Toujours est-il que les "essais" de jeunes se multiplient
alors que ça stagne dans la tranche adulte.
Quant aux rigolos qui téléphonent en disant vouloir faire de l'aïkido,
posséder déjà un dossier complet sans avoir jamais mis les pieds dans le dojo,
on ne les voit jamais. Mais ça c'est chaque année pareil.
Un autre phénomène que l'on constate : mieux vaut créer un dojo dans un
petit village de 2500 habitants que dans une ville de 25000 car l'impact y est
inversement proportionnel. Malheureusement on n'a pas souvent le choix, les
petites communes ne disposant que rarement d'infrastructures, de surcroît avec
tapis ou tatamis.
Il existe aussi des communes disposant de multiples salles de sport (la
plupart du temps attachées aux établissements scolaires) mais qu'elles ne
veulent pas mettre à disposition des associations car elles n'en ont pas la volonté.
Mettre à disposition une salle génère un coût de fonctionnement : gardiennage,
éclairage, chauffage, entretien, etc. et évidemment c'est une affaire de
budget, donc de choix politiques.
C'est ainsi qu'une commune peut se trouver à la tête d'un parc
important de salles de sports (parfois munies d'un abondant stock de tapis) qui
ne sont utilisées que par les scolaires donc jamais en soirée ni les week-end.
Les installations sont financées par les citoyens au travers leurs
impôts mais leur accès est ensuite très limité.
C'est un gâchis énorme et les refus de créneaux ne peuvent être que mal
acceptés.
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