23.5.08

La loi des 20 / 80

"Que peut faire le pratiquant uniquement intéressé par l'aïkido ? et oui malgré tout il en reste...
Faire de grands articles dans les journaux, c'est à l'opposé de leurs démarches.

On retrouve comme dans d'autres domaines la loi des 20/80 connue depuis un siècle et mise en évidence par Wilfredo Samozo dit le comte de Pareto (nom du petit village de Suisse italienne où il habitait) : 80 % de gens incompétents pour 20 % de gens compétents. L'aïkido n'y échappe pas.
C'est pourquoi les pratiquants désireux d'un enseignement de qualité ne vont pas à Bercy, ne lisent pas la presse du people des arts martiaux mais cherchent un vrai maître.
Le problème qui se pose alors est : font-ils de l'aïkido ? quand 80 % des gens qui disent et qui revendiquent faire de l'aïkido n'en font qu'une caricature, ces 20 % ayant rien de commun avec eux peuvent-ils dire qu'ils font de l'aïkido ?

N'ont-ils pas intérêt à dire qu'ils pratiquent autre chose, de façon à ne pas être éclaboussé par cette fange.
Peut-on faire du bon vin avec 20 % de bons produits et 80 % de n'importe quoi ?
Le pratiquant sérieux comme le pratiquant traditionnel qu'il est resté, choisit sa discipline en l'occurence l'aïkido, puis il choisit son maître et il n'a rien à faire du reste.
Vieux principe japonais dans le domaine martial : un maître un dojo.

Un pratiquant d'arts martiaux est toujours identifié par "de quel maître êtes-vous l'élève ?" car vous avez des caractéristiques de cet enseignement unique (autant de maître autant de dojo, autant d'aïkido différent).
Est-ce que tous font de l'aïkido ? n'y aurait-il pas une norme, une appellation contrôlée aïkido ? à quel moment on n'en fait plus ?
C'est ce qui fait la richesse de l'aïkido, c'est aussi ce que l'on appelle un art, chacun y trouvera un maître qui lui convient, et comme le veut un grand principe oriental tant pis pour celui qui se trompe, il ne mérite pas autre chose : après tout personne ne l'a obligé, c'est lui qui a choisi.
C'est pourquoi dans notre dojo nous avons choisi notre maître, et celui-ci n'a rien à faire des élèves des autres, trop occupé par ses propres élèves déjà fort nombreux.

Notre art martial n’est pas simplement une technique de combat qui s’apprend dans une salle mais un véritable état d’esprit, une culture et un art de vivre qui demande un réel travail sur soi permanent."



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