Le harcèlement qu'il soit physique ou moral, peut tuer
plus surement qu'un cancer. Si l'on est dans l'incapacité de s'en protéger, par
exemple en se trouvant "dans une période immuno déficiente", son
action peut être mortelle.
C'est comme le supplice de la goute d'eau, ce n'est
pas l'eau qui est dangereuse mais son action répétitive.
Le harcèlement peut revêtir diverses formes plus ou
moins insidieuses.
On n'a pas besoin d'être dans un pays de l'ex union
soviétique ou sous un régime de dictature, en France aussi on a tout ce qu'il
faut. Les formes sont plus discrètes et plus hypocrites mais tout aussi efficaces quand elles empruntent la voie de réseaux, très nombreux dans notre pays.
Le harcèlement peut transiter par la presse, les médias ou tout simplement par le biais du téléphone, les messageries ou le bouche à oreille.
Aujourd'hui il est à la portée de tout le monde de déclencher une cabale ou faire courir une rumeur.
Le milieu de l'aïkido n'y échappe pas et certains
profitent "des stages" pour colporter des idées, casser du bois ou
tailler des costards *. Ces moments de rencontres censés être destinés à
l'apprentissage sont utilisés par certains comme outils de propagande. C'est
aussi l'occasion d'inciter les participants à mettre au banc ceux qui à leurs
yeux ne rentrent pas totalement dans le moule ou qui ont fait l'objet d'une sentence de
leur tribunal secret.
C'est ainsi qu'on se retrouve face à des dérives
hallucinantes rappelant les chasses aux sorcières du moyen-âge ou les
dénonciations sous l'occupation.
Le maître-gourou se
trouvant en haut de la pyramide initie les idées, les stratégies et la plupart
des méthodes. Auprès de qui veut l'entendre et ayant le verbe haut, il se vante
en permanence de tirer la totalité des ficelles (c'est le boss).
Effectivement c'est lui
qui lance les actions et qui porte la plus grande part des responsabilités. Non seulement personne ne moufte mais qui plus est il y a toujours un pourcentage des auditoires constitués de soldats zélés prêts ventre à terre à couper les têtes qui dépassent.
Dès leur retour chez eux, ils partent "en croisade" haineuse avec leur téléphone et leur messagerie afin d'harceler ceux qui étaient encore la veille sur les mêmes tatamis qu'eux et partageaient des moments prétendument conviviaux.
Faut-il le rappeler, à moins d'avoir accepté d'être lobotomisé, chaque individu est responsable de son comportement personnel et porte aussi une part de responsabilité sur la propagation, les méthodes ainsi que sur les conséquences.
A Nuremberg aussi certains essayaient d'invoquer l'exécution des ordres
pour être blanchis...
La lâcheté humaine n'a pas de limites.
La lâcheté humaine n'a pas de limites.
* c'est ce qui nous a été rapporté après des stages
dans des villes pourtant éloignées telles que Nancy, Grenoble, Mulhouse et de
toute la région de Dijon