipline (d'ailleurs quelle
qu'elle soit).
La transmission traditionnelle s'effectue de maître à élève et les
anciens (les sempaï) doivent également participer au respect des règles.
Généralement, celles-ci sont transmises par voie orale où s'apprennent
en observant.
Elles sont souvent disponibles sous forme écrite ou affichées dans les dojos
quand c'est possible.
Faut-il encore que le pratiquant se donne la peine de les consulter, ce
qui n'est pas le cas lorsque celui-ci refuse délibérément de les adopter.
Un tel comportement met en danger la cohésion du dojo, nuit à l'étude des
pratiquants sincères et est susceptible de discréditer le professeur.
La question se pose alors d'accepter au sein du dojo un individu
incapable de se plier aux règles de la discipline (qu'il a pourtant choisie) et
il ne faut pas hésiter à s'en séparer si son attitude égocentrique est répétée.
Rappelons que l'aïkido est un miroir, il ne change pas les gens mais
peut amplifier aussi bien les qualités que les travers.
L'aïkido est accessible à tous mais ne convient pas à tout le monde.
Dénaturer ses règles conduirait à faire autre chose que de l'aïkido, ce
qui n'est pas acceptable.
Cette réflexion vaut pour tout enseignement.
Pour rappel : http://aikido.montlucon.free.fr/wa_files/Etiquette_20aikido_2024_6_13.pdf
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