Constats
Dans les communes à
moins d'appartenir à un réseau d'influences (politique ou autre), les clubs
d'aïkido sont systématiquement déconsidérés par rapport à ceux qui courent
après les médailles.
Et pour cause puisque notre discipline n'est pas un sport et encore moins un sport de compétition.
Et pour cause puisque notre discipline n'est pas un sport et encore moins un sport de compétition.
Pour plaire à leurs
électeurs, les politiques et ceux qui tirent les ficelles en matière
d'attribution de créneaux favorisent les disciplines qui sont dans l'air du
temps.
Les politiques ne font
pas de philosophie et n'ont pas vocation de promouvoir une discipline
véhiculant des messages humanistes ou pacifistes.
Une seule chose compte :
le nombre d'électeurs satisfaits et plus il y a de phénomènes de masse
meilleure en sera l'exploitation politique pourvu qu'il soient bien captés.
Les communes ne voient
aucun inconvénient à ce qu'il y ait 10 clubs de gym, 7 de foot ou 5 de basket, au
contraire elles pensent que cela crée une émulation.
Mais pas en aïkido
puisqu'il n'y a pas de compétitions.
C'est ainsi qu'elles
peuvent parfois contraindre certains clubs à rebaptiser leur discipline afin de
ne pas mécontenter un club déjà en place !
C'est aberrant mais ça
existe dans nombre de communes et ce
chantage est connu.
C'est ainsi qu'on se retrouve
avec des noms un peu bizarres d'arts martiaux parfaitement inconnus, ce qui aggrave
le handicap pour démarrer ces clubs et beaucoup meurent, faute d'avoir jamais
pu se développer.
Dans notre pays, père
des Droits de l'homme et des libertés - et soi-disant démocratique - c'est
ainsi que cela se passe.
Les minorités ont un droit
théorique, à condition de pouvoir le défendre en permanence.
Même problème que pour
ceux qui revendiquent "une différence", quelle qu'elle soit.
Mais chut faut pas dire
tout ça, c'est pas la norme !
Désolé mais j'ai toujours
lutté contre les formatages et la manipulation des esprits...
Et je n'évoque même pas
la notion de tradition qui me ferait employer le terme de dojo et non de club, ce
qui augmenterait encore le fossé de nos différences !
"Presque
tous reçoivent leurs idées toutes faites et suivent toute leur vie l’opinion.
Ils
parlent dans le style du temps, ils s’habillent selon la mode, non par aucun
principe, mais pour faire comme les autres.
Imitateurs
serviles qui disent oui ou non selon qu’on les a suggestionnés et croient après
cela s’être déterminés eux-mêmes.
N’est-ce
pas là de la folie ?
Folie
incurable car les hommes ne se doutent pas qu’ils sont atteints de cette manie
de l’imitation".
(Sagesse
orientale)
Egalité de traitement
La liberté dont dispose la commune sollicitée doit se conformer au principe de l’égalité de traitement entre les usagers. On doit être vigilant à ne pas être victime de discrimination vis-à-vis d’autres associations requérantes. La différence de traitement peut en effet être considérée comme excès de pouvoir si le refus n’est dûment motivé par des raisons légales. Il doit y avoir égalité de traitement de situations semblables, mais il n’y a pas d’obstacle à ce que des situations différentes soient traitées de façon différentes. Il s’agit alors de voir dans quelle mesure il est porté atteinte au principe d’égalité devant les services publics.
Si vous estimez être victime d’une inégalité de traitement vous pouvez saisir le juge administratif.
Attention toutefois aux conséquences car il y a fort à parier que même si vous gagnez, vous risquez d’avoir ensuite du mal à travailler avec la mairie et bonjour l'ambiance. Mieux vaut parfois une bonne et franche discussion qu’un mauvais contentieux.
Si vous estimez être victime d’une inégalité de traitement vous pouvez saisir le juge administratif.
Attention toutefois aux conséquences car il y a fort à parier que même si vous gagnez, vous risquez d’avoir ensuite du mal à travailler avec la mairie et bonjour l'ambiance. Mieux vaut parfois une bonne et franche discussion qu’un mauvais contentieux.
Contester un refus de mise à disposition de salle
Pour contester un refus d’attribution de locaux, vous devez saisir le juge administratif d’un recours pour excès de pouvoir (REP) dans les 2 mois de la notification du refus (1). Il s’agit d’un recours en annulation d’un acte administratif unilatéral faisant grief.
Le recours ne pourra être présenté que si votre association est déclarée.
Celle-ci pourra invoquer à l’appui de son recours, des moyens tels que l’incompétence, le vice de forme ou de procédure (si la demande n’a pas été soumise au vote de l’assemblée délibérante par exemple) ainsi que le détournement de pouvoir, la violation de la règle de droit et des motifs relatifs à l’acte lui-même (erreur de droit ou erreur manifeste d’appréciation).
Le recours ne pourra être présenté que si votre association est déclarée.
Celle-ci pourra invoquer à l’appui de son recours, des moyens tels que l’incompétence, le vice de forme ou de procédure (si la demande n’a pas été soumise au vote de l’assemblée délibérante par exemple) ainsi que le détournement de pouvoir, la violation de la règle de droit et des motifs relatifs à l’acte lui-même (erreur de droit ou erreur manifeste d’appréciation).
(1) mais que les communes se gardent bien de notifier par écrit
source partielle : revue « Associations mode d’emploi »
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