Cela devient franchement irritant de se sentir espionné, pisté,
contrôlé, fliqué, géré, surtout par de soi-disant "amis qui ne vous
veulent que du bien..."
La technologie internet devient
insidieusement liberticide en offrant à des gens pas forcément bien
intentionnés, des outils pernicieux du type "similarsites".
Un
professeur de dojo ne saurait accepter d'être assimilé à un chien tenu
en laisse, même si la corde est prétendument jugée longue.
Du reste un chien ne peut pas être autonome.
Un aïkidoka est sensé représenter des valeurs traditionnelles qui font
de plus en plus défaut dans nos sociétés. C'est aussi pour cela qu'il
choisit cette discipline afin d'aligner son comportement sur de nobles
concepts.
Combien y a t-il en réalité de pratiquants respectueux d'une attitude juste ?
Il ne suffit pas de prôner pour les autres si l'on ne commence pas à
appliquer à soi-même et quel que soit le niveau d'ancienneté ou la
position hiérarchique.
Dire blanc et faire noir discrédite tout discours et ôte toute fiabilité de l'enseignement.
Et ce ne sont pas les grades Dan "affichés incidemment"
("accidentellement" prétendront certains) qui peuvent habiliter un
discours quand celui-ci baigne dans de flagrants mensonges.
Certains pratiquants zélés ou se croyant investis d'un droit de censure
devraient réviser leur copie en se rappelant le principe de base "un
maître un dojo".
Personne n'est sensé intervenir dans un dojo, dès
lors que celui-ci respecte le maître et son enseignement ainsi que la
discipline.
Un dojo n'est pas uniquement un lieu matériel limité aux 4 murs du gymnase qui l'héberge.
Il a aussi une image, qui est générée par son professeur, ses membres et son environnement, et parfois au travers de médias.
Subir un contrôle sur cet ensemble aurait des relents de fédé et serait peu compatible avec nos valeurs.
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