Plus la position sociale
du menteur est élevée (ou sa position hiérarchique au sein d'un groupe), plus l'auditoire
est apte à gober. Quand à cela s'ajoute un phénomène de masse (je crois parce
que je pense que les autres y croient aussi), le mensonge se transforme
exponentiellement en vérité absolue. Heureusement, même si la société est faite
de 80 % de moutons, il reste 20 % de
gens aux pensées libres qui se détachent des gogos.
Dans l'univers de
l'aïkido c'est pareil.
Il y a les honnêtes professeurs
(une majorité) et ceux qui revendiquent titres et parcours afin d'embellir leur
image, se vendre plus cher, s'attirer de la clientèle ou tout simplement grossir
leur ego.
Certains n'hésitent pas
à se décerner des diplômes imaginaires, à en inventer avec des labels hermétiques ou à s'attribuer des titres inconnus et invérifiables.
Il arrive parfois que ces usurpateurs soient démasqués, mais des années après
qu'ils aient joui d'une certaine notoriété, pourtant basée sur une usurpation. Les
postes dont ils ont pu s'emparer leur ayant souvent fourni aussi des pouvoirs,
il n'est pas toujours facile de les déboulonner.
Une partie de ces
menteurs peut également jouir de protections : entre usurpateurs on s'épaule et
il y a échange de bons procédés. Quand les protecteurs se constituent en
organisation ou noyautent une organisation déjà existante, ça s'apparente à des comportements
maffieux.
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