10.12.07

Aux antipodes du Misogi et de l'Etiquette

Courage


Au fil du temps on s'aperçoit que les gens sont de moins en moins téméraires et ne s'engagent plus comme il y a encore quelques années.
Tout est prétexte pour abandonner un projet.
La témérité est l'expression positive d'une volonté initiale, d'un projet correctement étudié.
(Ne pas confondre avec l'obstination - négative - qui ne découle que d'un projet mal ficelé).
De plus en plus, les gens veulent tout, tout de suite, tout en faisant de moins en moins d'effort pour l'obtenir.
Nous observons un nombre croissant de jouisseurs-profiteurs-tricheurs.
Vouloir toujours plus…en donnant de moins en moins.
Ce concept "humain" lié pour alibi "au progrès matériel," a ses limites.
Dans la vie tout se mérite et tout à un prix.
A force de vouloir tricher par des promesses creuses et sans contreparties, les sociétés (incluant les groupes, quelques soient leurs tailles) contribuent aux déséquilibres et aux désordres et vont donc vers leurs auto-destructions.
Ces phénomènes parviennent à pénétrer ceux qui n'y prennent pas garde.
Etudiez cette analyse.

23.10.07

Misogi, "découper son corps en lanières…"

"Le travail en aïkido c'est ce qu'on appelle le misogi, c'est-à-dire couper le corps en lannières, ça veut dire éliminer tout ce qui est mauvais en vous physiquement, psychiquement, émotionnellement, de façon à trouver votre vraie nature et pouvoir faire une discipline correcte."

Chacun pratique l'aïkido pour des motifs différents.
Celui ou celle qui veut y chercher un dépassement de soi en a aussi la possibilité.
"Quelquefois un entraînement très dur parvient à renforcer l'ego, mais l'ego et la force physique ne peuvent produire une technique d'aïkido.
Il faut que le mouvement soit purifié et la réaction agressive éliminée, preuve constante que la compétition n'est jamais opérante.
L'anéantissement de la force physique est le point de rupture de l'ego : c'est le misogi et avec lui le commencement de tout entraînement sérieux.
Cet entraînement n'est pas seulement un travail musculaire. Il ne se résume pas non plus à savoir orienter une force en lui résistant ou à savoir chuter violemment (ukemi).
Ces aspects sont importants mais l'entraînement qui développe un esprit fort et une confiance spirituelle s'effectue dans des conditions difficiles.
Quand le corps a atteint ses limites, l'esprit prend la relève et commence à s'élever.
Il est évident que ce type d'entraînement présente des dangers et ne doit être entrepris que sous le contrôle d'un professeur expérimenté.
C'est au moment d'épuisement total du corps que l'étudiant peut renoncer à sa force physique et à la pureté technique, et fait appel à ses ressources spirituelles.
Le bushido implique défi et sacrifice.
Il est le propre des esprits indépendants.
Un esprit dépendant est faible car il ne peut sacrifier son ego et sa cupidité. Pour être vraiment libre, l'esprit doit se vider.
Malgré la douleur et la peur, vous êtes intensément vivant.
Si vous ne progressez que peu à chaque séance d'entraînement, continuez votre effort.
La vie est un roc dur et solitaire.
Ne dépendez que de vous-même.
Voilà le vrai sens du bushido".

17.9.07

Citations d'Alain Peyrache, Shihan

Lire l'interview d'Alain Peyrache parue dans Aïkidoka Magazine :

http://sites.google.com/site/aikidotraditionnel/un-maitre-d-aiekido-alain-peyrache

"Do" dans le sens oriental, c'est l'homme dans sa globalité, pas uniquement son physique comme dans le sport.
On essaie de construire l'homme dans sa totalité, c'est le sens du terme " do" en aïkido.
C'est la réalisation de soi donc ça veut dire être autonome tant au point de vue de la discipline que dans le comportement ou dans les actions, dépendre de personne et s'assumer totalement.

Les valeurs de l'aïkido c'est des valeurs de non violence, c'est-à-dire que dans ce monde cruel et hyper violent, nous on essaie de trouver des solutions non violentes, bien qu'apparemment on pratique une discipline martiale liée à la violence.
L'aïkido se pratique d'une manière très douce et pas du tout destructrice ; au contraire l'idée du fondateur de l'aïkido est de construire quelque chose au lieu de détruire, et donc c'est ce qu'on essaie de faire, parfois péniblement, mais on y arrive…"

epa,ista,bezons,sartrouville,argenteuil,bois colombes

17.8.07

Bien choisir son maître, son dojo


Certains professeurs préconnisent bien des attitudes nobles dans leur dojo, mais dès qu'ils sortent du contexte, ils reprennent sans vergogne et sans rire leurs habitudes puantes inspirées des prédateurs de "Dallas". Il convient donc de bien choisir son maître...

Il ne sert à rien de pratiquer quelques heures l'aïkido par semaine si c'est pour se comporter à l'opposé de ses valeurs dès qu'on a quitté le périmètre du dojo.


Il faut éviter de reproduire les erreurs. Quand il s'avère que des gens se révèlent peu fréquentable, à fortiori il faut éviter de les rencontrer sur un tatami.

voir aussi : http://www.aikido-bezons.net/index.php5?rubrique=faq

www.aikido-bezons.net www.usob.fr ;argenteuil;sartrouville;lagarenne colombes;argenteuil aikido;houilles;carrieres;levallois,courbevoie,cormeilles,bois colombes

21.5.07

Analysis

Consultez nos vidéos souvenirs d'Aïkido sur www.Youtube ou sur www.dailymotion
(saisir "USOB" )

21.4.07

Petit rappel...

dojo

La pratique de l’aïkido, dans notre dojo, est un espace de liberté : nous avons choisi de pratiquer l’aïkido, dans ce dojo-là et pas un autre.
Cependant, il ne faut pas perdre de vue que, comme dans toutes les activités que nous avons choisies, il existe des règles réunies sous le terme " étiquette "

Notre dojo n’est pas un "club"

Puisqu’il ne pouvait pas être assujetti au droit privé (locaux communaux mis à notre disposition par la Ville), il est régi par les lois relatives aux associations " 1901 " modifiées et aménagées de très nombreuses fois depuis son existence.
Par force, le dojo s’apparente donc à toute autre association sportive, bien que dans l’esprit notre structure diffère en de nombreux points.


Un maître, un dojo

Le maître du dojo peut être assimilé à un artisan ayant pour but de transmettre ses connaissances à des compagnons.
Dans notre dojo, le maître, le " prof ", est entièrement bénévole.
Il a souhaité pratiquer un tarif de cotisation parmi les plus bas de la région (si ce n’est LE plus bas) afin d’ouvrir la pratique au plus grand nombre.
La cotisation permet de couvrir la licence, l’assurance, les frais administratifs (pub, etc.) ainsi que le fonctionnement du dojo.
Aucun bénéfice n’en est tiré en fin " d’exercice ", le principe étant un retour total et systématique envers ceux qui s’investissent pour le dojo, donc dans l'aïkido.
Parce que le maître est convaincu que l'aïkido véhicule des valeurs, il s’est fait un engagement moral de les transmettre, bien que rien ne l’y oblige.
Les "élèves-compagnons" sont entièrement libres d’adhérer à son enseignement et donc à son dojo, mais peuvent le quitter à tout moment.
Néanmoins, ceux-ci ont aussi des devoirs s’ils décident d’appartenir au dojo autrement qu’en tant que consommateurs comme ils le seraient en payant leurs inscriptions dans un club privé, dont les tarifs n’auraient aucune commune mesure…
La fidélité à son dojo et l’assiduité font partie, entre autres, de l’investissement et de l’engagement tacite que le dojo est en droit d’attendre de tous ses aïkidokas.

9.4.07

Redirection pour Aikido Taditionnel Bezons


Site officiel du Dojo d'Aïkido Traditionnel de Bezons :






Le site officiel de l'International School Traditional Aïkido :http://www.dojoista.com/
Le site officiel de l'Europe Promotion Aïkido :http://www.epa-aikido.org/

12.3.07

19.2.07

Cours animé par un Invité extérieur au dojo (stage)

site personnel de l'auteur : http://www.monbloog.net/blog/zenitude

Etiquette toujours...

Pour ceux qui seraient un peu lourds...
Il est bon semble-t-il de repréciser que ne seront pas autorisés à pratiquer dans notre dojo, y compris à l’occasion du stage des 10 et 11 mars 2007, ceux ou celles qui se sont bannis de notre dojo par leurs comportements répétés contraires à l’étiquette, à l’amitié ou même tout simplement à la bienséance.

Donc inutile de faire du "forcing" par des messages subliminaux...

Explications détaillées :
« Traditionnellement que se passe-t-il quand quelqu'un arrive dans un dojo et désir pratiquer ?
réponse : « il demande l'autorisation au professeur du dojo qui donne cette autorisation ou pas. »
C'est donc au maître du dojo de décider de qui monte sur le tatami ou pas.
Notre Ecole est l'endroit où les dojos s'autogèrent et sont libres.
C'est le seul endroit où ce fonctionnement est possible.
Les "stages" dans notre Ecole sont proposés à tout aïkidoka pouvant justifier d'une assurance.
Mais être libre et fonctionner de manière traditionnelle, cela ne veut pas dire « faire n'importe quoi ».
C'est un problème de dojo et de professeur d'aïkido.
Un professeur d'aïkido peut accueillir "n'importe qui" dans son dojo.
Pour lui, être pratiquant de telle ou telle fédération ou école n'a aucun sens, un élève est identifié en aïkido par son professeur.
La première question que l'on pose à un aïkidoka est : « qui est votre professeur ? »
Donc si quelqu'un qui n'est pas du dojo demande de vouloir pratiquer dans votre dojo, c'est au maître du dojo de prendre la décision de le laisser rentrer chez lui, dans sa maison, comme n'importe lequel de ses élèves actuels. »
« Etre l'élève d'un maître, ce n'est pas seulement avoir suivi son enseignement pendant tel nombre d'années : fiabilité, profondeur de l'engagement, sont les critères qui permettent au maître de décider qui, symboliquement, sera habilité à entrer dans sa maison. »
"Ne pas hésiter à se séparer d'un élève si sa pratique le met en danger ou si son attitude est dangereuse pour le travail du maître ou du dojo.
"



Ceux ou celles qui par leurs comportements se seraient bannis (*) du dojo sont bien entendu exclus de tout accès au dojo, quelqu‘en soit le prétexte (manifestation sportive, « stage », fête, etc.)


(*) Bannir, définition et termes connexes : exiler, chasser, exclure, proscrire, refouler, reléguer, expulser, interdire, rejeter, repousser.
« To ban » en anglais. Chasser définitivement quelqu'un. En langage informatique quand quelqu'un s'est fait killer, il peut encore revenir, mais pas quand il a été banni. »
« bannis sont aussi les félons, les prédateurs et les phagocytes »



Texte inspiré pour partie de A.P.

11.2.07

Aïkido traditionnel. L'uchi deshi.


En complément de ce présent site
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http://www.monbloog.net/blog/zenitude

L'enseignement traditionnel comporte 3 niveaux :

1. On imite les anciens (uchi deshi), le maître (pédagogie du modèle)

2. Début de l'autonomie

3. Autonomie complète


Un kohaï (moins ancien) aide son sempaï (plus ancien), dans la réalisation des tâches du DOJO. On peut tout à fait être un consommateur dans un dojo, toutefois ce n'est pas la pratique la plus intéressante et on se trouve vite limité dans son évolution dans l'aïkido.
Dans aïkido, le « do » signifie développement de soi-même, donc la route vers l'autonomie...

Qu'est-ce qu'un Uchi Deshi :
L'UCHI DESHI est missionné par le maître. Il aide les nouveaux à comprendre le fonctionnement du DOJO.

Progresser, avoir de l'ancienneté dans un DOJO, débouche sur davantage de devoirs que de droits.


Comment devenir Uchi Deshi ?

Pour cela il faut au minimum :
Venir régulièrement aux cours (l'uchi deshi n'est pas là pour donner son avis et sa version de l'aïkido mais pour apprendre d'une autre façon, redire avec ses mots, avec ses propres gestes, restructurer ce qu'il a appris de son maître).
Son principal souci doit être la plus grande fidélité à l'enseignement du maître du dojo, qui lui fait confiance pour sa propre formation. Cette confiance n'est pas automatique, beaucoup de maîtres n'ont aucune confiance dans leurs uchi deshi.
Si cet uchi deshi a une version personnelle de l'aïkido, il créer son propre dojo qu'il gérera en autonomie comme son maître actuel.

Faire des stages : c'est confronter ses connaissances à d'autres (plus on est ignorant plus on se croit bon…)

Se comporter en uchi deshi.
Chacun doit prendre spontanément un certain nombre de pratiquants sous sa coupe et consacrer une partie du cours à les aider à comprendre l'enseignement du maître au lieu de travailler avec d'autres uchi deshi.


Le rôle de l'Ushi Deshi :
Le rôle d'un ushi deshi est d'apporter un relais à l'enseignement du professeur sans déformer le contenu technique et pédagogique (afin de ne pas faire un cours dans le cours), de re-formuler les connaissances qu'il a intégrées en direction des débutants, d'expliquer l'étiquette, les règles de comportements au dojo, éventuellement après un certain temps de pratique de commencer à enseigner sous la direction de son professeur.

Ce parcours est très riche et formateur et représente une étape incontournable dans l'apprentissage de l'aikido.

A la fin du cours, reprendre certaines parties du cours avec les kohaï, en discuter avec eux. Voir en quoi il peuvent aussi commencer à être des uchi deshi, c'est à dire commencer à accomplir des tâches.
Expliquer qu'un pratiquant d'aïkido, en plus du tatami, œuvre pour le dojo, accomplit des tâches qui font partie de sa formation.

Compte tenu des questions posées, des comportements parfois surprenants, et des distorsions apportées par le débutant (kohaï), l'uchi deshi prend conscience de ses manques, de ses propres distorsions.
Une transmission fidèle de l'enseignement du maître est indispensable et permet d'établir des repères.
L'uchi deshi apprend ainsi d'une autre manière.
C'est cela l'enseignement traditionnel, c'est un enseignement personnalisé d'individu à individu. Ainsi le maître à une relation particulière et différente avec chacun de ses élèves et n'aura pas les mêmes exigences selon la compétence et la confiance qu'il met en eux.


Etre un haut gradé en Aïkido = plus de responsabilité.

Quel confort de ne pas être élevé dans la hiérarchie du dojo...
Pourtant dès le 2ème jour de pratique vous avez un statut de sempaï, non seulement vous pouvez mais vous devez aider celui qui a un jour de moins, vous commencez à enseigner ainsi l'aïkido.

Ceux qui après tant d'années refusent d'enseigner, attendent d'avoir le niveau, démontrent simplement qu'ils n'ont pas compris la première leçon du Sempaïa, « sempaï / kohaï ».
Le plus ancien démarre le cours si le senseï est absent, en retard ou occupé, c'est le rôle d'un uchi deshi.

Le senseï très souvent teste.

Le terme qui désigne le pratiquant débutant est « monteï, monka... » : « l'élève qui est devant la porte du maître et qui demande à entrer, que le maître lui enseigne... ».

La relation sempaï / kohaï en est la première leçon. Comme un apprenti sollicite de la part de l'artisan, de l'homme de l'art, de le prendre en apprentissage. Comme un client demande à une entreprise, un artisan de travailler pour lui.
A l'image aussi des grands artistes qui acceptent de prendre un élève, le refuse ou le répudie ; une entreprise, un artisan de même…

Le sempaïa est l'étude dès le début de l'autonomie.
Le premier test est donc l'honnêteté du pratiquant, sa capacité à se remettre en question lorsqu'il se trompe.
Certains pratiquants pensent bien faire, ils donnent une foule de détails et de savoirs que le débutant est incapable de maîtriser dans le temps imparti, enseignements incohérents car souvent ces gens-là, même au bout de quelques années, ne maîtrisent pas ce qu'ils disent. Résultat : ils démolissent le cours du professeur.
Le respect du professeur et de son enseignement n'est pas uniquement le salut à la japonaise, mais aussi la fidélité, surtout à l'enseignement qui est prodigué, même si c'est un élève uchi deshi qui fait le cours...

Lorsqu'on n'est pas d'accord, qu'on n'adhère pas, on quitte le tatami, ou le dojo si le désaccord est plus grave. Car un dojo n'est pas une secte, le pratiquant est libre à chaque instant de partir, c'est sa liberté, comme il est de la liberté du professeur d'accepter ou de refuser un élève...
On peut avoir une approche, un avis différent, dans ce cas on crée son propre dojo et on développe son propre enseignement.

27.1.07

Hakama

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Le hakama (japonais ) est un pantalon large plissé (sept plis, cinq devant et deux derrière), muni d'un dosseret rigide (koshi ito). Il ressemble à une jupe-culotte.
Ce pantalon, conçu selon des règles traditionnelles, intègre dans sa conception les principes du yin-yang.
Les sept plis représentent les sept vertus que devaient posséder le samouraï : jin (bienveillance, générosité), gi (honneur, justice), rei (courtoisie, étiquette), chi (sagesse, intelligence), shin (sincérité), chu (loyauté) et koh (piété).
Il était traditionnellement porté par les nobles du Japon médiéval, et notamment les samouraïs. Il prit sa forme actuelle durant la période Edo. Hommes comme femmes pouvaient porter le hakama.
De nos jours, le très ample hakama est utilisé dans certains arts martiaux, dont l'aïkido.
Les hakama utilisés pour les arts martiaux sont en coton, en soie ou, le plus souvent, en polyester ou dans un mélange de ces trois fibres. Le coton est plus lourd, tandis que les fibres synthétiques glissent mieux sur le sol et résistent mieux à la décoloration, ce qui peut être important pour les arts martiaux comme le iaïdo ou l'aïkido. Les hakama de qualité présentent des lanières épaisses et surpiquées afin d'éviter qu'elles ne s'entortillent sur elles-mêmes.
L'activité pratiquée peut imposer la couleur du hakama.
Ainsi, le hakama d'aïkido est toujours uni, noir, bleu marine ou gris foncé.
Dans certaines écoles, on en porte des blancs, souvent par ignorance : en orient le blanc est la couleur du deuil, et les hakama de ce type sont portés par les religieux. Ce genre d’erreur accompagne les transpositions culturelles. Dans l’occident judéo-chrétien, le blanc est en effet perçu comme la couleur de la virginité, donc la couleur du débutant.
En Europe, le hakama est surtout porté par les pratiquants d'arts martiaux. Dans certains d'entre eux (kyudo, kendo, iaido), il fait partie de la tenue obligatoire.
Dans d'autres, en particulier l'aïkido, il ne peut être porté que lorsque l'élève a atteint un niveau technique lui permettant de gérer la gêne qu'occasionne le port du hakama ; la décision d'autoriser un élève à le porter est laissée à la discrétion de l'enseignant, il est devenu de fait un signe d'investissement personnel dans la discipline et de niveau technique, bien que cela ne soit pas son sens originel.
Par ailleurs, pour limiter les frais d’équipements des débutants (qui ne sont pas tous amenés à pratiquer longtemps l’aïkido) on n’exige son port qu’à partir de 2 ou 3 années de pratique.
Les délires de pratiquants, voire d’enseignants ignorants ne manquent pas au sujet du hakama. On entend par exemple dire « il y a les hakamas et les non hakama » (sans doute s’agit-il d’un examen ? !). Certains arborent fièrement et sans rire des hakama fantaisie pour se distinguer. D’autres mettent leur ceinture par-dessus le hakama pour qu’on en voit la couleur.
On entend même des affirmations saugrenues : « le port du hakama permet de cacher qu’on n’est pas ceinture noire »…on qu’on l’est peut-être, la ceinture n’étant plus apparente…
De même que pour certains porter une ceinture noire est un signe d'aboutissement alors qu'il ne constitue qu'un début de marche sur la voie...porter le hakama pour d'autres marque - tragiquement - l'étape finale dans la progression !
Il convient donc bien de démythifier ce vêtement traditionnel et son sens.

Dans la pratique martiale, le hakama se noue en commençant par la partie avant. Le sommet de celle-ci doit dépasser la ceinture de quelques centimètres. Les lanières avant sont alors passées autour de la taille juste au-dessus de la ceinture, croisées derrière et reviennent sous la ceinture, où elles sont nouées à l'aide d'un nœud simple. On met alors en place la partie arrière, le dosseret au creux des reins. Les lanières arrières se positionnent sur la ceinture ou au-dessous, et viennent se nouer sur l'avant avec un nœud similaire à celui de la ceinture et englobant les deux brins avant. Les manières de ranger les lanières divergent selon les écoles.

8.1.07

L'Aïkido et les Femmes


L'AIKIDO ET LES FEMMES


Il n'y a pas d'aïkido spécifiquement féminin car l'aïkido est une discipline martiale qui véhicule des valeurs reconnues dans notre société comme féminines : harmonie, non agressivité, ouverture d'esprit, respect de la vie.
Les femmes s'intègrent donc très bien parce que d'entrée, elles se reconnaissent dans ces valeurs.
De plus, la pratique de l'aïkido nécessite d'utiliser avant tout la souplesse, l'énergie, la capacité à évaluer rapidement des situations, plutôt que la simple force physique.
Doublement avantagées, les femmes peuvent donc progresser au sein de cette discipline qu'elles pratiqueront efficacement, avec leur propre sensibilité, et toujours avec plaisir.
L’Aïkido est certainement l’art martial le plus adapté aux femmes.
Sa pratique ne nécessite pas l'utilisation de la force physique et son efficacité repose sur le déplacement, le placement, l'engagement des hanches, le relâchement musculaire qui permet une meilleure circulation de l'énergie : le ki*
L'aïkido est un art martial japonais, mais c'est en occident que les femmes s'en sont emparées, attirées sans doute par son caractère non violent, chorégraphique et pourtant très martial.
N'importe quel mouvement peut être accompli par une femme. Elle ne le fera pas de la même manière qu'un homme. La force physique inférieure à celle des hommes sera compensée par un meilleur déplacement, un meilleur placement, une meilleure vision, une réponse plus adaptée à l'attaque.
Aujourd'hui, un tiers des femmes accède au moins à la ceinture noire et au niveau des 2°/3°/4° DAN (grades supérieurs à la ceinture noire), on observe que les femmes persévèrent davantage que les hommes du même niveau.
*(Le Ki : énergie interne, considérée par la médecine traditionnelle chinoise comme le flux vital)




Questions – réponses


Les femmes doivent-elles pratiquer aussi vigoureusement que les hommes ?
" Je pense que le plus important pour les femmes est de comprendre que le manque de force physique n’est pas vraiment une faiblesse. Cela peut devenir un avantage. Je ne suis pas fort physiquement, mais j’utilise mon agilité et ma perception pour surmonter les obstacles et travailler avec des gens costauds. C’est dans cette optique que les femmes devraient pratiquer. " (Me Tamura)

Les femmes sont-elles nombreuses à pratiquer l'aïkido ?

Il y a environ 30% de femmes qui le pratiquent mais ce pourcentage peut varier suivant les régions et les pays. Et ce chiffre est en nette progression. Beaucoup de femmes viennent à l’aïkido pour retrouver leur énergie. On peut penser d'ailleurs que l'aïkido est l'art martial le plus adapté aux femmes. En plus, il est accessible à tout type de femme et de tous âges.



Qu'est ce qui les attire dans cet art ?

"C'est d'abord le côté non violent car on n'utilise pas la force dans l'aïkido. Il est efficace pour gérer son stress et améliorer ses relations avec autrui. Ensuite, c'est le côté artistique qui les attire beaucoup : l'aïkido ressemble beaucoup à un enchaînement de chorégraphies. Les femmes aiment la tenue. La tenue, composée d'un Keiko-gi (une sorte de Kimono) et d'une jupe-culotte noire qui donne un aspect très esthétique à l'enchaînement.


Des témoignages de pratiquantes :

Patricia, 45 ans : "L'aïkido est plus une philosophie qu'un art de combat. L'Aïkido m'a appris à mieux connaître mon corps. Je voulais une discipline que l'on pratique à tout âge et dans laquelle j'aurais toujours la possibilité de progresser. L'aïkido correspondait exactement à mes désirs. Je le pratique depuis 9 ans."
Mélanie, 32 ans : "C'est une discipline qui permet de développer l'harmonie du corps, de l'esprit et d'apprendre à mieux se connaître, à sentir ses propres tensions et celles des autres. Un échauffement rituel est nécessaire avant le début de chaque cours : il permet de dénouer tous les muscles, les articulations et de travailler sur la respiration. Ensuite, nous travaillons les bases et les prises."
Fatiha, 23 ans : "L'idée est de se défendre face à une attaque. Un aïkidoka est toujours dans un esprit de défense de soi et d'utilisation de la force de l'autre pour la retourner contre lui. Aucun entraînement spécifique n'est nécessaire. Par contre, comme dans tous les sports, être souple aide toujours ! "
Delphine, 33 ans : "Il apporte énormément au moral. J'ai découvert l'aïkido à 15 ans par une amie et j'en ai fait deux ans. J'étais ceinture orange à l'époque. J'ai décidé de m'y remettre cette année, soit 16 ans après. Cela n'a pas été facile car j'étais bien rouillée ! Mais j'ai retrouvé cette philosophie et cet état d'esprit avec énormément de plaisir."
Corinne, 19 ans : "Même si l'on considère cette activité juste comme un simple loisir, on gagne en sérénité. On est plus zen. Je conseille fortement cet art martial qui est plus une philosophie qu'un art de combat. Il apporte énormément au moral et facilite non seulement les relations avec autrui mais aussi avec soi-même."


L’Aïkido est bon pour les femmes (et les enfants)


" L'aïkido utilisant essentiellement " l'esquive ", il n'y a ni heurts, ni rupture entre les partenaires. C'est pourquoi on peut faire faire de l'aïkido aux enfants sans crainte de violence. C'est aussi pourquoi les femmes le pratiquent en nombre. Elles y découvrent la détente physique, un antidote à la nervosité, un apprentissage de la concentration. Un sport l'aïkido ? Peut-être, mais un sport essentiellement cérébral, assurent parfois les adeptes. On ne se sent pas seulement en forme après une séance, on est comme stabilisé et à l'aise avec les autres. Il s'agit d'apprendre à mieux se connaître, à mieux comprendre l'autre et à déjouer ainsi son agressivité. Tomber au sol sans raideur, c'est rester souple dans sa tête. L'aïkido conduit à ce dosage idéal de détente musculaire et d'éveil de la vigilance qui définit l'état de la relaxation. "

www.aikido-bezons.net www.usob.fr