Dans un dojo traditionnel on fait appel à l'ensemble des pratiquants,
chacun ayant des qualités différentes et
souvent inutilisées. Chacun à donc un rôle à jouer, y compris pour assurer la
promotion de notre activité.
Personne n'a de privilège mais tout le monde a par contre des devoirs. Il
ne suffit pas de s'acquitter de sa cotisation, celle-ci ne correspondant qu'aux
frais de fonctionnement du "club" et non à une quelconque rémunération.
La première des obligations morales auxquelles s'engage un adhérent est
de faire un effort d'assiduité. Bien que ce phénomène tende à se généraliser, il
n'y a rien de plus démotivant pour un responsable d'association que de voir les
effectifs s'émietter au fil des semaines et des mois.
Ce ressenti négatif est encore plus intense pour le professeur, qui très souvent à pour seul but la transmission et le partage de son savoir et nullement un intérêt financier quelconque
On dit que "c'est la génération zapping" qui génère ce comportement mais il n'y a aucune raison de s'en satisfaire.
On dit que "c'est la génération zapping" qui génère ce comportement mais il n'y a aucune raison de s'en satisfaire.
Il s'agit en fait d'un manque de politesse et de savoir vivre.
Si l'on a choisit pour discipline l'aïkido, on se doit d'en respecter
les règles. La fidélité, le respect du professeur, du dojo et de la discipline sont
les toutes premières notions que doit posséder un authentique pratiquant.
Les indécis et ceux qui ne savent pas pourquoi ils sont là n'ont rien à faire dans un dojo d'aïkido
traditionnel.
L'aïkido ne
convient pas à tout le monde.
En acceptant
n'importe qui dans son dojo parce qu'il recherche le nombre plus que la
qualité, le professeur s'engage sur la voie du n'importe quoi et sera vite dépossédé
du type d'enseignement qu'il souhaite transmettre.
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