Le 1er est un
consommateur qui se rend au gymnase comme il se rendrait chez le boulanger, le
second assume véritablement son rôle d'aïkidoka et n'hésite pas à prendre en
charge des tâches liées au fonctionnement du dojo.
Les rôles n'étant pas
les mêmes, les places dans la hiérarchie du dojo ne sont pas les mêmes non
plus.
Etre uchi deshi (assistant
du prof) mène vers l'autonomie et cela passe par l'apprentissage des
différentes tâches y compris celles qui sont ingrates ou administratives car elles sont toutes formatrices.
Beaucoup se trouvent toujours de bonnes raisons pour ne pas faire plutôt que d'entreprendre, quelques exemples :
- je paie donc je viens uniquement pour recevoir et non pour donner
- je ne serai pas compétent...
- d'autres sont là pour ça ou
- d'autres le feront mieux que moi...etc.
Autant de prétextes qui sont à l'opposé des concepts d'un dojo traditionnel où chacun doit participer au fonctionnement du dojo en optimisant ses compétences.
Certains ont peu de compétences mais savent les exploiter à 100 %.
Ils sont plus méritants que ceux que le destin leur en ont offert davantage mais ne les utilise pas.
Un bon professeur sait aussi évaluer cela et en tient compte dans la place qu'il attribue aux pratiquants dans la hiérarchie du dojo.
Dans un dojo
traditionnel le sens du terme "do" passe aussi par ces réflexions.
Retrouvez ici quelques pages expliquant la hiérarchie au sein d'un dojo traditionnel
Retrouvez ici quelques pages expliquant la hiérarchie au sein d'un dojo traditionnel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire