Le concept même de l’aïkido ne peut admettre de se voir assimilé aux disciplines martiales et sports de combat, tous définis comme sports d’opposition.
L’aïkido est unique dans son approche puisqu’il n’y a pas de combat.
Sur le plan de la réflexion philosophique nous nous trouvons aux antipodes de la notion d’opposition, qui lasse aussi dans tous les actes quotidiens.
On nous martèle 24h sur 24 qu’il faut être le plus fort, le plus rapide, le plus musclé, le plus beau (belle), le plus riche, le plus malin, le meilleur, etc.
Ne peut-on « seulement » s’efforcer d’être meilleur ?
C’est ce que propose l’aïkido.
Notre pratique en aïkido est basée sur la réalisation de soi et l’unité et non sur la dualité.
Ce travail vise à s’améliorer soi même et non à corriger les autres.
On tient donc bien à notre différence qui est loin d’être une coquetterie mais la base de notre discipline qui se voudrait universelle et humaniste.
Un grand maître d’aïkido a écrit :
«L’aïki (et non l’aïkido) est l’origine de tous les arts martiaux. C’est ce qu’a voulu exprimer le fondateur de l’aïkido lorsqu’il nomma son art takemusuaïki.
Précisons bien que l’aspect primordial de l’aïki ne signifie pas que l’aïkido soit le meilleur des arts martiaux mais qu’il est seulement une voie vers l’aïki ».
« …l’aïki n’est pas propre au budo mais concerne toutes les activités humaines. Que l’on applique le principe de l’aïkido aux événements et on les comprendra mieux….Ce principe s’applique à la vie quotidienne, aux relations sociales, à la science moderne. »
« Comparez et voyez ….mais attention il ne s’agit pas de copier les autres arts ou d’en faire un mélange !… »
tres interessant, merci
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