Tout dépend de leur
faculté à s'adapter hiérarchiquement aux circonstances ; mais disons tout de
suite que ce n'est pas dans la culture occidentale.
Au Japon, on connait sa place
et celle-ci peut varier selon le milieu et les circonstances.
A moins d'avoir à faire à
un pratiquant qui a capté ces notions, il faut proscrire toute familiarité qui
ne pourra engendrer que de la confusion et donc des disharmonies relationnelles.
Tout le monde n'a pas la
faculté de distinguer la relation amicale de celle qui régit les rapports dans
un dojo, lieu où il est primordial que chacun connaisse sa place exacte.
Convivialité n'impliquant
pas familiarités, le professeur doit rester à sa place et les élèves à la leur.
C'est ce que l'on peut
aussi définir plus largement par la notion de sampaï-kohaï, propre aux
orientaux.
Avoir des relations amicales en dehors du dojo ne doit en rien modifier les rapports hiérarchiques liés à l'étiquette de l'aïkido.
Cela doit être bien compris.