9.10.13

Nouveau dojo

Le bouche-oreille fonctionne mieux parmi les jeunes qu'avec les adultes. Est-ce parce qu'ils communiquent davantage ou mieux, ou parce que leurs motivations sont différentes ?
Toujours est-il que les "essais" de jeunes se multiplient alors que ça stagne dans la tranche adulte.
Quant aux rigolos qui téléphonent en disant vouloir faire de l'aïkido, posséder déjà un dossier complet sans avoir jamais mis les pieds dans le dojo, on ne les voit jamais. Mais ça c'est chaque année pareil.
Un autre phénomène que l'on constate : mieux vaut créer un dojo dans un petit village de 2500  habitants que dans une ville de 25000 car l'impact y est inversement proportionnel. Malheureusement on n'a pas souvent le choix, les petites communes ne disposant que rarement d'infrastructures, de surcroît avec tapis ou tatamis.
Il existe aussi des communes disposant de multiples salles de sport (la plupart du temps attachées aux établissements scolaires) mais qu'elles ne veulent pas mettre à disposition des associations car elles n'en ont pas la volonté.
Mettre à disposition une salle génère un coût de fonctionnement : gardiennage, éclairage, chauffage, entretien, etc. et évidemment c'est une affaire de budget, donc de choix politiques.
C'est ainsi qu'une commune peut se trouver à la tête d'un parc important de salles de sports (parfois munies d'un abondant stock de tapis) qui ne sont utilisées que par les scolaires donc jamais en soirée ni les week-end.
Les installations sont financées par les citoyens au travers leurs impôts mais leur accès est ensuite très limité.
C'est un gâchis énorme et les refus de créneaux ne peuvent être que mal acceptés.

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