ça fait bien marrer les dojos qui affichent sur leur site internet
"l'aïkido un art de vivre, une philosophie" alors que ces aspects ne
sont pas abordés dans leur enseignement et que - plus grave - certains
professeurs se comportent exactement à l'inverse dès qu'ils ont quitté
le périmètre des tatamis.
En tout état de cause ils ne peuvent
transmettre ce qu'on ne leur a pas enseigné, ce qui est le cas la
plupart du temps. A cela s'ajoute que bien peu de pratiquants sont aptes à adopter et appliquer la philosophie humaniste de Me Ueshiba Morihei.
Quand on martèle que la société n'est pas faite de bisounours et qu'on
se doit d'adopter une attitude de redresseur de tort ou "punitive" (voir
potentiellement destructrice) on est bien loin des concepts de Ô
sensei.
Les exemples ne manquent pas où les actes discréditent les
discours mais tant qu'il y aura des incompétents d'un côté et de l'autre
les gogos pour faire marcher le fonds de commerce, les clubs ont
encore de bons jours devant eux...
Il ne suffit pas de répéter bêtement ce qu'on a lu ou entendu, faut il être à la hauteur de mettre en application.
Cela vaut pour les paroles comme pour les techniques. Je crois que
c'est Me Tamura qui disait "volez moi la technique" et il ne disait pas
de la copier. Cela signifie qu'il faut se la réapproprier, tout comme
l'esprit de l'aïkido dont on doit s'imprégner.
On est bien loin de
tout cela dans la plupart des dojos ou l'on observe souvent des
singeries grotesques répétant les paroles entendues et mimant ce qui a
été vu.
La course à la multiplication des clubs n'est pas un gage
de qualité, de même que le nombre d'adhérents. Cela arrive parfois mais
c'est très rare.
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