29.8.15

Philosophie ou art de combat, tous les pratiquants ne sont pas aptes

Certains "maîtres d'aïkido" ayant créé leur propre structure (généralement hors fédérations) tiennent des discours philosophiques s'apparentant à ceux tenus par des gourous ou des chefs religieux. Ils prétendent parfois reproduire les pensées du fondateur Me Ueshiba Morihei, tout en oubliant ou en niant que ce dernier avait appartenu à différentes sectes et qu'il avait eu un parcours qui lui était propre.

A l'autre bout du paysage, certains autres "maîtres" font totale abstraction du message humaniste sensé être contenu dans l'aïkido. Soit parce qu'ils n'y sont pas sensibles, soit parce que seul l'aspect martial et technique les intéresse. D'ailleurs ce n'est pas toujours un choix mais simplement une incapacité d'appréhender l'ensemble des composantes de cet art difficile et complexe qu'est l'aïkido.

Compte-tenu de la multitude d'approches existantes, chaque pratiquant devrait pouvoir choisir quel aspect il entend plus ou moins étudier et développer.

C'est ce qui se passe généralement dans les dojos mais ce n'est pas le cas dans certaines écoles où soit l'on vous martèle que la technique n'est pas importante, soit qu'il est tout fait pour vous discriminer si vous souhaitez une pratique "non violente" qualifiée de "bisounours" par des ignorants, des incompétents ou des intolérants sectaires.

A moins d'être une brute épaisse (il y en a) il est intéressant pour tout professeur de savoir où l'on se situe quant au type d'approche.

 

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