1.2.15

Un maître d'aïkido est aussi un mortel

On choisit un maître pour ses qualités reconnues par une communauté de pratiquants et selon nos propres affinités.
Outre ses connaissances pédagogiques et techniques, la morphologie et la personnalité de ce maître  seront aussi prises en considération afin d'être compatibles avec nos propres recherches et notre profile, tant physique que mental.

Par exemple, un maître de 65 ans mesurant 1.75 m et pesant 90 kg ne pourra exécuter ses prestations de la même manière qu'un homme de 40 ans de même taille mais pesant 75 kg.
 
Il est évident que tout le monde ne peut bénéficier d'un physique svelte et conserver des qualités de souplesse et énergétiques jusqu'à un âge avancé.   

Certaines techniques ou formes de travail peuvent très bien finir par ne plus être enseignées du tout, telles que suwari waza ou kokyu nage,  kokyu ryoku...idem pour les ukemi que certains maîtres reconnus ne sont pourtant plus en mesure d'exécuter compte tenu de leur état physique ou leur morphologie qui ont évolué avec l'âge.

C'est pas pour autant qu'il faille instituer de nouvelles normes ou règles d'enseignement, en excluant une partie des bases de l'aïkido sous couvert que tel maître ne les transmet plus.
 
Une fois de plus le sage montre la lune avec le doigt mais certains couillons se prétendant cultivés ou assistants du maître...ne voient que le doigt.  

  

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