Bien dressés
et quasi lobotomisés par les discours de "leurs gourous", ils sont mandatés
(ou parfois manipulés à leur insu), pour faire appliquer les règles mises en
place sous couvert de traditions qui n'ont en fait pour seul but que de
protéger le maître-gourou et ses prérogatives, ainsi que la structure
pyramidale mise en place sur le modèle des sectes.
Ces pions
(parfois qualifiés d'uchi deshi) ont pour principale "qualité" de
pouvoir entièrement se soumettre au maître-gourou. Peu importe le niveau de
maîtrise de l'aïkido pourvu qu'il soit apte à protéger le maître-gourou, le
fonctionnement du club-dojo et qu'il soit capable de vanter le système
pyramidal, celui-ci facilitant la prolifération des clubs - décrits non sans
humour comme "dojos autonomes" - et de leurs petits soldats.
Dans ce type
de structures (évidemment construites en marge des fédérations) les grades et
les ceintures noires sont distribuées à tout va non pas en fonction de
l'engagement, du parcours ou de la maîtrise de la discipline mais en
reconnaissance "de l'œuvre" accomplie pour le maître-gourou et sa
secte, appelée pudiquement "école".
Il est
évident que ce système de grades étant particulièrement subjectif (aucun jury),
les anomalies criantes sont pléthores, voulues, et encouragent les coups
tordus.
Les exemples
sont nombreux et poussent parfois au rire pour un observateur extérieur averti.
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