31.8.15

Ecole traditionnel ou structure au fonctionnement sectaire ?

Dans certaines écoles "traditionnelles" d'aïkido, des pratiquants sont prêts à vendre leur âme pour plaire à leur maître, acquérir son estime et obtenir des grades. Avec leur gueule de faux témoin, ils n'hésitent pas à dénoncer les têtes qui dépassent et faire de la lèche, tout en jouant les frères chaleureux sur les tatamis ou lors des stages.

Bien dressés et quasi lobotomisés par les discours de "leurs gourous", ils sont mandatés (ou parfois manipulés à leur insu), pour faire appliquer les règles mises en place sous couvert de traditions qui n'ont en fait pour seul but que de protéger le maître-gourou et ses prérogatives, ainsi que la structure pyramidale mise en place sur le modèle des sectes.
Ces pions (parfois qualifiés d'uchi deshi) ont pour principale "qualité" de pouvoir entièrement se soumettre au maître-gourou. Peu importe le niveau de maîtrise de l'aïkido pourvu qu'il soit apte à protéger le maître-gourou, le fonctionnement du club-dojo et qu'il soit capable de vanter le système pyramidal, celui-ci facilitant la prolifération des clubs - décrits non sans humour comme "dojos autonomes" - et de leurs petits soldats.
Dans ce type de structures (évidemment construites en marge des fédérations) les grades et les ceintures noires sont distribuées à tout va non pas en fonction de l'engagement, du parcours ou de la maîtrise de la discipline mais en reconnaissance "de l'œuvre" accomplie pour le maître-gourou et sa secte, appelée pudiquement "école".
Il est évident que ce système de grades étant particulièrement subjectif (aucun jury), les anomalies criantes sont pléthores, voulues, et encouragent les coups tordus.
Les exemples sont nombreux et poussent parfois au rire pour un observateur extérieur averti.
 
  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire