Appartenir à une fédé afin de pouvoir obtenir "un papier officiel"
autorisant une rémunération tout en étudiant au sein d'une école
traditionnelle peut paraître paradoxal. Pourtant cela existait bel et
bien dans les années 80/90 et personne ne trouvait cela choquant, ni
d'un côté ni de l'autre.
Les pratiquants d'aïkido (expérimentés) ne
sont pas des demeurés incapables de distinguer les différentes formes de
pédagogie, les différentes approches, les bases et les techniques restant les mêmes.
On peut choisir de suivre l'enseignement d'un homme (ou d'une femme) et
non celle d'une entité abstraite où tout professeur est
interchangeable.
On peut dire alors "que l'on suit l'enseignement de tel ou tel maître", ce qui est une bonne chose.
Mais lorsqu'au fil du temps le professeur n'est plus en fait que
l'élève de l'élève de l'élève de celui-ci, cela n'a plus guère de
signification.
Par contre il peut émerger "des conflits d'intérêts" de la fréquentation de plusieurs dojos.
Le plus révélateur est de lire quelque chose comme ça : "quand on
travaille pour Renault on n'offre pas ses services à Peugeot".
Ce
type de phrase met en cause les brevets, la propriété intellectuelle, le
personnel (en tant que "ressource humaine") mais aussi un indéniable et
inévitable aspect commercial.
Les interdits émergent et en découlent par la suite tous les ingrédients d'une organisation sectaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire