L’aïkido n’est pas un sport mais à force de le répéter il s’avère néanmoins que quelques précisions s'imposent.
Tout le monde peut pratiquer l’aïkido pourvu qu’il soit en bonne santé, ce qui est établi par le certificat médical de non contre-indication, du reste imposé par la législation. Même une personne considérée comme « handicapée » peut donc pratiquer l’aïkido, tout dépendant évidemment de la nature du handicap.
La recherche de la "performance physique" n’est pas le but de l’aïkido.
Mais chaque aïkidoka est libre de doser sa pratique et de décider du rythme qu’il souhaite (tout en respectant ses limites).
Cela permet à chacun de trouver ce qu’il recherche sur le plan physique si tel est le cas, tout en veillant à ne pas nuire à la synergie du dojo.
Biensûr il convient aussi de tenir compte de sa morphologie et de son âge.
Compte-tenu que tous les niveaux travaillent ensemble (à Bezons), cela permet de nombreuses options.
Le fait qu’il n’y ait pas de compétitions en aïkido ne signifie pas qu’on ne peut progresser sur le plan physique : il y a possibilité de repousser ses performances, tout comme dans les autres activités et il peut être intéressant, pour soi, d’avoir une idée sur ses propres limites.
Pourquoi un alpiniste est-il poussé à grimper toujours plus haut ?
Pourquoi un cycliste ou un coureur mesure t-il ses temps ? etc.
C'est du même ordre.
L’important ne se situe pas dans la compétition "avec l’autre" mais bien dans le progrès réalisé sur soi, pour soi-même.
Notre dojo n’impose pas un aïkido "sportif" car nous considérons que c’est avant tout un art martial traditionnel.
Cette notion renforce l’ouverture de notre dojo à tous.
.