31.10.14

Harcèlement, propagande et tribunal secret : tradition ou retour au moyen-âge ?


 
Le harcèlement qu'il soit physique ou moral, peut tuer plus surement qu'un cancer. Si l'on est dans l'incapacité de s'en protéger, par exemple en se trouvant "dans une période immuno déficiente", son action peut être mortelle. 
C'est comme le supplice de la goute d'eau, ce n'est pas l'eau qui est dangereuse mais son action répétitive.

Le harcèlement peut revêtir diverses formes plus ou moins insidieuses.
On n'a pas besoin d'être dans un pays de l'ex union soviétique ou sous un régime de dictature, en France aussi on a tout ce qu'il faut.
Les formes sont plus discrètes et plus hypocrites mais tout aussi efficaces quand elles empruntent la voie de réseaux, très nombreux dans notre pays.
Le harcèlement peut transiter par la presse, les médias ou tout simplement par le biais du téléphone, les messageries ou le bouche à oreille.
Aujourd'hui il est à la portée de tout le monde de déclencher une cabale ou faire courir une rumeur.

Le milieu de l'aïkido n'y échappe pas et certains profitent "des stages" pour colporter des idées, casser du bois ou tailler des costards *. Ces moments de rencontres censés être destinés à l'apprentissage sont utilisés par certains comme outils de propagande. C'est aussi l'occasion d'inciter les participants à mettre au banc ceux qui à leurs yeux ne rentrent pas totalement dans le moule ou qui ont fait l'objet d'une sentence de leur tribunal secret.
C'est ainsi qu'on se retrouve face à des dérives hallucinantes rappelant les chasses aux sorcières du moyen-âge ou les dénonciations sous l'occupation.

Le maître-gourou se trouvant en haut de la pyramide initie les idées, les stratégies et la plupart des méthodes. Auprès de qui veut l'entendre et ayant le verbe haut, il se vante en permanence de tirer la totalité des ficelles (c'est le boss).
Effectivement c'est lui qui lance les actions et qui porte la plus grande part des responsabilités.
Non seulement personne ne moufte mais qui plus est il y a toujours un pourcentage des auditoires constitués de soldats zélés prêts ventre à terre à couper les têtes qui dépassent.
Dès leur retour chez eux, ils partent "en croisade" haineuse avec leur téléphone et leur messagerie afin d'harceler ceux qui étaient encore la veille sur les mêmes tatamis qu'eux et partageaient des moments prétendument conviviaux. 

Faut-il le rappeler, à moins d'avoir accepté d'être lobotomisé, chaque individu est responsable de son comportement personnel et porte aussi une part de responsabilité sur la propagation, les méthodes ainsi que sur les conséquences.

A Nuremberg aussi certains essayaient d'invoquer l'exécution des ordres pour être blanchis...
La lâcheté humaine n'a pas de limites.
 

* c'est ce qui nous a été rapporté après des stages dans des villes pourtant éloignées telles que Nancy, Grenoble, Mulhouse et de toute la région de Dijon
 
 
 

19.10.14

Aïkido et profiles

A la naissance l'être humain est sensé être pure.
On peut donc se dire qu'au départ tous les gens sont égaux et bons et que seuls certains deviennent mauvais, souvent du fait de leur environnement.
Cette approche de l'humain n'est pas sans risque.

- En considérant l'humain bon par défaut, on baisse notre garde et cette puérile naïveté multiplie les risques de ce que l'on peut ressentir comme des trahisons.
- En considérant l'homme comme potentiel prédateur qui doit en permanence mériter notre confiance,  ça anticipe les problèmes et prépare mieux aux réalités.

N'oublions pas ce proverbe "un pessimiste est un optimiste informé"...  
Cela rend la vie moins confortable et impose la vigilance mais ça évite aussi d'être déçu à répétition.
En langage oriental on dit que tout est yin et yang mais avec le recul de toute une vie on peut aussi considérer que tout est deals et contrats.

Bon bah en fait rien n'est rose et l'aïkido n'est-il pas le reflet utopique d'un monde qu'on voudrait meilleur ?
Une amie aimait à répéter "plus je connais les hommes plus j'aime mon chat".
Je comprends aujourd'hui pourquoi.
 
 

4.10.14

"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés"

"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés"
(Les Animaux malades de la peste - La Fontaine) 

Il y a des années de cela (2008), nous avions été destinataires d'une lettre ouverte rédigée par un très ancien membre de la structure à laquelle nous appartenions.
Le propos nous échappait car à l'époque, nous n'avions pas encore été confrontés aux problèmes évoqués et l'on pratiquait sereinement sans que personne ne nous cherche de noises.
Il en va tout autrement aujourd'hui.
C'est par hasard que nous avons retrouvé ce lien URL
Les pages étant particulièrement bien rédigées, nous ne pouvons que conseiller de les consulter car elles recoupent nos (tristes) analyses. 

1 / Ni les premiers ni les derniers ou : mêmes maux, mêmes conséquences...
Certains des personnages mentionnés à cette adresse (repérés au travers les dojos cités) sont les mêmes que ceux qui ont tenté de nous nuire.
Si l'on suit les liens menant aux sites de leurs dojos, il n'est pas nécessaire d'avoir une grande capacité d'analyse pour comprendre qu'on est en présence de pratiquants présomptueux et mégalomanes, suffisants et imbus de leur personne, bref de profils à l'opposé de ce que l'on souhaite rencontrer quand on choisit de pratiquer l'aïkido. 

Outre que le langage est souvent primaire, le ton péremptoire et les sujets (empilements répétitifs de blablas tendant à l'obsession paranoïaque) sont symptomatiques d'un état d'esprit peu compatible avec une quête de l'harmonie.
Informer sur les choix d'une pratique et ses caractéristiques n'oblige nullement à piétiner ce qui se fait ailleurs ou autrement. Cette attitude très offensive révèle une incroyable intolérance et trahit une grande faiblesse.

Ces comportements ne correspondent pas aux fondements philosophiques de l'aïkido et l'on ne peut que fortement douter de la cohérence entre leur discours et leur pratique :
- comment peut-on s'auto qualifier de "maître" (d'aïkido) et agir à l'opposé de ses concepts ?
- comment peut-on avoir l'audace de se référer à l'aïkido traditionnel (donc à Ueshiba Morihei) et se comporter en salopard dans la vie de tous les jours ?
- comment peut-on pratiquer un art martial porteur de valeurs nobles et dès qu'on sort du cadre du dojo se comporter en goujat, qui plus est avec d'autres aïkidokas ?
C'est pourtant ce que l'on observe ici. 

2 / Pour se donner de l'importance (parfois même à leurs propres yeux) certains se font plus califes que le calife...
Certains petits professeurs ne brillant pas par leurs niveaux mais flattés par les encouragements et les compliments (mesurés) "de leur grand maître", se sentent pousser des ailes.
Jusque là plutôt médiocres, ils se métamorphosent soudainement en donneurs de leçons, attitude que le calife lui-même n'a jamais adoptée.
Malheureusement pour eux il ne suffit pas de se couper les cheveux ou de changer d'aspect physique pour ne plus être cons.
                                                                    
3 / Culture et confiture, moins on en a plus on l'étale...
C'est un autre triste constat : les gogos ne manquent pas face à ces mini gourous locaux puisqu'au vu de leurs effectifs ces usurpateurs réussissent parfois à avoir un certain succès.
Cela n'honore pas l'authentique maître situé tout en haut de la pyramide car il se révèle incapable de contrôler les déviances d'élèves pourtant proches, qui nuisent à son image, celle de l'aïkido et à de nombreux pratiquants honnêtes.
Il suffit de tomber sur des forums consacrés à l'aïkido pour se rendre compte à quel point ses petits soldats tout en parlant en son nom, donnent libre cours à leurs pitoyables élucubrations. Evidemment, tout cela "sous un courageux anonymat"...  

Ils ramènent leur prétendue science en parlant comme des livres mais ne font que singer leur professeur sans avoir rien compris à l'aïkido du fondateur Ueshiba Morihei.