19.3.13

Mensonges

Plus un mensonge est gros, mieux il passe. Tous les politiques savent cela et on en a vu récemment quelques exemples retentissants, en Allemagne et aux Etats-Unis.

Plus la position sociale du menteur est élevée (ou sa position hiérarchique au sein d'un groupe), plus l'auditoire est apte à gober. Quand à cela s'ajoute un phénomène de masse (je crois parce que je pense que les autres y croient aussi), le mensonge se transforme exponentiellement en vérité absolue. Heureusement, même si la société est faite de 80  % de moutons, il reste 20 % de gens aux pensées libres qui se détachent des gogos.
 
Dans l'univers de l'aïkido c'est pareil.
Il y a les honnêtes professeurs (une majorité) et ceux qui revendiquent titres et parcours afin d'embellir leur image, se vendre plus cher, s'attirer de la clientèle ou tout simplement grossir leur ego.
Certains n'hésitent pas à se décerner des diplômes imaginaires, à en inventer avec des labels hermétiques ou à s'attribuer des titres inconnus et invérifiables.  
 
Il arrive parfois que ces usurpateurs soient démasqués, mais des années après qu'ils aient joui d'une certaine notoriété, pourtant basée sur une usurpation. Les postes dont ils ont pu s'emparer leur ayant souvent fourni aussi des pouvoirs, il n'est pas toujours facile de les déboulonner.
 
Une partie de ces menteurs peut également jouir de protections : entre usurpateurs on s'épaule et il y a échange de bons procédés. Quand les protecteurs se constituent en organisation ou noyautent une organisation déjà existante, ça s'apparente à des comportements maffieux.


 

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