12.2.17

Pouvoirs & argent

Pouvoir et argent, les deux s'entremêlent. Le 1er peut procurer le second et le second aide à accéder au 1er.
Que ce soit à petite échelle ou à l'échelle d'une multinationale ou d'un pays, cela se vérifie en permanence.
 
Dès qu'un détenteur de pouvoirs accède à la gestion d'un budget, il est tenté d'en disposer pour accroître les gains et ses pouvoirs.
J'ai compris (tardivement) ce phénomène au travers d'une association sportive qui, dès lors que ses dirigeants ont été mis en face  de sommes très importantes (+ ou - 500 000 €), ont immédiatement été tentés de gérer de façon  pléthorique en favorisant des dépenses de façon contestable et/ou en affectant des sommes arbitrairement mais que personne n'osait ou ne pouvait contester.
On peut observer cela dans de nombreux domaines dès lors que l'argent collecté n'est pas le sien.
Le patron de l'EDF tout comme la (ex) patronne de Areva ont utilisé les fonds colossaux à leur disposition afin d'assouvir leur ego et leur folie des grandeurs, faisant déraper leur mission première et en engageant les contribuables dans des opérations à hauts risques financiers, notamment à l'étranger.
Il en va de même depuis des décennies pour nos dirigeants, ceux-ci ayant engagé notre pays dans des dettes abyssales en empruntant aux banquiers privés que le système libéral a imposé à tous les pays.
Quelques soient les systèmes incriminés, ce sont toujours des hommes qui sont derrière, l'alimentent et s'en nourrissent.
Plus près de l'actualité, l'éco taxe est un fiasco qui coûte aux contribuables et rapporte quand même aux affairistes qui étaient engagés.
C'est la même chose dans de multiples domaines, éthylotests, multiplication des radars, webcam pour les policiers (estimation 4 M€), etc. sans qu'il n'y ait jamais aucun débat publique sur les bien-fondés.
Lorsqu'on attribue des pouvoirs au travers d'un vote souvent pseudo démocratique, on ne fait que désigner nos futurs bourreaux auxquels on délègue une partie de nos libertés, il faut en être conscient.
C'est pour cela qu'il nous faut une nouvelle constitution, remettre à plat nos définitions de la démocratie et mettre en place de nouvelles lois qui ne soient pas des blancs seins quasi irréversibles.
L'écologie c'est d'abord nettoyer et instaurer de nouvelles valeurs, la première des préoccupations devant être de moraliser l'univers financier et les pouvoirs de ceux qui en usent.
 
 
 

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