19.9.15

Quand de prétendus shihan à la grosse tête deviennent ingrats

Les professeurs ayant créé leur propre organisation ou "école" revendiquent pratiquement toujours la transmission d'un maître, de préférence japonais et le plus proche possible du fondateur de l'aïkido sur le plan de la filiation. Par exemple Tamura, Saïto, Hikitsuchi, Tohei, Nocquet, Tissier, Gosio Shioda, Noro, etc.
Mais il y a des exceptions.
Certains n'évoquent jamais leur filiation, comme s'ils détenaient miraculeusement leurs connaissances ou directement de feu Ô sense
i.
Une autre raison peut être tout simplement d'avoir pioché dans l'enseignement de multiples maîtres anciens élèves de Ueshiba afin de créer leur propre style constitué d'un melting pot d'approches et de techniques.
Certains flous sont parfois savamment entretenus, comme s'il était honteux d'admettre être redevable de plusieurs maîtres.
De nos jours compte tenu du foisonnement des livres, des vidéos, des documents présents sur internet et des revues facilement accessibles par tout le monde, il est facile de trouver la documentation recherchée pour adapter la discipline à nos préférences.
Certains de ces aïkidoka ayant créé leur propre courant (pratiquants au minimum de 3e génération après Ô sensei) peuvent pourtant se révéler "géniaux" et séduire de nombreux pratiquants.
L'aïkido comporte des techniques qui existaient avant Ueshiba. De nombreux autres maîtres les ont également utilisées dans leurs écoles (ryu) en les adaptant à leur morphologie, leurs recherches, leurs buts et selon leur génie créatif.
C'est pas nouveau, il est plus facile d'exploiter le terme "aïkido" que de créer un nouveau nom qui sera forcément moins porteur.
C'est pourquoi on observe de très nombreuses tendances ou courants, en France comme partout dans le monde.



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