Pouvoir et argent, les deux s'entremêlent. Le 1er peut procurer le
second et le second aide à accéder au 1er.
Que ce soit à petite échelle ou à l'échelle d'une multinationale ou
d'un pays, cela se vérifie en permanence.
Dès qu'un détenteur de pouvoirs accède à la gestion d'un budget, il est
tenté d'en disposer pour accroître les gains et ses pouvoirs.
J'ai compris (tardivement) ce phénomène au travers d'une association
sportive qui, dès lors que ses dirigeants ont été mis en face de sommes très importantes (+ ou - 500 000 €),
ont immédiatement été tentés de gérer de façon
pléthorique en favorisant des dépenses de façon contestable et/ou en
affectant des sommes arbitrairement mais que personne n'osait ou ne pouvait
contester.
On peut observer cela dans de nombreux domaines dès lors que l'argent
collecté n'est pas le sien.
Le patron de l'EDF tout comme la (ex) patronne de Areva ont utilisé les
fonds colossaux à leur disposition afin d'assouvir leur ego et leur folie des grandeurs,
faisant déraper leur mission première et en engageant les contribuables dans
des opérations à hauts risques financiers, notamment à l'étranger.
Il en va de même depuis des décennies pour nos dirigeants, ceux-ci
ayant engagé notre pays dans des dettes abyssales en empruntant aux banquiers
privés que le système libéral a imposé à tous les pays.
Quelques soient les systèmes incriminés, ce sont toujours des hommes
qui sont derrière, l'alimentent et s'en nourrissent.
Plus près de l'actualité, l'éco taxe est un fiasco qui coûte aux
contribuables et rapporte quand même aux affairistes qui étaient engagés.
C'est la même chose dans de multiples domaines, éthylotests,
multiplication des radars, webcam pour les policiers (estimation 4 M€), etc.
sans qu'il n'y ait jamais aucun débat publique sur les bien-fondés.
Lorsqu'on attribue des pouvoirs au travers d'un vote souvent pseudo
démocratique, on ne fait que désigner nos futurs bourreaux auxquels on délègue
une partie de nos libertés, il faut en être conscient.
C'est pour
cela qu'il nous faut une nouvelle constitution, remettre à plat nos définitions
de la démocratie et mettre en place de nouvelles lois qui ne soient pas des
blancs seins quasi irréversibles.
L'écologie
c'est d'abord nettoyer et instaurer de nouvelles valeurs, la première des
préoccupations devant être de moraliser l'univers financier et les pouvoirs de
ceux qui en usent.
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