Cela ne les empêche pas de piquer et d'exploiter ce qu'ils ont vu ailleurs, n'étant en cela guère plus vertueux que les organisations concurrentes qu'ils passent pourtant leur temps à critiquer, que ce soit au travers leurs écrits, dans les médias ou à l'occasion des "stages" qui sont aussi pour eux des moments de propagande (tout comme le font certaines sectes).
Il y a un gouffre entre
la qualité de l'enseignement du maître (le patron de l'école) et celle des
petits soldats qui dénaturent son image en permanence.
Le problème n'est pas unique,
il est le même avec tous "les grands noms de l'aïkido", celui de l'après
Tamura étant le plus connu.
Je pensais autrefois que
le terme "piquer" était incongru entre membres d'une même organisation,
pensant qu'il s'agissait seulement d'exploiter certains outils en commun, par
économie ou pour rechercher une certaine synergie.
Avec le recul je me suis
rendu compte que c'était toujours à sens unique et que les piqueurs n'étaient
en fait que des exploiteurs en mal d'imagination mais qui cherchent en permanence des
lauriers afin de se faire bien voir de leur gourou.