22.1.10

Prédations...


La réussite ou l’indifférence attirent souvent l’antipathie de minables jaloux ou de personnages mal dans leur tête et mal dans leur peau, voir ambitieux à moindre coût.
Certains (es) cumulent tous ces jolis profils.

On constate qu'il n’y a pas de limites à la perversité lorsqu’on découvre les stratégies employées par certains, avec la volonté quasi non dissimulée de nuire.

Après les menaces effectuées par l’intermédiaire de messageries électroniques et courriers, les divers détournements malveillants, les menaces et les tentatives de pressions par l’intermédiaire d’élus, il apparaît aujourd’hui que certains fonctionnaires "responsables" pourraient subir eux aussi l’influence de ces mêmes stratèges aux fins de nuire à notre "activité sportive".

Nous avons toujours été droit dans nos botes et c’est sans doute ce qui dérange le plus ceux qui ne savent pas fonctionner autrement que par les réseaux d’influences, les chantages et les délations plutôt qu’en démontrant leurs réelles compétences ou capacités créatrices.

On sait tous que certains personnages troubles à l’aise dans les milieux glauques font des pieds et des mains pour se lier "aux politiques" afin d’en tirer profits et pouvoirs personnels. L’aïkido est à l’opposé de toutes ces magouilles et seul compte pour nous l’honnête chemin que nous nous sommes fixé, visible au travers nos actions et notre discipline.

On constate une fois de plus qu’il existe 3 catégories de citoyens : ceux qui construisent dans l’intérêt de la société (dont font aussi partie les bénévoles), ceux qui consomment, et la troisième qui ne crée rien, ne produit rien, ne propose rien, constituée de prédateurs qui profitent de tous les systèmes et de toutes les opportunités mais qui en même temps critiquent et s’ingénient à démolir afin de justifier à leurs yeux leur minable et stérile existence.

Ce n’est pas en tentant de diminuer les autres que l’on se trouve grandi…

Bien faire, suivre son chemin et laisser dire…mais jusqu’à quel point devrions-nous subir des attaques débiles et répétées en nous taisant sans répliquer ? Cinq années d’attaques sournoises , sporadiques mais constantes, ça fait déjà beaucoup...
Ce n’est pas parce que nous ne sommes jamais entrés dans les « jeux » conflictuels que nous avons été aveugles.
Nous n’avons pas davantage été dépourvus de possibilités de ripostes mais notre philosophie - d’aïkidokas aussi - et notre approche de la relation humaine, ne se situent pas sur le terrain des conflits et encore moins au niveau des égouts.

Le vide n’était-il pas la meilleure réponse ou non-réponse

Le courage ne faisant pas partie des vertus de nos prédateurs, leurs manipulations se font - évidemment - le plus souvent dans l’ombre, lors de rencontres non fortuites et en mettant à profit réunions, cocktails, réseaux dits « sociaux » qui peuvent facilement être pris par les gogos et les naïfs, pour des réseaux d’amis …
Leurs carnets d’adresses et de numéros de téléphones - constitués essentiellement de gens détenteurs d’un pouvoir - sont de véritables bottins et constituent leur principal outil pour tirer les ficelles.

Les tentatives de nuisances sont allées dans toutes les directions, l’imagination perverse et l’acharnement ne connaissant apparemment aucune limite

Nous faisons savoir ici notre indignation car on se croirait revenus au temps des cabales : l’une des dernières trouvailles de ceux qui veulent notre extinction est de tenter de nous asphyxier - notamment en multipliant les obstacles à la promotion de notre club - que nous faisons habituellement tant dans les boites aux lettres que sur divers terrains et supports.

Encore une fois, c’est mal nous connaître car loin de nous laisser museler dans le silence, nous utiliserons chaque fois que possible tous les moyens - y compris les outils internet - pour faire connaître notre activité et notre dojo et dévoiler les coulisses de ceux qui voudraient nous faire mettre un genoux à terre.

Sept fois à terre huit fois debout (proverbe japonais…)

L'aïkido est présent sur la commune depuis plus d'une trentaine d'années, dont les 14 dernières avec le même professeur dans l'équipe d'animation, ce qui est un gage d'engagement et de fidélité.
Parallèlement notre petite ville a vu ces 10 dernières années se multiplier les activités de sport de combat et arts martiaux.

L’aïkido n’étant pas un sport de compétitions, il n’a aucun sponsor et de ce fait ne figure dans aucun média courant : TV, radio, journaux.
C’est pourquoi il est nécessaire pour les clubs d’aïkido comme le notre, d’utiliser affiches, tracts et publications locales, ce que toute personne évoluant dans l’univers de notre discipline n’ignore pas.

Il faut savoir aussi que les hasards dévoilent souvent ce qui se veut être le mieux caché et sans même avoir effectué aucune démarche dans ce sens.

Nous informons ici que le dossier à charge de nos intriguants est épais, bien documenté et qu’une procédure juridique n’est pas à exclure.

Nous souhaitons qu’à l’avenir leurs « réseaux bienveillants » servent au moins à les tempérer.
Ultime conseil et que le message passe bien : qu’on nous laisse tranquilles et qu’on nous laisse pratiquer notre discipline dans la sérénité que visiblement, « on » nous envie.

Boomerang : "il se dit d'un acte qui se retourne contre son auteur : il en va de telles paroles comme des gestes irréparables".


14.1.10

Aïkido, autonomie et liberté...



Chacun vient à l’aïkido pour des motifs différents. Il n’est pas rare qu’un aïkidoka ait auparavant approché et même pratiqué d’autres arts martiaux.
On constate que l’inverse est beaucoup plus rare.
Pourrait-on en déduire par là que l’aïkido est l’aboutissement d’une recherche d’une discipline martiale idéale.
Un art où la condition physique importe peu et où les performances ne se situent pas sur un plan sportif et limité.
L’accomplissement correct des techniques n’est que l’un des aspects de la pratique et sert de support à l’étude et la recherche d’un accomplissement personnel.
C’est pour cela aussi qu’un dojo d’aïkido digne de ce nom ne saurait être sectaire et que seul est important sa cohésion et l’harmonie qui doit s’en dégager.
Il apparaît évident qu’un membre qui serait incapable de contrôler son ego en l’imposant aux autres aïkidokas, n’y aurait pas sa place.
Notre démarche est donc à l’opposé et autorise la libre expression de toutes les personnalités, si diverses soient-elles, dès lors qu’elles respectent l’étiquette de la discipline, le prof et le dojo ainsi que l’ensemble de ses membres le composant.
Ce choix est en adéquation avec la recherche de l’autonomie prônée par notre Ecole à l’instar du fonctionnement des dojos japonais.
Rappelons ici ces délicieuses lignes de Me Tamura :
"L'aïkido c'est la liberté. Mais c'est aussi une discipline et notre liberté c'est justement de s'être choisi une discipline.
Respecter sa discipline, c'est aussi se respecter soi-même car c'est nous qui l'avons choisie."

Liberté…
« La liberté est la faculté d'agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d'autrui. Elle est la capacité de se déterminer soi-même à des choix contingents »

11.1.10

Un maître d’un dojo d’aïkido et l’amitié


Une question qui peut paraître surprenante mais qui néanmoins semble se poser à certains (es) : un professeur d’aïkido (le « maître » d’un dojo) peut-il être aussi « ami » avec ses élèves ?

Cette notion ne peut exister sur des tatamis, ceux-ci « figurant un champ de bataille » ! Ceci étant un professeur d’aïkido n’est pas un prof de math ou de littérature, enseignant dans un établissement scolaire.

Tout dépend aussi de ce qui peut être compris dans le terme « ami » et du lieu : dans le dojo lui-même, dans le gymnase l’abritant, ou partout ailleurs « en privé ».

Convenons d’une définition : partager certains goûts communs (des affinités) et de ce fait des moments de vie dans un cadre commun, ces 2 conditions générant des échanges.
Ensuite dépend aussi le contexte de la relation : en liaison avec l’aïkido ou pas.

Il n’est pas donné à tout le monde de faire toutes ces subtiles distinctions, qu’un oriental saura plus facilement identifier car il semble qu’il faille rappeler un principe général de fonctionnement qui nous est sans doute moins naturel qu’aux Japonais : la variation des hiérarchies en fonction de la circonstance.
C’est ainsi qu’il y a quelques années, il paraissait impensable à l’une de mes élèves que l’on puisse participer ensemble et convivialement, à un stage d’aïkido dispensé en province.
Etait-ce parce que cette aikidoka tenait à placer son prof sur un piédestal, se faisant de lui une représentation de l’être humain parfait devant lui servir d’exemple ou parce qu’elle n’acceptait pas de peut-être s’apercevoir qu’il pouvait avoir lui aussi des défauts ou des faiblesses, comme tous les êtres humains ?
Chacun sachant que « le parfait n’est pas humain » je me réjouis alors de n’être pas perçu comme tel un infaillible gourou…
Fort heureusement cette attitude extrême se rencontre peu, mais il n’est pas certain que d’autres ne se posent pas une question similaire en ne sachant pas toujours gérer la relation : il suffit de constater que nombre d’élèves adultes, ont parfois peine à tutoyer leur prof !
Respecter l’étiquette et son professeur n’est pourtant pas incompatible avec une relation amicale hors cadre de l’aïkido, la hiérarchie n’ayant plus lieu de subsister.

L’aïkido se pratique dans un dojo, lieu où l’on étudie et recherche la voie.
C’est de cette particularité liée à notre discipline martiale que naît l’ambiguïté dans l’esprit de certains pratiquants.
De surcroît le dojo et l’aïkido sont régis par un grand nombre de règles très précises.
La difficulté pour tous est d’adapter toutes ces règles à la vie quotidienne et les inclure dans nos relations, ce qui doit être aussi un aspect positif de notre étude de l’aïkido (Nichi jo no taï do).

Certains prétendent que la pratique de l’aïkido peut amplifier les défauts en renforçant l’ego :
il faut simplement rappeler que la première aptitude requise pour étudier l’aïkido est l’humilité et la capacité de se remettre en question.
Quelqu’un ne possédant pas ces qualités, quel qu’il soit, n’a rien à faire dans un dojo d’aïkido.

L’enseignant, le professeur, le maître d’un dojo n’est pas un dieu.
Toute sa vie il continue d’apprendre et de progresser, lui aussi.
Cela concerne la discipline, donc aussi l’homme dans sa globalité.
C’est ce qui distingue notre art de toutes les autres disciplines et c’est ce que « le maître » a aussi en commun avec ses élèves.
Il a juste une longueur d’avance dans la discipline, son parcours accompli étant antérieur ou différent.

A quoi servirait d’avoir acquis l’autonomie en créant son propre dojo si c’était pour devenir solitaire ou être isolé ? Il eut plutôt choisi d’être moine en se retirant dans une grotte.