20.8.09
3.8.09
Règles de base et Etiquette d'un dojo traditionnel d'Aïkido
Comme dans toute discipline, mais particulièrement en aïkido puisqu’il est art, martial, traditionnel et japonais, il convient de respecter les règles qui l’ont vu naître sous peine de le voir disparaître.
Ces règles sont regroupées sous le terme « d’étiquette » et « de bases ».
Lorsqu’on veut s’inscrire dans un dojo d’aïkido, cela implique d’accepter ces règles faute de quoi il faut aller faire autre chose que de l’aïkido.
On ne peut feindre d’accepter une partie des règles afin de tirer profit d’une partie de l’enseignement et rejeter certains aspects qui ne plaisent pas.
L’aïkido est un tout, au demeurant d’origine orientale, et ses origines remontent à plus d’un siècle…
Personne de sérieux n’aurait l’idée saugrenue de réinventer la roue.
Parmi les règles d’étiquette figure la notion de « nichi jo no taïdo » que l’on peut traduire par « attitude et comportement d’un aïkidoka dans la vie quotidienne ».
En effet à quoi servirait d’étudier l’aïkido, qui est aussi un art de vivre et une philosophie, si l’on se comportait à l’opposé de ce qui est enseigné dès qu’on a quitté le périmètre physique du dojo (généralement situé dans un gymnase).
La toute première règle, du reste évidente quelque soit la discipline pratiquée, est le respect du professeur et de la discipline, qui doit commencer par la plus élémentaire courtoisie.
On ne peut pas manifester un semblant de respect à l’intérieur du dojo et agir complètement différemment dans des actes liés à la vie du dojo (ou du club) sous prétexte qu’ils ne se situent plus dans le contexte physique du gymnase.
Il n’est pas acceptable de la part d’un aïkidoka, pas plus d’ailleurs que d’un membre de club associatif :
- qu’il passe son temps à saper l’enseignement du professeur par des délires exprimés par messagerie électronique ou téléphone auprès des autres élèves et alors même que les cours n’ont plus lieu en raison des congés d’été (par exemple).
- qu’il désavoue la gestion de son dojo
- qu’il remette en cause les orientations de son enseignement
- qu’il remette en cause sa méthode pédagogique
- qu’il emploie des termes à caractère diffamant et/ou dilatoire
- qu’il remette systématiquement en cause le fonctionnement et le concept traditionnels du dojo
- qu’il veuille transformer le dojo en club sportif, en totale opposition avec l’aïkido.
- qu’il veuille imposer à l’ensemble (y compris le prof) ses visions personnelles en prétextant qu’elles sont issues d’une réflexion « démocratique » alors que personne n’a jamais exprimé et encore moins confirmé ses arguties.
- qu’il s’oppose à toute réunion proposée dans le cadre d’un dojo traditionnel (incluant libres réflexions et convivialité) ainsi qu’à l’utilisation d’un « forum » créé sur Internet par le responsable du dojo (non sans prise de risques), outil dédié à la libre expression de chacun...
- qu’il tente de mettre en place une soit disant hiérarchie décisionnelle en contradiction avec la conception d’un dojo composé d’uchi deshi, sempaï, kohaï...
- qu’il invective son professeur afin qu’il suive une formation en bureautique (!)
- qu’il veuille se créer un pouvoir de décisions et autres prérogatives sous couvert de son interprétation personnelle du terme « président d’association », alors qu'il n'est en fait "que" "co-président de section" d’association sportive « multisports » et que le contenu de sa tâche avait été préalablement défini comme étant uniquement de représenter sa section au sein de l'association et auprès des différentes instances municipales).
- qu'il se soit attribué un monopole de contacts extérieurs en tentant d'écarter tout autre membre du dojo, y compris le professeur son responsable.
- qu’il entreprenne des démarches engageant le dojo sans même en avoir informé le professeur et l’ensemble des membres, et encore moins fait participé qui que ce soit dans ses projets personnels, non représentatifs de ceux du dojo et en opposition totale d'une démarche consensuelle qui a toujours guidé notre dojo.
- qu’il s’octroie des titres et/ou qu’il usurpe la fonction du professeur alors qu’il n’a que très peu d’expérience dans la discipline (par exemple à peine 2 ans, c’est pratiquement zéro eu égard à la complexité de l’aïkido qui se veut « discipline de toute une vie ») et qu’il est fermé à toute culture orientale, berceau de l’aïkido.
- qu’il invente et publie des scénarios qui décrivent son professeur sous des traits de personnages particulièrement antipathiques et insultants, évoquant pêle-mêle des épisodes d’Histoire tragique espagnole, le management moderne, les associations sportives…
- qu’il utilise pour cela un ton et des termes ironiques voir sarcastiques particulièrement irrespectueux se situant au niveau des égouts et incitant au "lynchage" du responsable du dojo. En employant "la 3e personne" il fait du reste preuve d'une particulière lâcheté.
- qu’il manifeste une attitude et un comportement visant à créer conflits et dysharmonies
- qu’il conteste pendant les cours et même et surtout en dehors des cours "l’autorité" du professeur
- qu’il veuille transformer en débats toutes décisions du professeur (!)
- qu’il réclame communication des codes d’accès aux différents sites Web du dojo alors qu’il n’a aucune compétence technique pour en gérer les pages et encore moins les connaissances pour en gérer les contenus (fantasme d’en contrôler les substances ?)
- qu’il demande (afin d’en revendiquer la paternité ?) la dépersonnalisation (donc l’anonymat) des médias réalisés par le responsable du dojo et mis en ligne gratuitement afin de promouvoir l’aïkido, le dojo et l'association.
- qu’il tente d’introduire en permanence des notions technocratiques incompatibles avec un art traditionnel.
- qu’il perturbe fréquemment les cours et l’attention des élèves, par des commentaires ou "plaisanteries" déplacés alors que le professeur est en train d’expliquer.
- qu’il témoigne d’un grossier manque de tact lors de la publication d’un article dans la revue de l’association.
- qu’il se substitue fréquemment au professeur présent alors qu’il n’en a nullement été mandaté, faisant ainsi « un cours dans le cours », que ses compétences ne le lui permettent absolument pas et alors que c’est totalement contraire à l’étiquette.
- qu’il encourage (pour ne pas dire harcèle) un groupe d’élèves choisis par lui, à le suivre dans ses délires, voulant créer par là des doutes puis une scission destructrice au sein du dojo ainsi qu'une dégradation de l'ambiance, qui a toujours été jusqu'à ce jour excellente et conviviale.
- par là, qu’il s’acharne à détruire la bonne image du dojo, acquise au fil de ses 11 années d’existence. Cette image a du reste été renforcée dernièrement du fait de la participation du dojo à plusieurs manifestations populaires à succès tant dans la ville qu’à l’intérieur d’établissement scolaire.
En conclusion il n’échappera à personne - même ne connaissant rien à l’univers de l’aïkido - que la présence d’un tel personnage (le terme d'aïkidoka devenant impropre) manifestant autant « d’erreurs » (de perversités serait plus approprié) ne pourrait être accepté dans un club et encore moins dans un dojo d'aïkido, même et surtout s’il n’était que membre non pratiquant ce qui serait un comble et hérésie.
Si l’on se réfère aux 7 plis du hakama représentant les vertus du budo, son port est inapproprié pour des personnages affichant un tel profil !
On peut aussi s’interroger sur les véritables motivations de quelqu’un qui persisterait à s’incruster dans un club après avoir formulé autant de griefs envers son professeur et son dojo, d’autant plus quand on sait qu’il y a pléthores de clubs d’aïkido dans les environs...
Un aïkidoka doit étudier et pratiquer en s'efforçant de créer une ambiance harmonieuse car un dojo doit être un espace privilégié où aucun conflit ne saurait être toléré, pas plus que dans les prolongements entraînés par la gestion du dojo.
C’est aux antipodes des intrigues que certains voudraient infliger à la communauté et dont personne n’a que faire et c’est aussi le chemin le plus sûr pour conduire à l’auto bannissement ; chacun est libre de scier la branche sur laquelle on est assis, mais quelle stupidité et quel gâchis !
Chacun est libre de partir s'il n'est pas d'accord.
Il y a les gens avec qui on peut partager et d'autres avec qui on n'a rien à faire.
« En signant la fiche d'inscription annuelle, on s'engage à adhérer à l'ensemble du présent règlement.
Il est complété par un ensemble de règles appelées "Etiquette" liées à notre discipline. »
« Le non respect du règlement intérieur et/ou de « l’étiquette » expose à une exclusion temporaire ou définitive »
« …le Responsable du dojo peut prononcer l’exclusion définitive et immédiate de tout membre qui aurait manqué aux règles d’éthique relatives à la pratique de la discipline ou qui aurait eu un comportement, une attitude ou des propos déplacés … »
« art. 3 - Le dojo n'est pas un lieu où s'expriment les conflits personnels, mais un endroit où l'on trouve la possibilité de travailler de manière constructive afin de se bâtir soi-même. Toute personne troublant la sérénité du dojo sera priée de changer d'attitude ou de s'en aller. »
« art.10 - « …Il n'y a aucune place pour la contestation dans le dojo, bien que le pratiquant soit encouragé à développer sa propre vision...En cas de désaccord, le pratiquant garde l'entière liberté de partir. »
« art.32 - « …On ne perturbe pas le cours par des bavardages, c'est souvent inutile, même dans le cadre d'une explication : un geste juste suffit. »
Ces règles sont regroupées sous le terme « d’étiquette » et « de bases ».
Lorsqu’on veut s’inscrire dans un dojo d’aïkido, cela implique d’accepter ces règles faute de quoi il faut aller faire autre chose que de l’aïkido.
On ne peut feindre d’accepter une partie des règles afin de tirer profit d’une partie de l’enseignement et rejeter certains aspects qui ne plaisent pas.
L’aïkido est un tout, au demeurant d’origine orientale, et ses origines remontent à plus d’un siècle…
Personne de sérieux n’aurait l’idée saugrenue de réinventer la roue.
Parmi les règles d’étiquette figure la notion de « nichi jo no taïdo » que l’on peut traduire par « attitude et comportement d’un aïkidoka dans la vie quotidienne ».
En effet à quoi servirait d’étudier l’aïkido, qui est aussi un art de vivre et une philosophie, si l’on se comportait à l’opposé de ce qui est enseigné dès qu’on a quitté le périmètre physique du dojo (généralement situé dans un gymnase).
La toute première règle, du reste évidente quelque soit la discipline pratiquée, est le respect du professeur et de la discipline, qui doit commencer par la plus élémentaire courtoisie.
On ne peut pas manifester un semblant de respect à l’intérieur du dojo et agir complètement différemment dans des actes liés à la vie du dojo (ou du club) sous prétexte qu’ils ne se situent plus dans le contexte physique du gymnase.
"Dans un dojo chacun doit connaître sa place exacte. Pour chaque être, connaître sa place, c'est se connaître soi-même....et les tricheurs sont rapidement identifiés.
Par le respect de cette règle, l'homme peut s'élever.
Il y a une hiérarchie naturelle dans tous les domaines : famille, armée, religions, etc. et bien sur dans le monde du budo : maître, disciple, sempaï, kohaï, dohaï, hauts gradés, débutants, âgés et jeunes…
L'étiquette consiste à déterminer, cas par cas, le juste équilibre.
L'observation de ces règles est la condition de l'équilibre et de la survie des sociétés"
Il n’est pas acceptable de la part d’un aïkidoka, pas plus d’ailleurs que d’un membre de club associatif :
- qu’il passe son temps à saper l’enseignement du professeur par des délires exprimés par messagerie électronique ou téléphone auprès des autres élèves et alors même que les cours n’ont plus lieu en raison des congés d’été (par exemple).
- qu’il désavoue la gestion de son dojo
- qu’il remette en cause les orientations de son enseignement
- qu’il remette en cause sa méthode pédagogique
- qu’il emploie des termes à caractère diffamant et/ou dilatoire
- qu’il remette systématiquement en cause le fonctionnement et le concept traditionnels du dojo
- qu’il veuille transformer le dojo en club sportif, en totale opposition avec l’aïkido.
- qu’il veuille imposer à l’ensemble (y compris le prof) ses visions personnelles en prétextant qu’elles sont issues d’une réflexion « démocratique » alors que personne n’a jamais exprimé et encore moins confirmé ses arguties.
- qu’il s’oppose à toute réunion proposée dans le cadre d’un dojo traditionnel (incluant libres réflexions et convivialité) ainsi qu’à l’utilisation d’un « forum » créé sur Internet par le responsable du dojo (non sans prise de risques), outil dédié à la libre expression de chacun...
- qu’il tente de mettre en place une soit disant hiérarchie décisionnelle en contradiction avec la conception d’un dojo composé d’uchi deshi, sempaï, kohaï...
- qu’il invective son professeur afin qu’il suive une formation en bureautique (!)
- qu’il veuille se créer un pouvoir de décisions et autres prérogatives sous couvert de son interprétation personnelle du terme « président d’association », alors qu'il n'est en fait "que" "co-président de section" d’association sportive « multisports » et que le contenu de sa tâche avait été préalablement défini comme étant uniquement de représenter sa section au sein de l'association et auprès des différentes instances municipales).
- qu'il se soit attribué un monopole de contacts extérieurs en tentant d'écarter tout autre membre du dojo, y compris le professeur son responsable.
- qu’il entreprenne des démarches engageant le dojo sans même en avoir informé le professeur et l’ensemble des membres, et encore moins fait participé qui que ce soit dans ses projets personnels, non représentatifs de ceux du dojo et en opposition totale d'une démarche consensuelle qui a toujours guidé notre dojo.
- qu’il s’octroie des titres et/ou qu’il usurpe la fonction du professeur alors qu’il n’a que très peu d’expérience dans la discipline (par exemple à peine 2 ans, c’est pratiquement zéro eu égard à la complexité de l’aïkido qui se veut « discipline de toute une vie ») et qu’il est fermé à toute culture orientale, berceau de l’aïkido.
- qu’il invente et publie des scénarios qui décrivent son professeur sous des traits de personnages particulièrement antipathiques et insultants, évoquant pêle-mêle des épisodes d’Histoire tragique espagnole, le management moderne, les associations sportives…
- qu’il utilise pour cela un ton et des termes ironiques voir sarcastiques particulièrement irrespectueux se situant au niveau des égouts et incitant au "lynchage" du responsable du dojo. En employant "la 3e personne" il fait du reste preuve d'une particulière lâcheté.
- qu’il manifeste une attitude et un comportement visant à créer conflits et dysharmonies
- qu’il conteste pendant les cours et même et surtout en dehors des cours "l’autorité" du professeur
- qu’il veuille transformer en débats toutes décisions du professeur (!)
- qu’il réclame communication des codes d’accès aux différents sites Web du dojo alors qu’il n’a aucune compétence technique pour en gérer les pages et encore moins les connaissances pour en gérer les contenus (fantasme d’en contrôler les substances ?)
- qu’il demande (afin d’en revendiquer la paternité ?) la dépersonnalisation (donc l’anonymat) des médias réalisés par le responsable du dojo et mis en ligne gratuitement afin de promouvoir l’aïkido, le dojo et l'association.
- qu’il tente d’introduire en permanence des notions technocratiques incompatibles avec un art traditionnel.
- qu’il perturbe fréquemment les cours et l’attention des élèves, par des commentaires ou "plaisanteries" déplacés alors que le professeur est en train d’expliquer.
- qu’il témoigne d’un grossier manque de tact lors de la publication d’un article dans la revue de l’association.
- qu’il se substitue fréquemment au professeur présent alors qu’il n’en a nullement été mandaté, faisant ainsi « un cours dans le cours », que ses compétences ne le lui permettent absolument pas et alors que c’est totalement contraire à l’étiquette.
- qu’il encourage (pour ne pas dire harcèle) un groupe d’élèves choisis par lui, à le suivre dans ses délires, voulant créer par là des doutes puis une scission destructrice au sein du dojo ainsi qu'une dégradation de l'ambiance, qui a toujours été jusqu'à ce jour excellente et conviviale.
- par là, qu’il s’acharne à détruire la bonne image du dojo, acquise au fil de ses 11 années d’existence. Cette image a du reste été renforcée dernièrement du fait de la participation du dojo à plusieurs manifestations populaires à succès tant dans la ville qu’à l’intérieur d’établissement scolaire.
En conclusion il n’échappera à personne - même ne connaissant rien à l’univers de l’aïkido - que la présence d’un tel personnage (le terme d'aïkidoka devenant impropre) manifestant autant « d’erreurs » (de perversités serait plus approprié) ne pourrait être accepté dans un club et encore moins dans un dojo d'aïkido, même et surtout s’il n’était que membre non pratiquant ce qui serait un comble et hérésie.
Si l’on se réfère aux 7 plis du hakama représentant les vertus du budo, son port est inapproprié pour des personnages affichant un tel profil !
On peut aussi s’interroger sur les véritables motivations de quelqu’un qui persisterait à s’incruster dans un club après avoir formulé autant de griefs envers son professeur et son dojo, d’autant plus quand on sait qu’il y a pléthores de clubs d’aïkido dans les environs...
Un aïkidoka doit étudier et pratiquer en s'efforçant de créer une ambiance harmonieuse car un dojo doit être un espace privilégié où aucun conflit ne saurait être toléré, pas plus que dans les prolongements entraînés par la gestion du dojo.
C’est aux antipodes des intrigues que certains voudraient infliger à la communauté et dont personne n’a que faire et c’est aussi le chemin le plus sûr pour conduire à l’auto bannissement ; chacun est libre de scier la branche sur laquelle on est assis, mais quelle stupidité et quel gâchis !
Chacun est libre de partir s'il n'est pas d'accord.
Il y a les gens avec qui on peut partager et d'autres avec qui on n'a rien à faire.
« En signant la fiche d'inscription annuelle, on s'engage à adhérer à l'ensemble du présent règlement.
Il est complété par un ensemble de règles appelées "Etiquette" liées à notre discipline. »
« Le non respect du règlement intérieur et/ou de « l’étiquette » expose à une exclusion temporaire ou définitive »
« …le Responsable du dojo peut prononcer l’exclusion définitive et immédiate de tout membre qui aurait manqué aux règles d’éthique relatives à la pratique de la discipline ou qui aurait eu un comportement, une attitude ou des propos déplacés … »
« art. 3 - Le dojo n'est pas un lieu où s'expriment les conflits personnels, mais un endroit où l'on trouve la possibilité de travailler de manière constructive afin de se bâtir soi-même. Toute personne troublant la sérénité du dojo sera priée de changer d'attitude ou de s'en aller. »
« art.10 - « …Il n'y a aucune place pour la contestation dans le dojo, bien que le pratiquant soit encouragé à développer sa propre vision...En cas de désaccord, le pratiquant garde l'entière liberté de partir. »
« art.32 - « …On ne perturbe pas le cours par des bavardages, c'est souvent inutile, même dans le cadre d'une explication : un geste juste suffit. »
1.8.09
Technocratie et Tradition
Cet article est destiné à celui qui rêverait d’imposer un système personnel technocratique dans un dojo traditionnel, car pour nous technocratie est antonyme de tradition.
(Références à des définitions issues de Wikipedia)
"Mon père, y voulait que j'fais des études, parce qu'y voulait que j'suis technocrate. Parce qu'y disait, technocrate, c'est une nouvelle race de feignant ! Mon père y disait, technocrate, c'est des mecs que quand tu leurs poses une question, une fois ils ont fini de répondre, tu comprends plus la question que t'as posé. Mon père y disait, les technocrates, si on leurs donnerait le Sahara, dans 5 ans faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs." (L'étudiant, Coluche)
Tradition : « la tradition désigne la transmission continue d'un contenu culturel à travers l'histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial (du latin traditio, tradere, de trans « à travers » et dare « donner », « faire passer à un autre, remettre »). Cet héritage immatériel peut constituer le vecteur d'identité d'une communauté humaine. Dans son sens absolu, la tradition est une mémoire et un projet, en un mot une conscience collective : le souvenir de ce qui a été, avec le devoir de le transmettre et de l'enrichir ».
Technocrate : du grec technè (technique) et kratos (pouvoir).
1. Désigne une personne qui tire son pouvoir d'influence de la maîtrise de compétences techniques nécessaires à la décision politique.
2. Partisan de la technocratie. Personnage politique ou haut fonctionnaire qui agit, décide en fonction de données techniques ou économiques en tenant peu compte du facteur humain.
Comme le souligne Luc Rouban dans La fin des Technocrates ? " la définition du technocrate n'existe pas" dans la mesure où elle varie selon l'usage ou la fonction que l'on veut lui attribuer. Figure largement fantasmatique de l'ennemi de l'intérieur, le technocrate est rapidement devenu "l'antithèse du vrai pouvoir politique" (Rouban), tirant son influence de la maîtrise réelle ou supposée de connaissances techniques et non du suffrage universel. On lui reproche à la fois d'exercer un pouvoir illégitime, d'être lointain, indifférent, efficace mais impitoyable, ou dans une autre version, inefficace et péremptoire.
La maîtrise des ressources techniques nécessaires à l’action politique confère à l'administration, et à certains de ses membres en particulier, un pouvoir d'influence sur les choix collectifs. Le pouvoir de la technique (technè - kratos) est donc bien réel ; reste à en délimiter les contours et l'intensité.
En résumé un technocrate « de club » n’aura jamais sa place dans un dojo d’aïkido traditionnel.
(Références à des définitions issues de Wikipedia)
"Mon père, y voulait que j'fais des études, parce qu'y voulait que j'suis technocrate. Parce qu'y disait, technocrate, c'est une nouvelle race de feignant ! Mon père y disait, technocrate, c'est des mecs que quand tu leurs poses une question, une fois ils ont fini de répondre, tu comprends plus la question que t'as posé. Mon père y disait, les technocrates, si on leurs donnerait le Sahara, dans 5 ans faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs." (L'étudiant, Coluche)
Tradition : « la tradition désigne la transmission continue d'un contenu culturel à travers l'histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial (du latin traditio, tradere, de trans « à travers » et dare « donner », « faire passer à un autre, remettre »). Cet héritage immatériel peut constituer le vecteur d'identité d'une communauté humaine. Dans son sens absolu, la tradition est une mémoire et un projet, en un mot une conscience collective : le souvenir de ce qui a été, avec le devoir de le transmettre et de l'enrichir ».
Technocrate : du grec technè (technique) et kratos (pouvoir).
1. Désigne une personne qui tire son pouvoir d'influence de la maîtrise de compétences techniques nécessaires à la décision politique.
2. Partisan de la technocratie. Personnage politique ou haut fonctionnaire qui agit, décide en fonction de données techniques ou économiques en tenant peu compte du facteur humain.
Comme le souligne Luc Rouban dans La fin des Technocrates ? " la définition du technocrate n'existe pas" dans la mesure où elle varie selon l'usage ou la fonction que l'on veut lui attribuer. Figure largement fantasmatique de l'ennemi de l'intérieur, le technocrate est rapidement devenu "l'antithèse du vrai pouvoir politique" (Rouban), tirant son influence de la maîtrise réelle ou supposée de connaissances techniques et non du suffrage universel. On lui reproche à la fois d'exercer un pouvoir illégitime, d'être lointain, indifférent, efficace mais impitoyable, ou dans une autre version, inefficace et péremptoire.
La maîtrise des ressources techniques nécessaires à l’action politique confère à l'administration, et à certains de ses membres en particulier, un pouvoir d'influence sur les choix collectifs. Le pouvoir de la technique (technè - kratos) est donc bien réel ; reste à en délimiter les contours et l'intensité.
En résumé un technocrate « de club » n’aura jamais sa place dans un dojo d’aïkido traditionnel.
Libellés :
epa,
info bezons,
ista,
uchi deshi
14.6.09
Aïkido traditionnel & transmission
Transmission
L’aïkido traditionnel se transmet de maître à élève.
Dans un dojo chacun doit connaître sa place.
Pour comprendre l’aïkido il est nécessaire de s’intéresser à son contexte culturel : son historique, son origine orientale japonaise, sa nature martiale, sa philosophie, etc.
Ce copieux ensemble constitue un bagage qui ne peut être acquis qu’au fil du temps.
Il est aussi du rôle du maître de le transmettre (assisté de ses deshi), bien qu’il soit matériellement limité, la pratique constituant l’essentiel de ses cours.
C’est pourquoi il est mis à la disposition des élèves des supports d’étude : fascicules, livres, sites internet, référentiels de documents, etc.
Mais certains veulent étudier sérieusement d’autres consomment, chacun étant libre de faire la démarche culturelle ou pas.
Il en est ainsi pour tout : certains survolent 10 activités et n’en maîtriseront jamais aucune, d’autres optent pour une étude sérieuse et finissent par devenir "experts".
Génération réunionite…
Certains pensent que des réunions "formelles" copiées sur le système associatif (assemblées et consort) seraient susceptibles de mieux faire comprendre les concepts de l’aïkido traditionnel, ceux-ci incluant aussi la gestion « administrative » d’un dojo, confiée normalement aux uchi deshi.
Il conviendrait mieux alors de les baptiser conférences ou séminaires.
Cela rappelle des responsables d'entreprises qui prétendaient organiser des stages de formation et des réunions "d'information", ou certaines assemblées associatives sensées informer sur certains chiffres.
En fait, cela se résumait à de la lecture collective de documents que chacun pouvait déjà consulter librement !
Mais encore fallait-il s’intéresser aux sujets, donc s’impliquer…
Certains animateurs de ces réunions soit disant ouvertes poussaient même le cynisme en disant à leurs auditoires : « vous pouvez me poser toutes les questions que vous voulez...de toute façon je vous répondrai que je ne peux pas vous répondre si je n’ai pas envie de vous répondre ». Ce qui prouvait bien que l'objectif avancé était bidon et n'avait rien de sincère.
Mine de rien c’était une façon d’obliger les gens à lire ou à écouter et de surcroît, les prendre pour des non adultes voir…des gogos.
C’est une manière sournoise de plus, d’imposer et c’est aux antipodes des libertés de chacun.
Quand bien même les gens liraient-ils de force, ce n’est pas ainsi qu’on acquiert des adhésions aux contenus, bien au contraire.
De plus c’est contraire aux principes même de l’aïkido, où chacun doit trouver sa voie. Imposer une voie, c’est être sectaire...
Les convocations ne sont donc pas adaptées, ni dans la forme ni dans le fonds, à la transmission de notre discipline, que les aïkidokas ont choisie librement.
Gestion « matérielle » du dojo
La création de moments conviviaux est plus propice à la communication tout en permettant la libre expression de tous. Hors du périmètre habituel, le responsable du dojo (assisté de ses uchi deshi) informe sur les effectifs, la trésorerie, l’évolution et les projets.
EpilogueL’aïkido traditionnel ne peut être appréhendé que dans sa globalité.
Il ne peut, sauf au péril de sa survie, être découpé en facettes dont l’une serait d’approche occidentale et l’autre d’approche orientale.
L’aïkido n’est pas français, il est japonais.
Mais chacun est libre de faire autre chose que de l’aïkido.
Il y aura toujours des candidats pour réinventer la roue ou pour prétendre pouvoir se passer de l’expérience des anciens.
Ceux-là n’ont rien à faire dans un dojo traditionnel, ils doivent créer leur propre dojo (« moderne »).
Nous leur souhaitons bonne chance pour leur créativité, après tout il y a peut-être parmi eux de futurs « Morihei Ueshiba ».
Libellés :
aikido montlucon,
aikido traditionnel,
argenteuil,
carrières,
epa,
houilles,
ista
12.6.09
Ecusson sur keikogi
Un dojo n’est pas une secte qui aurait des signes de reconnaissance plus ou moins cabalistiques.
Dans un dojo, avons-nous besoin d’un signe de reconnaissance physique prouvant qu’on appartient bien tous au même dojo, tels que écusson, badge, bannière ! ?
Aucun aïkidoka sérieux n’arbore ce genre de décoration sur son keikogi ni sur son hakama.
Du reste aucune marque de fabricant ne devrait davantage figurer de manière ostentatoire.
De même aucun signe distinctif entre le débutant et l’ancien pratiquant (il n’y a pas de couleur de ceinture) et la ceinture, soit-elle même noire est, elle aussi, dissimulée sous le hakama.
Un aïkidoka n’a rien à prouver à quiconque, si ce n’est qu’à lui-même.
S’il participe à un stage, où est l’intérêt que les autres sachent qu’il appartient à tel ou tel dojo ?
La seule chose qui pourrait être enrichissante serait de savoir de qui il est élève et ça, ça ne figurera jamais sur un écusson, à moins « d’appartenir à un gourou ».
Notre dojo n’a pas besoin de sponsors financiers, il n’est pas non plus dans les médias qui génèrent des flots de fric, très éloignés de l’éthique de notre discipline.
Donc aucun intérêt non plus de revendiquer et d’afficher visuellement notre appartenance à tel dojo ou telle Ecole ou Fédé, encore moins de porter le nom d’une marque dans le dos.
Encore une fois, rappelons que l’un des buts essentiels de l’aïkido est d’acquérir l’autonomie.
C’est à l’opposé des dépendances auxquelles on nous contraint de plus en plus dans tous les domaines.
Un exemple flagrant et très actuel : le RSA, qui à notre sens ne devrait pas exister si les échelles de salaires n’étaient pas aussi démesurées et si les biens étaient mieux répartis.
Idem pour les subventions diverses, les attributions de logements HLM, etc. qui de plus en plus rendent les citoyens demandeurs (même si c’est au travers d’entités) et donc quelque part plus ou moins soumis aux systèmes et à de multiples détenteurs de pouvoirs.
Des systèmes « de redistribution de richesses » pourraient être évidemment louables s’ils ne privaient aussi les bénéficiaires d’une part de leur autonomie et donc de leurs libertés.
On retrouve ici encore les notions Yin et Yang de l’être humain : d’une part son esprit individualiste voir égoïste et de l’autre son instinct grégaire en voulant se voir reconnaître une appartenance à un groupe.
Même les nouvelles plaques d’immatriculation en sont le reflet !
Si tout cela contribuait à des émulations positives, ce serait bien.
L’ennui c’est que cela met en exergue les différences et pousse à faire ou à avoir toujours plus ou mieux, que l’autre…
Cet Autre peut être le voisin, un autre club, une région, une couleur de peau, une religion, un pays…
L’un des exemples les plus extrêmes est le phénomène des gangs qui cultive à outrance les notions d’appartenance et d’exclusion, jusqu’à définir des territoires.
Un dojo doit demeurer ouvert à tous (tout en sachant que l’aïkido ne peut convenir à tout le monde).
Les écussons et les badges ne conviennent donc pas à l’aïkido.
Par contre dans la vie de tous les jours et hors du cadre du dojo tout est permis, pourvu que cela ne porte pas atteinte à l’image du dojo. Cela peut contribuer à faire connaître l’existence du dojo.
Si ce n’est pas pour satisfaire l’ego, on peut donc très bien se balader avec des « insignes » ayant trait avec l’aïkido ou le dojo mais attention aux possible conséquences perverses…
Dans un dojo, avons-nous besoin d’un signe de reconnaissance physique prouvant qu’on appartient bien tous au même dojo, tels que écusson, badge, bannière ! ?
Aucun aïkidoka sérieux n’arbore ce genre de décoration sur son keikogi ni sur son hakama.
Du reste aucune marque de fabricant ne devrait davantage figurer de manière ostentatoire.
De même aucun signe distinctif entre le débutant et l’ancien pratiquant (il n’y a pas de couleur de ceinture) et la ceinture, soit-elle même noire est, elle aussi, dissimulée sous le hakama.
Un aïkidoka n’a rien à prouver à quiconque, si ce n’est qu’à lui-même.
S’il participe à un stage, où est l’intérêt que les autres sachent qu’il appartient à tel ou tel dojo ?
La seule chose qui pourrait être enrichissante serait de savoir de qui il est élève et ça, ça ne figurera jamais sur un écusson, à moins « d’appartenir à un gourou ».
Notre dojo n’a pas besoin de sponsors financiers, il n’est pas non plus dans les médias qui génèrent des flots de fric, très éloignés de l’éthique de notre discipline.
Donc aucun intérêt non plus de revendiquer et d’afficher visuellement notre appartenance à tel dojo ou telle Ecole ou Fédé, encore moins de porter le nom d’une marque dans le dos.
Encore une fois, rappelons que l’un des buts essentiels de l’aïkido est d’acquérir l’autonomie.
C’est à l’opposé des dépendances auxquelles on nous contraint de plus en plus dans tous les domaines.
Un exemple flagrant et très actuel : le RSA, qui à notre sens ne devrait pas exister si les échelles de salaires n’étaient pas aussi démesurées et si les biens étaient mieux répartis.
Idem pour les subventions diverses, les attributions de logements HLM, etc. qui de plus en plus rendent les citoyens demandeurs (même si c’est au travers d’entités) et donc quelque part plus ou moins soumis aux systèmes et à de multiples détenteurs de pouvoirs.
Des systèmes « de redistribution de richesses » pourraient être évidemment louables s’ils ne privaient aussi les bénéficiaires d’une part de leur autonomie et donc de leurs libertés.
On retrouve ici encore les notions Yin et Yang de l’être humain : d’une part son esprit individualiste voir égoïste et de l’autre son instinct grégaire en voulant se voir reconnaître une appartenance à un groupe.
Même les nouvelles plaques d’immatriculation en sont le reflet !
Si tout cela contribuait à des émulations positives, ce serait bien.
L’ennui c’est que cela met en exergue les différences et pousse à faire ou à avoir toujours plus ou mieux, que l’autre…
Cet Autre peut être le voisin, un autre club, une région, une couleur de peau, une religion, un pays…
L’un des exemples les plus extrêmes est le phénomène des gangs qui cultive à outrance les notions d’appartenance et d’exclusion, jusqu’à définir des territoires.
Un dojo doit demeurer ouvert à tous (tout en sachant que l’aïkido ne peut convenir à tout le monde).
Les écussons et les badges ne conviennent donc pas à l’aïkido.
Par contre dans la vie de tous les jours et hors du cadre du dojo tout est permis, pourvu que cela ne porte pas atteinte à l’image du dojo. Cela peut contribuer à faire connaître l’existence du dojo.
Si ce n’est pas pour satisfaire l’ego, on peut donc très bien se balader avec des « insignes » ayant trait avec l’aïkido ou le dojo mais attention aux possible conséquences perverses…
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Sondages et forums dédiés au dojo de Bezons
Le site dédié à sondages et forums n’a pas pour l’instant suscité l’intérêt prévu.
Cela fait s’interroger sur sa pertinence et donc son utilité.
Un dojo d’aïkido traditionnel fonctionne selon le concept « un maître un dojo ».
Ce système est issu de la culture orientale et plus spécifiquement du mode de transmission des arts martiaux traditionnels.
Il est basé en aïkido sur un ensemble de règles réunies sous le terme d’étiquette et il est le garant de la survie de l’aïkido tel que l’a conçu son fondateur.
Ce système n’a rien de tyrannique, puisque chacun est libre à tout moment : le maître est libre d’accepter d’enseigner à qui il veut et l’élève est libre d’accepter son enseignement ou de partir et de solliciter un autre maître.
Rappelons que le but du vrai maître est d’apprendre à ses élèves à se passer de lui.
L’effort porte donc en permanence sur l’apprentissage de l’autonomie.
Ceci doit être bien compris afin d’éviter toute confusion.
Passé le tout premier stade de l’apparent copier-coller, l’élève (qui est en permanence sampaï-kohaï, c'est à dire "prof et élève") est appelé progressivement à construire son propre aïkido en le reformulant au travers son propre vécu, son approche, sa morphologie, etc.
C’est donc un système où chacun peut trouver sa voie et c’est là le vrai sens du terme « do », oublié depuis longtemps dans bon nombre d’arts martiaux.
Aujourd’hui on veut aller vite en tout (à tort).
A 20 ans on veut pêle-mêle et dans le désordre voiture, maison, enfants, fric et jouissances matérielles sans limites.
On dépense avant d’avoir gagné, on veut des titres sans les avoir conquis.
Tout cela engendre tromperies et tricheries et ceux qui résistent pour ne pas rentrer dans ces systèmes corrompus ont le sentiment d’être au ban.
Est-ce là la réalisation de soi ?
Dès leur 1ère inscription dans un dojo, certains posent en question préalable : combien de temps pour être ceinture noire ? ou bien : l’aïkido est-il efficace pour se défendre ?
Tout le monde se pose ce type de question à un moment ou un autre.
Forum
C’est pour répondre à ce type d’interrogations basiques et récurrentes que le forum peut trouver son utilité car il n’y a pas une réponse, mais d’infinies réponses qui devraient, elles aussi, être fécondes en nouveaux sujets.
Sondage
Le but d’un sondage est simple : il vise à permettre dans notre cas, de faire participer tout le monde concerné et de façon rapide et simple, chaque fois qu’on a besoin de recueillir des avis sans qu’on ait la contrainte de contacter chaque aïkidoka.
Ce devrait donc être un moyen pratique même si cette forme de communication ne peut être utilisé que très ponctuellement et de façon ciblée.
Pour ces 2 outils proposés, faut-il encore être apte à avoir des idées et avoir envie de les exprimer, ce qui est du domaine des libertés de chacun.
Mais que le dojo soit vu sous l’angle d’une association de personnes partageant la même passion ou sous celui d’un dojo à l’approche traditionnelle, il s’agit aussi de savoir comment on veut s’investir : comme un consommateur qui ne participe en rien à la vie du dojo (ou du club) ou comme un pratiquant d’aïkido à part entière.
Le peu d’intérêt constaté dans l’usage du site http://aikidobezons.forumactif.net laisse à penser que, contrairement à ce qui pourrait être imaginé, il n’est pas forcément utile d’offrir de nouveaux outils d’expression.
C’est aussi la confirmation que, comme dans toute association, quelle soit sportive ou autre, malheureusement seules quelques personnes sont prêtes à s’investir réellement, pour elles-mêmes et pour la communauté.
Le problème c’est que l’aïkido n’est pas un sport…
Cela fait s’interroger sur sa pertinence et donc son utilité.
Un dojo d’aïkido traditionnel fonctionne selon le concept « un maître un dojo ».
Ce système est issu de la culture orientale et plus spécifiquement du mode de transmission des arts martiaux traditionnels.
Il est basé en aïkido sur un ensemble de règles réunies sous le terme d’étiquette et il est le garant de la survie de l’aïkido tel que l’a conçu son fondateur.
Ce système n’a rien de tyrannique, puisque chacun est libre à tout moment : le maître est libre d’accepter d’enseigner à qui il veut et l’élève est libre d’accepter son enseignement ou de partir et de solliciter un autre maître.
Rappelons que le but du vrai maître est d’apprendre à ses élèves à se passer de lui.
L’effort porte donc en permanence sur l’apprentissage de l’autonomie.
Ceci doit être bien compris afin d’éviter toute confusion.
Passé le tout premier stade de l’apparent copier-coller, l’élève (qui est en permanence sampaï-kohaï, c'est à dire "prof et élève") est appelé progressivement à construire son propre aïkido en le reformulant au travers son propre vécu, son approche, sa morphologie, etc.
C’est donc un système où chacun peut trouver sa voie et c’est là le vrai sens du terme « do », oublié depuis longtemps dans bon nombre d’arts martiaux.
Aujourd’hui on veut aller vite en tout (à tort).
A 20 ans on veut pêle-mêle et dans le désordre voiture, maison, enfants, fric et jouissances matérielles sans limites.
On dépense avant d’avoir gagné, on veut des titres sans les avoir conquis.
Tout cela engendre tromperies et tricheries et ceux qui résistent pour ne pas rentrer dans ces systèmes corrompus ont le sentiment d’être au ban.
Est-ce là la réalisation de soi ?
Dès leur 1ère inscription dans un dojo, certains posent en question préalable : combien de temps pour être ceinture noire ? ou bien : l’aïkido est-il efficace pour se défendre ?
Tout le monde se pose ce type de question à un moment ou un autre.
Forum
C’est pour répondre à ce type d’interrogations basiques et récurrentes que le forum peut trouver son utilité car il n’y a pas une réponse, mais d’infinies réponses qui devraient, elles aussi, être fécondes en nouveaux sujets.
Sondage
Le but d’un sondage est simple : il vise à permettre dans notre cas, de faire participer tout le monde concerné et de façon rapide et simple, chaque fois qu’on a besoin de recueillir des avis sans qu’on ait la contrainte de contacter chaque aïkidoka.
Ce devrait donc être un moyen pratique même si cette forme de communication ne peut être utilisé que très ponctuellement et de façon ciblée.
Pour ces 2 outils proposés, faut-il encore être apte à avoir des idées et avoir envie de les exprimer, ce qui est du domaine des libertés de chacun.
Mais que le dojo soit vu sous l’angle d’une association de personnes partageant la même passion ou sous celui d’un dojo à l’approche traditionnelle, il s’agit aussi de savoir comment on veut s’investir : comme un consommateur qui ne participe en rien à la vie du dojo (ou du club) ou comme un pratiquant d’aïkido à part entière.
Le peu d’intérêt constaté dans l’usage du site http://aikidobezons.forumactif.net laisse à penser que, contrairement à ce qui pourrait être imaginé, il n’est pas forcément utile d’offrir de nouveaux outils d’expression.
C’est aussi la confirmation que, comme dans toute association, quelle soit sportive ou autre, malheureusement seules quelques personnes sont prêtes à s’investir réellement, pour elles-mêmes et pour la communauté.
Le problème c’est que l’aïkido n’est pas un sport…
22.5.09
L’aïkido, art de vivre…
La pratique et l’étude incluent des choix de vie.
On ne peut préconiser des échanges harmonieux sur un tatami et vivre différemment au sortir du dojo.
Les pressions de la société dite « moderne », celui de l’employeur, celui des embouteillages, celui des échéances, etc. tout cela crée le fameux « stress ».
Et en parallèle, on veut toujours plus de « plaisirs », un maximum de gains matériels et de préférence avec un minimum d’efforts.
Ce goût de l'effort se perd et nous baignons de plus en plus dans des univers de tricheurs-voleurs, où les plus « malins » s’en sortent souvent avec les honneurs, au détriment de toute morale.
Constatation frustrante qui n’arrange rien..
On comprend vite que tout cela constitue un cocktail de contradictions qui creuse le fossé entre les contraintes journalières et les espoirs de vie équilibrée.
Ceux-ci sont fréquemment contrariés par "les lois de la jungle" auxquelles nous sommes de plus en plus confrontés…
Il nous reste heureusement de nombreux choix, et l’aïkido peut apporter des réponses.
Sans avoir à vivre en ermite, on peut concilier un environnement qui nous est imposé avec des actions conformes à un idéal harmonieux.
La première des conditions est d’avoir la faculté de prendre du recul par rapport aux courants quotidiens.
La deuxième, tout aussi essentielle, est de ne pas suivre tête baissée la façon de vivre du voisin, du cousin, du copain, ou d’un modèle existant de l’autre côté de la terre (!)…avec le souci de faire comme les autres, qui croient eux aussi être dans le bon courant et au top de ce qui se fait, se pense, se vit…*
Car manque de bol, les meilleures solutions ne sont pas forcément celles adoptées par la majorité.
Il suffit de constater à quel point l’occident malade, croit se guérir par les drogues qui lui sont proposées à tout va et à outrance : antidépresseurs, neuroleptiques et somnifères dont les français sont d’ailleurs les champions de la consommation.
Toujours à la course de la performance, il se lance en même temps dans l’usage de substances survitaminées voir dopantes.
Ces 2 options, l’une comme l’autre à l’opposé de solutions « naturelles », font basculer la gestion du quotidien dans les excès, sans pour autant jamais rien résoudre dans le fonds.
On ne peut préconiser des échanges harmonieux sur un tatami et vivre différemment au sortir du dojo.
Les pressions de la société dite « moderne », celui de l’employeur, celui des embouteillages, celui des échéances, etc. tout cela crée le fameux « stress ».
Et en parallèle, on veut toujours plus de « plaisirs », un maximum de gains matériels et de préférence avec un minimum d’efforts.
Ce goût de l'effort se perd et nous baignons de plus en plus dans des univers de tricheurs-voleurs, où les plus « malins » s’en sortent souvent avec les honneurs, au détriment de toute morale.
Constatation frustrante qui n’arrange rien..
On comprend vite que tout cela constitue un cocktail de contradictions qui creuse le fossé entre les contraintes journalières et les espoirs de vie équilibrée.
Ceux-ci sont fréquemment contrariés par "les lois de la jungle" auxquelles nous sommes de plus en plus confrontés…
Il nous reste heureusement de nombreux choix, et l’aïkido peut apporter des réponses.
Sans avoir à vivre en ermite, on peut concilier un environnement qui nous est imposé avec des actions conformes à un idéal harmonieux.
La première des conditions est d’avoir la faculté de prendre du recul par rapport aux courants quotidiens.
La deuxième, tout aussi essentielle, est de ne pas suivre tête baissée la façon de vivre du voisin, du cousin, du copain, ou d’un modèle existant de l’autre côté de la terre (!)…avec le souci de faire comme les autres, qui croient eux aussi être dans le bon courant et au top de ce qui se fait, se pense, se vit…*
Car manque de bol, les meilleures solutions ne sont pas forcément celles adoptées par la majorité.
Il suffit de constater à quel point l’occident malade, croit se guérir par les drogues qui lui sont proposées à tout va et à outrance : antidépresseurs, neuroleptiques et somnifères dont les français sont d’ailleurs les champions de la consommation.
Toujours à la course de la performance, il se lance en même temps dans l’usage de substances survitaminées voir dopantes.
Ces 2 options, l’une comme l’autre à l’opposé de solutions « naturelles », font basculer la gestion du quotidien dans les excès, sans pour autant jamais rien résoudre dans le fonds.
* « Presque tous reçoivent leurs idées toutes faites et suivent toute leur vie l’opinion.
Ils parlent dans le style du temps, ils s’habillent selon la mode, non par aucun principe, mais pour faire comme les autres.
Imitateurs serviles qui disent oui ou non selon qu’on les a suggestionnés et croient après cela s’être déterminés eux-mêmes.
N’est-ce pas là de la folie ?
Folie incurable car les hommes ne se doutent pas qu’ils sont atteints de cette manie de l’imitation."
(Sagesse orientale)
Ils parlent dans le style du temps, ils s’habillent selon la mode, non par aucun principe, mais pour faire comme les autres.
Imitateurs serviles qui disent oui ou non selon qu’on les a suggestionnés et croient après cela s’être déterminés eux-mêmes.
N’est-ce pas là de la folie ?
Folie incurable car les hommes ne se doutent pas qu’ils sont atteints de cette manie de l’imitation."
(Sagesse orientale)
Comme toutes les disciplines, l’aïkido possède ses règles.
Elles sont particulièrement rigoureuses, issues de la culture orientale et sont réunies notamment sous le terme d’« étiquette ».
Par ailleurs, plus que tous les autres arts martiaux, l’aïkido, d’origine japonaise, inclut dans son étude une approche mentale et philosophique particulièrement difficile d’accès pour un jeune, voir tout à fait impossible pour un petit enfant.
Rien d’anormal à cela, disons pour simplifier que l’enfant n’est pas un adulte en miniature mais un adulte en devenir et donc en construction.
C’est pourquoi en général l’enseignement se bornera à une approche de l’aïkido proprement dit, en posant les jalons des bases de la discipline.
L’autonomie dont le jeune aura besoin toute sa vie prendra sa source dans la prise de conscience de l’unité de son être, au présent.
La pratique des mouvements du « catalogue » n’est qu’un moyen d’étude de ces bases (l’attitude, le contrôle du geste, les notions d’espace et de temps, de centration, etc.) et est propre à l’apparition progressive de cette conscience.
En outre, un cours d’aïkido ne peut convenir universellement aux jeunes de 6 à 16 ans.
La méthode pédagogique doit donc être adaptée à une tranche d’âge, par exemple de 6 à 9, de 10 à 12 puis aux pré ados et ados.
Certaines « qualités » sont requises avant toute inscription : minimum de facultés d’attention, de concentration et de discipline.
De même que pour les aïkidokas adultes, la recherche de l’harmonie relationnelle sur le tatami doit s’accompagner d’une vie saine à l’extérieur du dojo.
Le rôle d’un enseignant d’aïkido ne se limite donc pas aux seules limites géographiques du dojo, il a aussi un rôle éducatif se prolongeant bien au-delà (comme pour tout éducateur sportif), sans toutefois en aucun cas se substituer aux missions des parents.
Un esprit sain dans un corps sain…cela impose aussi la manière de gérer correctement son quotidien (nichi jo no taïdo).
Par exemple, avoir acquit un week-end complet de repos (samedi et dimanche) n’oblige nullement à s’incruster devant la télé ou les jeux vidéos ou l’ordinateur jusqu’à des heures avancées de la nuit, au détriment de l’emploi du temps du lendemain…Ces activités sont passives, n’enrichissent ni le corps ni l’esprit et sont particulièrement phagocytaires « d’énergie » (certains jeunes en overdose de jeux électroniques pètent d’ailleurs les plombs).
Il est désolant de voir des jeunes déserter leur cours d’aïkido « au profit » (et de qui ?) de tels passe-temps.
Mais biensur les parents sont libres de se montrer permissifs, le tout étant de ne pas tomber dans un laxisme irresponsable avec des conséquences possible à terme, non anodines.
On doit donc veiller à une certaine cohérence entre ce qui est demandé à l’aïkido et ce qui est vécu dans le quotidien du jeune.
Faut-il poser la question du ratio quantité/qualité.
Doit-on privilégier l’inscription aux cours d’un grand nombre de - parfois pseudo - aïkidokas ou bien trier d’emblée selon des critères de profils et lesquels ?
L’aïkido étant un art, la qualité de celui-ci sera-t-elle quantifiable ?
Faut-il accepter tout le monde, au risque de diluer la qualité et le niveau moyen des aïkidokas, ou bien sérier dès le départ ?
On objectera alors, à juste titre, que l’aïkido ne doit pas être sectaire…
Un cours doit néanmoins rester homogène, un esprit de groupe doit s’établir harmonieusement, tout en respectant et en développant la personnalité de chacun.
Un jeune doit donc pouvoir s’intégrer, tout en développant les facultés qui lui sont propres (on dira pour un adulte « connaître sa place »).
Elles sont particulièrement rigoureuses, issues de la culture orientale et sont réunies notamment sous le terme d’« étiquette ».
Par ailleurs, plus que tous les autres arts martiaux, l’aïkido, d’origine japonaise, inclut dans son étude une approche mentale et philosophique particulièrement difficile d’accès pour un jeune, voir tout à fait impossible pour un petit enfant.
Rien d’anormal à cela, disons pour simplifier que l’enfant n’est pas un adulte en miniature mais un adulte en devenir et donc en construction.
C’est pourquoi en général l’enseignement se bornera à une approche de l’aïkido proprement dit, en posant les jalons des bases de la discipline.
L’autonomie dont le jeune aura besoin toute sa vie prendra sa source dans la prise de conscience de l’unité de son être, au présent.
La pratique des mouvements du « catalogue » n’est qu’un moyen d’étude de ces bases (l’attitude, le contrôle du geste, les notions d’espace et de temps, de centration, etc.) et est propre à l’apparition progressive de cette conscience.
En outre, un cours d’aïkido ne peut convenir universellement aux jeunes de 6 à 16 ans.
La méthode pédagogique doit donc être adaptée à une tranche d’âge, par exemple de 6 à 9, de 10 à 12 puis aux pré ados et ados.
Certaines « qualités » sont requises avant toute inscription : minimum de facultés d’attention, de concentration et de discipline.
De même que pour les aïkidokas adultes, la recherche de l’harmonie relationnelle sur le tatami doit s’accompagner d’une vie saine à l’extérieur du dojo.
Le rôle d’un enseignant d’aïkido ne se limite donc pas aux seules limites géographiques du dojo, il a aussi un rôle éducatif se prolongeant bien au-delà (comme pour tout éducateur sportif), sans toutefois en aucun cas se substituer aux missions des parents.
Un esprit sain dans un corps sain…cela impose aussi la manière de gérer correctement son quotidien (nichi jo no taïdo).
Par exemple, avoir acquit un week-end complet de repos (samedi et dimanche) n’oblige nullement à s’incruster devant la télé ou les jeux vidéos ou l’ordinateur jusqu’à des heures avancées de la nuit, au détriment de l’emploi du temps du lendemain…Ces activités sont passives, n’enrichissent ni le corps ni l’esprit et sont particulièrement phagocytaires « d’énergie » (certains jeunes en overdose de jeux électroniques pètent d’ailleurs les plombs).
Il est désolant de voir des jeunes déserter leur cours d’aïkido « au profit » (et de qui ?) de tels passe-temps.
Mais biensur les parents sont libres de se montrer permissifs, le tout étant de ne pas tomber dans un laxisme irresponsable avec des conséquences possible à terme, non anodines.
On doit donc veiller à une certaine cohérence entre ce qui est demandé à l’aïkido et ce qui est vécu dans le quotidien du jeune.
Faut-il poser la question du ratio quantité/qualité.
Doit-on privilégier l’inscription aux cours d’un grand nombre de - parfois pseudo - aïkidokas ou bien trier d’emblée selon des critères de profils et lesquels ?
L’aïkido étant un art, la qualité de celui-ci sera-t-elle quantifiable ?
Faut-il accepter tout le monde, au risque de diluer la qualité et le niveau moyen des aïkidokas, ou bien sérier dès le départ ?
On objectera alors, à juste titre, que l’aïkido ne doit pas être sectaire…
Un cours doit néanmoins rester homogène, un esprit de groupe doit s’établir harmonieusement, tout en respectant et en développant la personnalité de chacun.
Un jeune doit donc pouvoir s’intégrer, tout en développant les facultés qui lui sont propres (on dira pour un adulte « connaître sa place »).
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17.5.09
Aïkido traditionnel et fonctionnement « associatif »
Takemusu Aïki
Force d'harmonie valeureuse et créatrice
Dans un dojo chacun doit connaître sa place ; il n'y a pas de place à la contestation.
Par contre chacun est autorisé à donner son avis (c'est même souvent requis), le rôle du professeur étant d'expliquer.
Si un élève n'est pas d'accord il doit quitter le dojo car il n'est pas chez lui mais "chez le maître", celui qu'il est sensé avoir choisi.
En outre, un dojo est constitué du maître, des « uchi deshi »(le terme deshi serait plus approprié), sampaï, dohaï, kohaï…
Le tout doit constituer un ensemble harmonieux, ce à quoi chacun doit oeuvrer.
Si l'uchi deshi n'a aucun droit particulier, par contre il a davantage de devoirs.
Il bénéficie d'une formation appelée à lui fournir des outils pour une future autonomie.
Il jouit donc de la confiance de son professeur et en défend sa pratique et son approche.
S'il possède une forte personnalité, cela peut se présenter comme une qualité, tout dépendant de l'usage qu'il finit par en faire dans le cadre d'un dojo.
Pour cela, il doit être en mesure de pouvoir discerner personnalité et ego, ce dernier étant banni d'un dojo d'aïkido.
Il n'est pas là pour déterminer les orientations du dojo mais pour apprendre.
S'il n'est pas d'accord il se choisit un autre maître ou crée son propre dojo.
Dans le cadre d'une association, même s'il cumule une fonction d'uchi deshi et celle d'un titre administratif (ce qui est fréquent) cela ne l'autorise en aucun cas à suppléer les décisions de son maître, même si la frontière entre les 2 "casquettes" se révèle parfois difficile à distinguer.
Rappelons que dans le cadre d'un dojo traditionnel, c'est le maître qui détermine les orientations de son enseignement et les moyens.
Le maître n'a pas toutes les qualités. C'est pourquoi il choisit parmi ses élèves ceux qui lui paraissent les plus aptes à remplir des missions, quelles soient liées directement à l'aïkido ou purement administratives, les 2 étant valorisantes et formatrices.
Cela permet aussi au professeur d'apprécier les capacités d'investissements dans la discipline et le dojo et d'évaluer les facultés de gestion dans et hors cadre du dojo.
L'aïkido est aussi un art de vivre et une philosophie, il ne s'agit pas de pratiquer quelques heures par semaine et de tout oublier en sortant du dojo.
Les décisions ou initiatives parallèles non agréées ne sont évidemment pas de mise.
Si ce type de fonctionnement n'est pas compris et/ou accepté il convient que le pratiquant s'inscrive dans un club sportif et non dans un dojo traditionnel.
"L'aïkido est le contraire d'un sport"
(Morihei UESHIBA)
Mais bien entendu, on retrouve dans les 2 certaines valeurs communes...
(Morihei UESHIBA)
Mais bien entendu, on retrouve dans les 2 certaines valeurs communes...
26.4.09
Ukemi : subir ou décider
L’inquiétude des débutants face à la maîtrise des chutes est fréquente, au point de remettre parfois en cause la poursuite de leur pratique.
Au-delà de la compréhension mécanique, la non maîtrise est souvent liée à une mauvaise approche de la notion d’ukémi.
L’ukémi doit être perçu comme un choix de aïté et non une contrainte imposée par tori.
Ce choix de préservation doit intervenir au bon moment et le bon timing s’acquiert avec la pratique.
La chute anticipée n’a pas de sens car elle nuit à une bonne exécution de la technique du partenaire et martialement parlant cela peut être assimilé à une capitulation (donc frustration).
Néanmoins une chute exécutée avec retard est une chute subie (comportement d’un uké) et elle a toute les chances de ne pas protéger intégralement (danger par exemple sur kotegaeshi).
En outre, psychologiquement, il est très négatif de subir plutôt que de décider soi-même du moment de la chute.
Il n’est pas rare que l’aisance dans les ukémis intervienne en même temps que cette compréhension.
C’est ce qui a fait dire à Me Tamura : « chuter ou ne pas chuter c’est votre problème »
Au-delà de la compréhension mécanique, la non maîtrise est souvent liée à une mauvaise approche de la notion d’ukémi.
L’ukémi doit être perçu comme un choix de aïté et non une contrainte imposée par tori.
Ce choix de préservation doit intervenir au bon moment et le bon timing s’acquiert avec la pratique.
La chute anticipée n’a pas de sens car elle nuit à une bonne exécution de la technique du partenaire et martialement parlant cela peut être assimilé à une capitulation (donc frustration).
Néanmoins une chute exécutée avec retard est une chute subie (comportement d’un uké) et elle a toute les chances de ne pas protéger intégralement (danger par exemple sur kotegaeshi).
En outre, psychologiquement, il est très négatif de subir plutôt que de décider soi-même du moment de la chute.
Il n’est pas rare que l’aisance dans les ukémis intervienne en même temps que cette compréhension.
C’est ce qui a fait dire à Me Tamura : « chuter ou ne pas chuter c’est votre problème »
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16.4.09
La lune et le doigt
En septembre dernier un jeune aïkidoka pratiquant depuis plusieurs années a fait savoir qu’il souhaitait changer d’activité car « il trouvait que l’aïkido n’était pas assez physique ».
C’est le reflet d’une incompréhension ou l’emploi d’un alibi…
Chacun étant libre il n’est nullement nécessaire de se justifier quand on décide de quitter un dojo ou découvrir une autre activité, de même que le maître peut décider de se séparer d’un élève sans avoir à se justifier…
Mais c’est l’occasion de rappeler que bien que l’aïkido ne soit pas dans la lignée des sports, à la recherche perpétuelle de performances physiques (surtout que l’aïkido n’est pas un sport), il est évidemment possible d’adopter la pratique que l’on souhaite en y donnant le rythme que l’on veut.
On dit en aïkido que « le partenaire est en quelque sorte notre propre miroir » ou bien « que l’on ne peut donner en aïkido que ce que l’on reçoit du partenaire ».
En conclusion ce jeune ne donnait rien et ne recevait rien.
Craignons que cela soit pareil quelque soit l’activité choisie et dans tous les actes de la vie courante tant que ces principes ne seront pas admis, assimilés et…appliqués.
On n’est pas aïkidoka que quelques heures par semaine : c’est aussi « un art de vivre » et « une philosophie ».
Ne pas comprendre cela, mieux vaut effectivement faire autre chose que de l’aïkido où l’on ne trouvera jamais sa voie.
Une fois de plus le sage montre la lune, l’imbécile ne voit que le doigt…
C’est le reflet d’une incompréhension ou l’emploi d’un alibi…
Chacun étant libre il n’est nullement nécessaire de se justifier quand on décide de quitter un dojo ou découvrir une autre activité, de même que le maître peut décider de se séparer d’un élève sans avoir à se justifier…
Mais c’est l’occasion de rappeler que bien que l’aïkido ne soit pas dans la lignée des sports, à la recherche perpétuelle de performances physiques (surtout que l’aïkido n’est pas un sport), il est évidemment possible d’adopter la pratique que l’on souhaite en y donnant le rythme que l’on veut.
On dit en aïkido que « le partenaire est en quelque sorte notre propre miroir » ou bien « que l’on ne peut donner en aïkido que ce que l’on reçoit du partenaire ».
En conclusion ce jeune ne donnait rien et ne recevait rien.
Craignons que cela soit pareil quelque soit l’activité choisie et dans tous les actes de la vie courante tant que ces principes ne seront pas admis, assimilés et…appliqués.
On n’est pas aïkidoka que quelques heures par semaine : c’est aussi « un art de vivre » et « une philosophie ».
Ne pas comprendre cela, mieux vaut effectivement faire autre chose que de l’aïkido où l’on ne trouvera jamais sa voie.
Une fois de plus le sage montre la lune, l’imbécile ne voit que le doigt…
Attention : ces considérations générales n'ont rien de personnel et n'entachent en rien le souvenir des moments amicaux passés sur et en dehors des tatamis. La porte de notre dojo demeure biensur ouverte.
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13.4.09
ORIENT-OCCIDENT et YIN-YANG
ORIENT-OCCIDENT
En réalité, il est difficile de trancher aussi définitivement. Il peut y avoir une plus forte tendance d'un côté comme de l'autre, mais une différence aussi nette est impossible à établir. Absolument le Yang, absolument le Yin, cela n'existe pas.
Dans le Yang il y a le Yin, dans le Yin il y a le Yang...
La pensée occidentale, systématique, analytique, est claire, facile à comprendre, mais...
La pensée orientale est très vaste, globale, synthétique ; on ne sait trop par où commencer pour comprendre.
En Occident, science, religion, philosophie sont des domaines distincts ; en Orient, ils constituent un tout.
Si vous tenez absolument à donner un nom à ce tout, nous pouvons dire : méthode pratique et expérimentale de vie, art de vivre, compréhension de la vie. L'art martial est exemplaire.
Qu'est l'art martial ? Ce n'est pas seulement contrôler l'adversaire, le convaincre ou le tuer. Tuer, ce n'est que le début de l'étude. Ensuite apparaissent les notions de défense, de santé, d'éducation spirituelle, d'art de vivre quotidiennement pour parvenir enfin à l'homme réalisé.
Pour pratiquer l'art martial, vous étudiez la diététique, l'anatomie, la psychologie, la météorologie, l'astrologie, la géologie, la sociologie, etc.
Pour le combat, ces études s'imposent, elles sont indispensables. C'est un vaste programme. Ensemble, elles forment l'art martial.
Il se peut que s'exprimer ainsi fasse dire aux occidentaux qu'ils ne comprennent pas les japonais. Cependant, tous ces phénomènes existent autour de l'homme vivant. A chaque seconde, chaque minute, ils forment la réalité, il est donc difficile de vivre dans leur ignorance. Pensez-y !
Nous ne voulons pas dire, évidemment, qu'il faille étudier toutes ces matières séparément, mais qu'il faut en connaître le principe.
Pour ce faire, nous avons choisi le Budo, mais nous aurions pu choisir la voie de l'art, la voie de la médecine ou toute autre voie.
Quand vous avez fait vôtre ce principe, il faut savoir l'appliquer à tout. Si ce principe et la science concernée concordent, alors là est la vérité.
YIN YANG
Le Yin - Yang d'une journée est la nuit et le jour ; le Yin - Yang de l'année est l'hiver et l'été ; dans l'humanité, il y a l'homme et la femme, tout est Yin et Yang, tout est manifestation du Un.
Le bien et le mal, le bon et le mauvais, l'amour et la haine, ne sont que les deux faces d'une même réalité.
On dit « il n'y a pas loin de l'amour à la haine, c'est pour cela qu'une telle expression est possible, c'est parce qu'il y a le mal qu'il y a le bien.
Le monde du bien pur ne peut exister ; la paix n'existe qu'en fonction de la guerre et la guerre ne saurait exister qu'en fonction de la paix. Ce sont deux états qui n'existent nécessairement qu'imbriqués l'un dans l'autre.
De même en aïkido, c'est parce qu'il y a Aite que la pratique est possible.
Quand vous êtes seul, Aite est votre manque de volonté, votre paresse, votre orgueil. Plus votre adversaire est fort et méchant, plus vous devez éprouver de la reconnaissance envers lui dans la mesure où il vous contraint à vous perfectionner, il est souhaitable que la différence entre Aite et vous-même soit la plus grande possible, il ne faut pas chercher à rejeter cette différence car le rejet est l'autre face de l'amour.
L'homme désire toujours ce qu'il n'a pas : l'hiver il pense à l'été, l'été à la fraîcheur. Il est attiré par les femmes, les femmes par les hommes.
Cela apparaît comme contraire mais en réalité, il en est ainsi par désir du Un, du retour à l’Un.
C'est très simple, mais ce sens du Un, qui n'est pas compris, est la source de tous les maux et de toutes les difficultés de l'homme...c'est humain.
Si vous n'aimez pas, vous voulez rejeter. Si, par exemple, un individu est mauvais, vous le mettez en prison et vous pensez que c'est la solution. Mais en prison, il faut le nourrir ; donc travailler pour lui ! Le tuer, alors ? Voilà la bonne solution ! Alors vous en tuez un, puis un autre, cela ne s'arrête jamais...Ce n'est donc pas encore la solution. Songez aux camps de concentration de la dernière guerre mondiale...à l'épuration !... Vous comprendrez ce que nous voulons dire…
La victoire d'hier est la défaite d'aujourd'hui. Fort aujourd'hui, faible demain !
Texte inspiré d'un grand maître Japonais vivant en France
Sampai, dohai, kohai - Relations hiérarchiques dans un dojo d’aikido
Sampai, dohai, kohai
Dans la société japonaise dans son ensemble, l’élève ou le salarié plus ancien est le sampai , qui joue un rôle de tuteur pour le kohai, tandis que des personnes de même ancienneté sont dohai. Dans le cadre des arts martiaux comme dans les entreprises ou les administrations, les sampai assurent la formation des nouveaux arrivant, les forment aux us et coutumes locales, leur expliquent le fonctionnement interne de leur structure.
Dans la culture japonaise, le sampai est l'élève avancé et le kohai est le jeune élève. Le sampai a un rôle de tuteur auprès du kohai, et il a un rôle de relais de l'enseignement du sensei, le professeur ; en retour, le kohai doit le respect au sampai. Deux élèves de même ancienneté, quant à eux, sont mutuellement dohai.
Ce système hiérarchique est profondément ancré dans la société japonaise. Il s'applique à tous les niveaux de la société.
Dans les arts martiaux, l'élève ancien est là pour guider le nouvel élève. La notion de sampai et de kohai dépend exclusivement de l'ancienneté de l'élève dans l'art, pas de l'âge ni du grade.
Dans le cadre de l’aikido, la relation entre sampai et kohai peut être définie ainsi : "Si l’esprit de gratitude d’un sampai envers un kohai s’exprime par cette seule pensée « Merci, de m’avoir permis de bien travailler aujourd’hui », le kohai sera heureux ; de même si le kohai remercie le sampai de son enseignement, celui-ci sera content. Il est grotesque d’avoir à dire « Respectez-moi car je suis votre sampai ».
Le respect envers le sampai ne doit pas être provoqué, le kohai doit tout naturellement avoir envie de respecter le sampai. Ce dernier lui, prend soin du kohai car le kohai occupe la place qui est la sienne et mérite par là que l’on s’occupe de lui." (Me Tamura)
Celui-ci ajoute que la nature du travail avec un partenaire dépend du statut relatif du partenaire avec lequel on travaille. Ainsi, le rôle d’un sampai est de nous permettre d’exprimer pleinement notre technique, éventuellement de nous montrer par où notre technique pêche et de nous permettre de l’améliorer.
Du point de vue du sampai, il s’agit de traverser une corde raide entre la complaisance et l’obstruction.
Le travail avec un dohai est l’occasion de prendre la mesure de notre technique et de travailler les deux rôles de l’aïte (tori et uke) à plein régime technique et physique.
Enfin, le travail avec un kohai oblige à revenir sur notre propre pratique afin de mieux l’expliquer et oblige également à mettre dans le travail d’uke la souplesse et la fluidité qui manquent souvent aux débutants.
Nous disions plus haut que le statut de sampai ou de kohai était lié à l’ancienneté. On voit dans la description que nous en donnons que cela n’est pas totalement vrai pour l’aikido car il y a également une dimension technique. Ainsi, il peut se produire que des pratiquants plus récents, du fait d’une pratique plus intensive, acquièrent une compétence technique supérieure à des pratiquants plus anciens. Il faut alors trouver dans le dojo un modus vivendi pas toujours évident qui fasse sa place à la fois à l’expérience des plus anciens auxquels l’expérience confère plus de recul et une vision souvent plus large, et à la qualité technique des plus jeunes. C’est là une des fonctions les plus délicates de l’enseignant.
Et l’enseignant dans tout ça ?
Normalement, l’enseignant (le maître du dojo) jouit d’une certaine prééminence par rapport à ces relations. Il est le référent, en tant qu’il transmet lui-même l’enseignement reçu d’autres enseignants plus avancés et en tant qu’il a (théoriquement) été désigné par ces mêmes enseignants comme étant la personne devant effectuer cette transmission. De ce fait, si le statut relatif de deux pratiquants peut être peu clair, l’identité et la place de l’enseignant (le maître du dojo) sont supposés être connaissance commune. Sans avoir nécessairement le dernier mot, l’enseignant impose de par sa fonction un point technique à travailler, un type de travail particulier que tous les pratiquants à son cours sont tenus de respecter faute de quoi ils devront quitter le dojo.
La position d’enseignant se double de celle de sampai de l’ensemble du dojo (en tant que pratiquant le plus ancien) et de référent technique (pratiquant le plus avancé techniquement).
Avec le chevauchement des générations, ce n’est toutefois plus le cas général, et les jeunes enseignants doivent composer avec des pratiquants plus expérimentés ou plus avancés techniquement, parfois plus rétifs à la remise en cause de leurs acquis techniques par un pratiquant plus jeune. Il convient alors que ces jeunes pratiquants envisagent de créer leur propre dojo, ou une succursale du dojo de leur maître.
Une chose est à éviter systématiquement : le cours dans le cours. Quelle que soit sa propre compétence technique, il faut banir de se substituer à l’enseignant ou d’endosser le rôle d’assistant de l’enseignant (uchi deshi) si ce dernier ne l’a pas explicitement demandé. En faisant cela, non seulement on se prive d’une occasion de travailler ce que propose l’enseignant, mais même avec la meilleure volonté, on induit surtout de la confusion dans l’esprit du kohai dont on essaie de prendre soin.
Dans certains dojos, il est parfois difficile de faire la part entre le rôle de sampai et le moment où on commence à se substituer à l’enseignant. Mais normalement ce problème ne devrait pas exister si l'on considère que chacun doit connaître sa place.
Le Dojo et l’association
Si dans la pratique quotidienne, le cadre du dojo neutralise la plupart des hiérarchies sociales en vigueur à l’extérieur , celles-ci peuvent revenir en force dans le cadre de la structure associative qui fonde la structure de la plupart des dojos français. Les modalités des statuts d’une association loi 1901 sont très libres (pouvant autoriser des positions à vie ou un fonctionnement uniquement par cooptation, sauf s'il s'agit d'une section d’une association multisports) et peuvent de ce fait reproduire la hiérarchie traditionnelle d’un dojo, il n’en va pas de même si l’association veut obtenir l’agrément « jeunesse et sport ». Or, ce dernier est actuellement discriminant pour l’accès aux salles de sport publiques, condition nécessaire de fonctionnement pour les dojos ne disposant pas de leurs propres locaux. Un fonctionnement démocratique, y compris une équitable représentation des licenciés mineurs, est un des critères essentiels de l’agrément. En outre, pour éviter les conflits d’intérêt, dans les dojos où des enseignants sont rémunérés, ceux-ci sont écartés du bureau (ils ne peuvent être ni président, ni trésorier).
Une troisième hiérarchie, fondée sur la disposition à donner du temps à l’association, apparaît alors, hiérarchie qui n’a aucune raison de recouper les précédentes.
Tout cela n’est d’ailleurs pas nécessairement inscrit dans le fonctionnement formel de l’association. Ainsi, une personne ne remplissant aucun mandat au sein de l’association pourra avoir une action administrative importante (tenue des fichiers des adhérents, recueil des demandes de licences et des cotisations, tenue du site web), et être reconnue pour cela en tant qu'uchi deshi en référence à une gestion "traditionnelle".
Un fonctionnement traditionnel de dojo (et non franco-français) peut et doit pallier à ces approches à priori antagonistes, la priorité devant être liée à la notion orientale : un maître, un dojo.
Différents lieux, différentes hiérarchies
On voit aisément comment tout cela peut créer des tensions au sein d’un dojo. Il n’existe pas à notre connaissance de recette miracle pour gérer ces recoupements, les réactions sur ce sujet étant par trop individuelles. En revanche, il semble qu’il faille rappeler un principe général de fonctionnement qui nous est sans doute moins naturel qu’aux Japonais : la variation des hiérarchies en fonction de la circonstance. Ainsi, l’étiquette impose de considérer comme hiérarchiquement supérieur l’enseignant (le maitre du dojo) en train de faire le cours et d’essayer de faire ce qu’il demande, quels que soit notre propre opinion sur la pertinence de l’exercice demandé ou la gestion du dojo.
C’est en dehors du cadre du cours proprement dit que les autres pratiquants peuvent exprimer leurs avis sur un point ou sur un autre.
Ce texte, bien qu'issu de différentes sources, a reçu la gratieuse autorisation de M. Mathieu Perona (Paris) pour une reprise de son texte.
Ce texte, bien qu'issu de différentes sources, a reçu la gratieuse autorisation de M. Mathieu Perona (Paris) pour une reprise de son texte.
(http://www.parisaikidoclub.com/spip/spip.php?article624)
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6.4.09
Un cours d’aïkido traditionnel dans nos dojos
Comment s’articule un cours d’aïkido n’est pas ici notre propos.
D’autres pages y sont consacrées et l’on retrouve les mêmes schémas à peu près dans tous les dojos.
Par contre, il nous paraît utile de préciser notre approche de l’étude, qui se différencie fondamentalement.
Nos cours se déroulent toujours autour d’un thème à démontrer.
Le thème est constitué préférentiellement de l’une des bases sur laquelle on mettra l’accent.
Ces notions sont irimi, ma ai, mouvement infundibuliforme, centres, être centré, prendre le centre d’un mouvement, le shisei, le zanshin, atémi, kokyu ryoku, kamae, kinonagare, taïsabaki, tekatana, le déséquilibre, etc.
On est donc à l’opposé de l’étude d’un catalogue, par exemple ikkyo, nikyo, sankyo, etc.…
Une technique peut être apprise en quelques cours voir quelques heures, savoir l’utiliser correctement est une autre histoire.
En fait une technique doit s’imposer sans qu’on l’ait choisie : c’est l’ensemble des circonstances (toutes les bases réunies) qui déterminera la technique appropriée.
Il « suffit » que l’une des bases ne soit pas respectée pour que cela devienne autre chose que de l’aïkido.
Des images réalistes fréquemment citées :
- « à 1 mm près ce n’est plus de l’aïkido »
- « apprenez les techniques et oubliez les »
- « une technique réussie vous êtes vivant, ratée vous êtes mort ».
Si elle est ratée, ce n’est pas forcément parce qu’elle est mal maîtrisée mais très certainement parce qu’il manquera l’une des bases !
Les techniques reposent donc sur des « bases », sans lesquelles notre discipline martiale s’apparenterait au ju jitsu, au hapkido, à la self défense, au close-combat, et bien d’autres disciplines martiales ou sports de combat…
Bien que certaines techniques se ressemblent c’est en cela aussi que l’aïkido se différencie.
Par ailleurs, nous nous efforçons le plus tôt possible de travailler en ju no geiko (fluide) car c’est cette forme qui nous paraît la plus appropriée pour étudier la notion de kinonagare, notion essentielle pour nous.
De même, nous abordons les mouvements dans leurs globalités avant d’en étudier les détails, comme le font du reste les orientaux.
En parallèle à l’apprentissage des techniques, nous nous efforçons de placer et d’utiliser notre corps différemment.
La maîtrise de cet ensemble constitue la difficulté.
C’est ce qui fait aussi l’attrait de l’aïkido car on n’a jamais fini d’apprendre et de percevoir toutes ces notions et pourtant dans nos dojos « on enseigne dès le 2e jour »…
D’autres pages y sont consacrées et l’on retrouve les mêmes schémas à peu près dans tous les dojos.
Par contre, il nous paraît utile de préciser notre approche de l’étude, qui se différencie fondamentalement.
Nos cours se déroulent toujours autour d’un thème à démontrer.
Le thème est constitué préférentiellement de l’une des bases sur laquelle on mettra l’accent.
Ces notions sont irimi, ma ai, mouvement infundibuliforme, centres, être centré, prendre le centre d’un mouvement, le shisei, le zanshin, atémi, kokyu ryoku, kamae, kinonagare, taïsabaki, tekatana, le déséquilibre, etc.
On est donc à l’opposé de l’étude d’un catalogue, par exemple ikkyo, nikyo, sankyo, etc.…
Une technique peut être apprise en quelques cours voir quelques heures, savoir l’utiliser correctement est une autre histoire.
En fait une technique doit s’imposer sans qu’on l’ait choisie : c’est l’ensemble des circonstances (toutes les bases réunies) qui déterminera la technique appropriée.
Il « suffit » que l’une des bases ne soit pas respectée pour que cela devienne autre chose que de l’aïkido.
Des images réalistes fréquemment citées :
- « à 1 mm près ce n’est plus de l’aïkido »
- « apprenez les techniques et oubliez les »
- « une technique réussie vous êtes vivant, ratée vous êtes mort ».
Si elle est ratée, ce n’est pas forcément parce qu’elle est mal maîtrisée mais très certainement parce qu’il manquera l’une des bases !
Les techniques reposent donc sur des « bases », sans lesquelles notre discipline martiale s’apparenterait au ju jitsu, au hapkido, à la self défense, au close-combat, et bien d’autres disciplines martiales ou sports de combat…
Bien que certaines techniques se ressemblent c’est en cela aussi que l’aïkido se différencie.
Par ailleurs, nous nous efforçons le plus tôt possible de travailler en ju no geiko (fluide) car c’est cette forme qui nous paraît la plus appropriée pour étudier la notion de kinonagare, notion essentielle pour nous.
De même, nous abordons les mouvements dans leurs globalités avant d’en étudier les détails, comme le font du reste les orientaux.
En parallèle à l’apprentissage des techniques, nous nous efforçons de placer et d’utiliser notre corps différemment.
La maîtrise de cet ensemble constitue la difficulté.
C’est ce qui fait aussi l’attrait de l’aïkido car on n’a jamais fini d’apprendre et de percevoir toutes ces notions et pourtant dans nos dojos « on enseigne dès le 2e jour »…
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2.4.09
Hakama & grades en aïkido
The Moon & the Hand
Une fois de plus, il paraît utile de rappeler que le hakama est un vêtement traditionnel japonais et qu’à ce titre il est porté par les pratiquants d’arts martiaux traditionnels japonais, dont l’aïkido.Il n’est nullement lié à un grade quelconque ni au parcours du pratiquant.
Tout aïkidoka, dès son inscription aux cours, a donc la possibilité de le porter.
Une possibilité n’est pas une obligation car un nouvel aïkidoka n’a pas la certitude d’une future longue pratique et l’achat d’un hakama s’ajoute au coût de l’équipement et de l’inscription.
Par ailleurs quand on débute, la gestion du port du hakama s’ajoute à l’apprentissage et le port du hakama n’est pas ce qui est le plus important.
Il faut savoir aussi que dans l’esprit de la plupart des aïkidokas, le hakama suppose, à tort, un certain parcours autorisant tout type de projections, ce qui n’est pas forcément le cas.
Le fait que peu de dojos respectent cette tradition vestimentaire dès le 6e kyu ne favorise pas une juste appréciation.
Attention donc dans les stages où par nature, la pratique s’effectue avec de nombreux partenaires qui ne connaissent pas vos niveaux de maîtrise des chutes, même si vous portez un hakama…
Pour des informations plus complètes :
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24.2.09
Uchi deshi, bénévolat et engagement associatif
Pour qu’un club sportif ou un dojo fonctionnent, outre bien entendu l’enseignement sérieux de la discipline, il faut aussi que les contraintes des tâches administratives soient assurées correctement.
Qu’on le veuille ou non, il y a très peu de volontaires et parmi eux très peu d’élus.
Cela signifie qu’il peut y avoir d’une part des candidats qui n’auront pas forcément la compétence ou la confiance de leur maître, et d’autre part des consommateurs qui ne veulent pas accepter la moindre tâche, estimant soit qu’ils n’ont pas le temps, soit qu’il n’y a aucune obligation, ayant réglé leur cotisation.
C’est une grave erreur car on ne peut recevoir sans donner et la cotisation ne correspond qu’à une inscription administrative destinée à couvrir les dépenses matérielles du dojo. Elle ne donne lieu à aucun droit.
Par contre la personne s’inscrivant dans un dojo traditionnel doit être consciente qu’elle s’engage à participer activement à son fonctionnement.
Il ne suffit donc pas d’être présent aux cours car si les cours ne peuvent avoir lieu sans le professeur il est indispensable que des aïkidokas consacrent un petit peu de leur temps privé pour faire que tout s’emboîte.
En réalité il y a de moins en moins de gens compétents qui s’engagent bénévolement pour une communauté associative.
Tout le monde veut tout, tout de suite, et de surcroît ne rien donner sauf si contrepartie financière.
Tout en fait tourne inlassablement autour du fric puisque ne dit on pas que le temps c’est de l’argent.
Et puisque tout à un prix, tout est monnayé.
En aïkido traditionnel, l’approche doit être différente : ce sont des uchi deshi (1) c’est-à-dire des pratiquants se démarquant du lot et appelés à assister le maître dans tous les domaines, tant sur le plan de la discipline elle-même que dans l’ensemble de tâches paressant à tort moins gratifiantes, telles que le recueil des inscriptions, les suivis administratifs et comptables, la promotion du dojo, les relations extérieures, etc
Les uchi deshi sont donc indispensables à la vie d’un dojo.
En prenant en charge ce type de responsabilités le pratiquant se situe dans la voie d’une autonomie future.
C’est aussi le témoignage d’une marque de confiance de la part du maître.
(1) le terme uchi deshi est utilisé ici car il nous paraît le plus approprié bien qu’il soit évident que son engagement envers le maître et son dojo ne puisse à notre époque inclure son hébergement 24h sur 24 au service du maître en contrepartie de l’enseignement reçu, comme dans le temps au Japon…
Qu’on le veuille ou non, il y a très peu de volontaires et parmi eux très peu d’élus.
Cela signifie qu’il peut y avoir d’une part des candidats qui n’auront pas forcément la compétence ou la confiance de leur maître, et d’autre part des consommateurs qui ne veulent pas accepter la moindre tâche, estimant soit qu’ils n’ont pas le temps, soit qu’il n’y a aucune obligation, ayant réglé leur cotisation.
C’est une grave erreur car on ne peut recevoir sans donner et la cotisation ne correspond qu’à une inscription administrative destinée à couvrir les dépenses matérielles du dojo. Elle ne donne lieu à aucun droit.
Par contre la personne s’inscrivant dans un dojo traditionnel doit être consciente qu’elle s’engage à participer activement à son fonctionnement.
Il ne suffit donc pas d’être présent aux cours car si les cours ne peuvent avoir lieu sans le professeur il est indispensable que des aïkidokas consacrent un petit peu de leur temps privé pour faire que tout s’emboîte.
En réalité il y a de moins en moins de gens compétents qui s’engagent bénévolement pour une communauté associative.
Tout le monde veut tout, tout de suite, et de surcroît ne rien donner sauf si contrepartie financière.
Tout en fait tourne inlassablement autour du fric puisque ne dit on pas que le temps c’est de l’argent.
Et puisque tout à un prix, tout est monnayé.
En aïkido traditionnel, l’approche doit être différente : ce sont des uchi deshi (1) c’est-à-dire des pratiquants se démarquant du lot et appelés à assister le maître dans tous les domaines, tant sur le plan de la discipline elle-même que dans l’ensemble de tâches paressant à tort moins gratifiantes, telles que le recueil des inscriptions, les suivis administratifs et comptables, la promotion du dojo, les relations extérieures, etc
Les uchi deshi sont donc indispensables à la vie d’un dojo.
En prenant en charge ce type de responsabilités le pratiquant se situe dans la voie d’une autonomie future.
C’est aussi le témoignage d’une marque de confiance de la part du maître.
(1) le terme uchi deshi est utilisé ici car il nous paraît le plus approprié bien qu’il soit évident que son engagement envers le maître et son dojo ne puisse à notre époque inclure son hébergement 24h sur 24 au service du maître en contrepartie de l’enseignement reçu, comme dans le temps au Japon…
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2.2.09
Créer son dojo d'aïkido traditionnel
Pour celui qui veut acquérir l'autonomie en créant son propre dojo,
voici un site regroupant des éléments intéressants à connaître (avant) :http://aikidojo-creation.wifeo.com
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5.1.09
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