24.2.09

Uchi deshi, bénévolat et engagement associatif

Pour qu’un club sportif ou un dojo fonctionnent, outre bien entendu l’enseignement sérieux de la discipline, il faut aussi que les contraintes des tâches administratives soient assurées correctement.
Qu’on le veuille ou non, il y a très peu de volontaires et parmi eux très peu d’élus.
Cela signifie qu’il peut y avoir d’une part des candidats qui n’auront pas forcément la compétence ou la confiance de leur maître, et d’autre part des consommateurs qui ne veulent pas accepter la moindre tâche, estimant soit qu’ils n’ont pas le temps, soit qu’il n’y a aucune obligation, ayant réglé leur cotisation.

C’est une grave erreur car on ne peut recevoir sans donner et la cotisation ne correspond qu’à une inscription administrative destinée à couvrir les dépenses matérielles du dojo. Elle ne donne lieu à aucun droit.
Par contre la personne s’inscrivant dans un dojo traditionnel doit être consciente qu’elle s’engage à participer activement à son fonctionnement.
Il ne suffit donc pas d’être présent aux cours car si les cours ne peuvent avoir lieu sans le professeur il est indispensable que des aïkidokas consacrent un petit peu de leur temps privé pour faire que tout s’emboîte.

En réalité il y a de moins en moins de gens compétents qui s’engagent bénévolement pour une communauté associative.
Tout le monde veut tout, tout de suite, et de surcroît ne rien donner sauf si contrepartie financière.
Tout en fait tourne inlassablement autour du fric p
uisque ne dit on pas que le temps c’est de l’argent.
Et puisque tout à un prix, tout est monnayé.
En aïkido traditionnel, l’approche doit être différente : ce sont des uchi deshi (1) c’est-à-dire des pratiquants se démarquant du lot et appelés à assister le maître dans tous les domaines, tant sur le plan de la discipline elle-même que dans l’ensemble de tâches paressant à tort moins gratifiantes, telles que le recueil des inscriptions, les suivis administratifs et comptables, la promotion du dojo, les relations extérieures, etc
Les uchi deshi sont donc indispensables à la vie d’un dojo.

En prenant en charge ce type de responsabilités le pratiquant se situe dans la voie d’une autonomie future.
C’est aussi le témoignage d’une marque de confiance de la part du maître.


La lune et la main
(1) le terme uchi deshi est utilisé ici car il nous paraît le plus approprié bien qu’il soit évident que son engagement envers le maître et son dojo ne puisse à notre époque inclure son hébergement 24h sur 24 au service du maître en contrepartie de l’enseignement reçu, comme dans le temps au Japon…
usob,bezons,epa,argenteuil,houilles,nanterre

2.2.09

Créer son dojo d'aïkido traditionnel


Pour celui qui veut acquérir l'autonomie en créant son propre dojo,
voici un site regroupant des éléments intéressants à connaître (avant) :
http://aikidojo-creation.wifeo.com