5.1.13

Comment donner un sens martial à notre pratique

Notre travail de base est l'étude d'un art martial traditionnel.
Notre discipline est issue d'un budo c'est à dire d'un art de guerre.
Même si le fondateur de l'aïkido a voulu faire évoluer son art vers un message humaniste, nous ne devons jamais l'oublier.
Dans nombre de dojos français la pratique est devenue complaisante, chorégraphique et insipide, au point de s'éloigner totalement de toute authenticité martiale.
Les attaques sont dénuées de toute sincérité et les réponses techniques sont à leurs hauteurs, discréditant l'aïkido aux yeux mêmes des pratiquants.
Dans ces dojos, malheureusement nombreux, on est bien loin de l'aïkido originel.
Dans notre dojo traditionnel on s'efforce de maîtriser la technique correctement en prenant soin de la rendre potentiellement efficace à tout moment, c'est-à-dire que notre partenaire soit pratiquant d'aïkido ou pas.


Une approche pédagogique réaliste liée à nos références "orientales" :
- l'utilisation de l'énergie du partenaire-adversaire (base de la discipline) doit génèrer d'emblée une pratique en dynamique (kinonagare).
- elle confère une certaine authenticité martiale aux situations, rend la pratique plus attrayante et cela dès le début de l'apprentissage.
- l'accent est mis sur la gestion des situations (distance, vitesse d'exécution, positions relatives...) car ce sont elles qui imposeront la technique adéquate. Apprendre une technique est à la portée de tout le monde, savoir l'utiliser dans des circonstances opportunes est une autre histoire. Le fondateur de la discipline disait qu'on peut apprendre l'aïkido en un jour...ou toute une vie.
- Chaque cours est axé sur l'un des principes de base constituant les fondements de l'aïkido. Ces principes sont démontrés en exécutant les techniques les plus appropriées au thème choisi. Elles sont donc adaptées au contexte, à l'inverse de ce que l'on peut constater dans la plupart des clubs.

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