5.12.16

Quand un petit prof local se prend pour un maïtre

 
Il y a des (pseudo) aïkidokas qui prônent blanc et font noir en répétant bêtement ce qu'ils ont entendu ou lu.
Sans rire, certains sur leur site internet, se vantent d'avoir acquis en 5 ans ce que certains mettent 20 ans à acquérir alors qu'en fait ils en sont encore à la phase imitation (singeries) et resteront sans doute à vie des ignorants.
Un pratiquant sérieux ne mentionne pas l'acquit mais le chemin restant à parcourir afin de toujours mieux maîtriser sa discipline.
(Mê
me un artiste reconnu, en fin de vie, ne tiendrait jamais de tels propos).
Quand on est à ce point présomptueux et qu'on bénéficie néanmoins d'éloges gratifiantes de la part du "maître" qui l'a nourri, le titre de "shihan" que l'on accordait à ce dernier est inapproprié.
Si le nombre d'adhérents d'un club peut contribuer à se faire bien voir par les dirigeants d'une école ou fédération (comme dans tout commerce à succursales multiples), ce n'est pas forcément le reflet de la qualité du professeur.
Ce dernier peut être un bon manager, être doué en marketing, jouir d'un environnement favorable, de supports de publicité, d'un parrainage...et ne pas être pour autant capable d'enseigner correctement l'aïkido et ses valeurs.
Ceux qui ont une authentique expérience et qui sont en capacité de démasquer ces usurpateurs éhontés, dérangent et font souvent l'objet de véritables kabbales, comme au temps de l'occupation ou de l'inquisition.
 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire