Ce système s'auto
alimente au travers la création de nouveaux dojos dits "autonomes"
(!). Dès lors on comprend mieux qu'un professeur soit promu à un grade
supérieur lorsqu'il forme des élèves potentiellement aptes à créer de nouveaux
dojos (but principal du système).
Cela explique aussi les
décalages parfois criants entre leurs niveaux réels de maîtrise de la discipline
et leurs grades affichés, au point que cela apparaisse tragi-comique pour un
observateur avisé.
Ici un grade n'est point
le reflet de l'évolution personnelle du pratiquant mais uniquement celui de sa
capacité à alimenter l'organisation pyramidale.
On est donc bien loin de
ce qui est prôné dans leurs textes et sur leurs sites web.
Evidemment cette analyse
ne peut être faite que de l'intérieur et comme il n'y a aucune communication
transversale sur le sujet (plus que jamais tout est fait pour l'empêcher), il
est quasi impossible de la mettre en évidence.
Cela explique aussi pourquoi le discours au sujet des grades est particulièrement changeant au fil du temps. Les questions semblent embarrasser et les réponses ne sont jamais claires. Et si on insiste un peu trop, là encore et afin de clore le sujet, on vous balance que vous êtes le seul de France et de Navarre à ne jamais rien comprendre. En fait ça dérange...
De même, un professeur expérimenté et
maîtrisant bien son sujet n'a aucune chance de voir son grade pour autant
évoluer si les circonstances n'ont pas voulu que ses élèves fassent proliférer
le nombre des dojos.
Même
punition si vous avez déjà ouvert et développé plusieurs dojos mais que vous
n'avez aucun don pour la lèche ou que votre franc-parler défrise.