Ceci étant, les clubs des fédérations, bien que viscéralement
concurrentes depuis des décennies, sont sur la même longueur d'onde quand il
s'agit de faire barrage au développement des dojos traditionnels : interventions
auprès des élus pour empêcher ou limiter les créneaux dans les salles
communales, plagiat d'argumentaires, appuis de différents réseaux parallèles,
etc.
Chacun sait qu'à moins de jouir de capitaux privés, le budget d'un dojo
qui démarre est très limité. Il ne peut donc investir dans une publicité afin
de se faire connaître.
Le poids des fédérations qui ont essaimé leurs clubs partout en France
est un handicap pour ceux qui veulent être libres et pratiquer l'aïkido tel
qu'il a été conçu (un maître un dojo).
Le propre d'un art, fut-il martial, n'est-il pas de pouvoir offrir la
possibilité d'évoluer selon sa capacité créatrice ?
Cela n'est possible que si le pratiquant suit l'enseignement d'un
maître et n'est pas formaté et assujetti à un catalogue, notamment technique.
Un pratiquant d'aïkido a t-il vraiment la liberté de choisir où qu'il
se trouve ?
Comme nous le constatons en tous domaines, les tentatives d'hégémonies
existent aussi en aïkido. La diversité des approches devrait être considérée comme
une richesse pour tous ainsi que pour la discipline, alors qu'elle est muselée afin
de satisfaire des egos, voir parfois des intérêts financiers.
Ces déviances sont essentiellement dues au système franco-français que nous refusons, comme de plus en plus de pratiquants en recherche d'un aïkido authentique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire