2.11.15

Le sage de Lao Tseu

Vouloir pratiquer un art martial, que ce soit l'aïkido ou autre importe peu.
Ce qui compte c'est de trouver sa voie (do).
L'approche et la philosophie de l'aïkido sont spécifiques à cette discipline mais en vérité avec le recul de plusieurs dizaines d'années, seul importe la réalisation de soi.
 
De nos jours, un art martial n'a de sens que s'il s'accompagne d'un art de vivre incluant des aspects physiques et spirituels. Elever l'homme, cultiver des valeurs universelles et se dépouiller de tout ce qui est mauvais en soi (misogi), voilà ce qui peut enrichir et fournir des outils aidant à la relation et la gestion du quotidien.

Ceux qui s'entraînent pour dominer, imposer ou se mettre en avant, devraient pratiquer un sport de compétition et ne pas polluer l'esprit de l'aïkido.

Chaque fois qu'un pratiquant d'aïkido se fixe un objectif c'est qu'il n'a rien compris au tao, présent en filigrane et généralement exprimé par des mots impropres.

Suivre son chemin quoiqu'il arrive est incompatible avec le projet d'un grade, d'une distinction, d'un poste au sein d'un dojo ou d'une organisation (fédé ou école).

Quand on a compris cela, rien ne peut plus nous atteindre et l'on est réellement sur une voie valorisante.

La plupart des pratiquants avec lesquels j'ai eu le plaisir de travailler dans mon dojo ont su percevoir cet enseignement et ils n'ont jamais cessé de progresser, sans bruit ni éclats mais le plus surement qui soit.
 
 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire