17.12.16

A qui profitent réellement les diplômes d'état et pourquoi le système est également entretenu hors fédérations

Même si l'on sait les dirigeants des fédérations très puissants, pourquoi pour autant n'avoir pas œuvré pour faire évoluer la législation ?
Pourquoi s'entêter à fuir tout lien avec elles ?
Il est aisé de tenir le sujet loin de soi quand on profite soi-même de ce système discriminatoire.
Explications...
Que ce soit dans des clubs affiliés à une fédération ou dans certaines écoles non affiliées à une fédération, de rares professeurs possédant un diplôme d'état (obtenu antérieurement par le truchement d'une fédé) perçoivent des rémunérations du dojo où ils enseignent, ce qui est normal.
Par contre on a vu aussi des salaires versés par des dojos "rattachés" aux mêmes professeurs alors qu'ils n'y mettaient quasiment jamais les pieds, pompant ainsi la trésorerie alimentée "par les naïfs pratiquants" auxquels on faisait croire en tous les bienfaits d'une structure "pyramidale".
Pour qui ce système est-il avantageux ?
Du vivant de Ô Sensei puis de ses élèves, cela pouvait se concevoir sur le plan de la transmission (et uniquement pour ce motif).
Mais il n'y en a quasiment plus de vivants aujourd'hui et le système est toujours tenu à bout de bras par une minorité, alors que les contenus des cours sont de plus en plus éloignés de l'aïkido d'origine (y compris de ses valeurs philosophiques) au fur et à mesure que les petits gourous locaux se multiplient, diluant ainsi le message initial de façon homéopathique...quand ils en sont encore capables !
Acculés devant ces faits indéniables on tente pitoyablement de nous argumenter "qu'il convient d'adapter l'aïkido traditionnel au monde moderne".
C'est absurde, c'est dire tout et son contraire dans la même phrase mais ça traduit bien ce qui se passe sur le terrain : "je vous ordonne de faire blanc mais moi je me réserve le droit de faire noir".
On veut vraiment nous prendre pour des burnes et pourquoi pas puisque la plupart des pratiquants-adhérents ne veulent rien savoir de coulisses susceptibles de ternir leur pratique.

Le fait de posséder un diplôme d'état autorisant une rémunération n'a aucune importance...aux dires de ceux qui le possèdent ! 
Pour les autres, on leur martèle qu'être professeur (même bénévole) est extraordinairement enrichissant, que cela fait progresser (ce qui est la seule chose de vraie), qu'il sera autonome et autres sornettes.
Il convient aussi de souligner cette subtilité : moins il y a de professeurs diplômés d'état (même au sein d'une structure non fédérée) et plus grosses seront les parts du gâteau des possibles rémunérations.


     


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