22.6.14

Fédérations ou Traditions, les nuls ne sont pas une exclusivité

Est-ce parce que de nombreux élèves directs de Ô sensei ont disparu ces dernières années (dont en France MeTamura), l'univers de l'aïkido part complètement en vrille.
Guerres de tranchée, stratégies au ras des égouts, aucune approche, fédé ou écoles traditionnelles n'est épargnée. 
Ce climat devenu particulièrement délétère a exacerbé les dirigeants de ces dernières dont certaines sont devenues paranoïaques et tirent sur leurs propres troupes !
On ne fait plus de l'aïkido, on passe son temps à critiquer, surveiller, édicter tout en faisant le contraire de ce que l'on préconise. Bref ce climat est à l'opposé des principes de l'aïkido et il paraît difficile d'être motivé comme on l'était il y a encore quelques années.
Face aux fédérations qui tirent à boulets rouges sur les pratiquants hors fédé, certains dirigeants de structures concurrentes pètent les plombs et font pire en s'attaquant aux aïkidokas à qui ils prêtent une aura trop importante à leurs yeux. C'est ainsi qu'ils en arrivent à imposer des censures à leurs dojos, en faisant des pressions sous diverses formes afin que leurs sites web, leurs vidéos et leurs textes ne viennent pas en concurrence avec le prestige du maître se trouvant en haut de leur pyramide.
Mentionner des noms qui n'appartiennent pas à leur école suffit pour être montré du doigt et menacé, ce qui est incroyablement liberticide !
Ce sont ces mêmes écoles qui utilisent le plus le mot "liberté" et "autonomie" et pour justifier leurs comportements autoritaires, ils avancent que les dojos ne sont pas autorisés "à faire n'importe quoi". En utilisant cette formule passe partout, ils pensent pouvoir se permettre tous les verrouillages.
Pourtant leurs interdits ne portent pas sur l'aïkido lui-même mais le fonctionnement.
C'est aberrant et particulièrement affligeant ; c'est aussi un immense gâchis pour la discipline car il est de plus en plus fréquent que les pratiquants quittent l'aïkido pour n'importe quelle autre discipline éloignée de ces basses manœuvres.
Comme souvent, c'est une poignée d'individus qui détruisent le travail du plus grand nombre.
C'est extrêmement décevant et l'on a l'impression d'avoir été trahi quand on s'est investi pendant plusieurs dizaines d'années dans la discipline.
Me Ueshiba Morihei doit souvent se retourner dans sa tombe, tout comme Me Tamura dont le cœur pure aurait pu être qualifié par certains grossiers personnages de "bisounours".
Lui aussi a été naïf et trompé...       

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