26.5.13

L'attribution des créneaux par les communes

Dans certaines communes, les créneaux sont débattus lors de réunions publiques avec les associations. C'est plutôt démocratique et chaque association a le droit de s'exprimer au travers de véritables dialogues, chaque participant ayant la possibilité d'argumenter.

Dans d'autres, l'attribution des créneaux est opaque et se fait à huis clos (tiens, comme pour l'attribution des HLM...).
Il se chuchote même que les décisions sont parfois prises en quelques minutes et sans tenir compte des nouvelles demandes.

Rappel
Egalité de traitement

La liberté dont dispose la commune sollicitée doit se conformer au principe de l’égalité de traitement entre les usagers. On doit être vigilant à ne pas être victime de discrimination vis-à-vis d’autres associations requérantes. La différence de traitement peut en effet être considérée comme excès de pouvoir si le refus n’est dûment motivé par des raisons légales. Il doit y avoir égalité de traitement de situations semblables, mais il n’y a pas d’obstacle à ce que des situations différentes soient traitées de façon différentes. Il s’agit alors de voir dans quelle mesure il est porté atteinte au principe d’égalité devant les services publics.
Si vous estimez être victime d’une inégalité de traitement vous pouvez saisir le juge administratif.
Attention toutefois aux conséquences car il y a fort à parier que, même si vous gagnez, vous risquez d’avoir ensuite du mal à travailler avec la mairie et bonjour l'ambiance. Mieux vaut parfois une bonne et franche discussion qu’un mauvais contentieux.

 
Contester un refus de mise à disposition de salle

Pour contester un refus d’attribution de locaux, vous devez saisir le juge administratif d’un recours pour excès de pouvoir (REP) dans les 2 mois de la notification du refus. Il s’agit d’un recours en annulation d’un acte administratif unilatéral faisant grief.
Le recours ne pourra être présenté que si votre association est déclarée.
Celle-ci pourra invoquer à l’appui de son recours, des moyens tels que l’incompétence, le vice de forme ou de procédure (si la demande n’a pas été soumise au vote de l’assemblée délibérante par exemple) ainsi que le détournement de pouvoir, la violation de la règle de droit et des motifs relatifs à l’acte lui-même (erreur de droit ou erreur manifeste d’appréciation).



source : revue « Associations mode d’emploi » 

Moi c'est Gérard...

La prudence s'impose dans l'utilisation du terme "sensei".
Tout enseignant, y compris d'arts martiaux, peut être appelé sensei. Mais plusieurs sens et/ou interprétations peuvent lui être attribués selon le pays, le profil de la personne désignée ainsi que la  perception qu'en a l'utilisateur.
Je l'ai peu entendu prononcé en 32 ans de pratique de l'aïkido, du moins dans les milieux que j'ai régulièrement fréquentés.
Hormis par mon 1er professeur qui était imprégné d'une étiquette rigoureuse, l'utilisation de ce terme est devenu si peu courante, qu'elle peut être mal perçue par des pratiquants non avertis.
Sur ce sujet, j'ai reproduit un très bon article (après autorisation de M. Pérona son auteur) :
Certains professeurs jouant sur les multiples interprétations possible, se font exclusivement appeler "sensei". Sans doute que ça doit faire b....r ces mini-gourous ?
Pourtant on connaît tous des shihan qui acceptent modestement qu'on les appelle par leur prénom, ce qui ne nuit nullement à l'étiquette.
Cela devrait inciter encore plus à rester humble !
 
 
 

20.5.13

La folie des grandeurs...avec les sous des adhérents

L'observation montre que ceux qui sont amenés à gérer des budgets constitués de fonds ne leur appartenant pas, sont parfois portés à engager des dépenses outrancières. C'est le cas d'élus mais aussi celui de certains dirigeants d'associations qui, tout comme les politiques, abusent de leurs pouvoirs sous prétexte qu'il leur ont été attribués démocratiquement.
Elire ne signifie pourtant pas délivrer un blanc-seing.
Les raisons de ces envolées de dépenses non judicieuses peuvent être multiples et de différents niveaux mais elles prennent toutes racines dans les plaisirs du pouvoir : favoritisme, besoin de se mettre en valeur en se faisant attribuer des mérites, désir "de marquer l'histoire", etc.
Cela peut être dû aussi à de l'incompétence, surtout pour ceux qui sont peu habitués à manipuler des fonds importants ou de façon inhabituelle, les zéros n'ayant plus pour eux la même signification que pour leur budget personnel...
On a l'habitude de dire "un sou c'est un sou" mais dans leurs mains c'est totalement faux.
La vision change selon que c'est notre argent ou celui des autres ou d'une communauté ; les chiffres restent des chiffres mais peu en sont conscients.  
 
 
 

5.5.13

S'inscrire dans un dojo dès maintenant ou attendre ?

L'inscription à des cours d'aïkido traditionnel ne s'improvise pas. Avant tout il convient de bien choisir celui (ou celle) qui aura la compétence de vous guider correctement sur la voie (do) et cela déterminera le type de pratique pour les mois ou les années à venir, peut-être même pour la vie entière.
L'aïkido n'étant pas un sport, il ne s'agit pas d'aller dans le club du coin mais de trouver le dojo où enseigne le maître que vous aurez choisi ou bien un dojo où enseigne un élève de ce maître si celui-ci est trop éloigné.  
En France, les pratiquants sont formatés pour s'inscrire en septembre ou octobre car ils suivent bêtement les rythmes liés aux inscriptions scolaires, alors que rien n'interdit une inscription "en cours d'année" civile, d'autant que l'aïkido traditionnel n'est assujetti à aucun calendrier de compétitions ou de passage de grades.
Partant de ce constat et bien qu'il n'y ait aucun impératif de date, les pratiquants ou futurs pratiquants qui envisagent d'étudier sérieusement peuvent dès maintenant prévoir ce qu'ils feront dans quelques mois. Il est donc opportun de se renseigner sur les possibilités qu'offre votre région en matière d'aïkido traditionnel.
Pour la région Allier-Auvergne un dojo traditionnel s'est ouvert récemment à Montluçon et bientôt dans sa proche banlieue (à Prémilhat) à partir de septembre 2013.
Son professeur est élève de Alain Peyrache shihan et il pratique l'aïkido depuis plus de 30 ans (premières approches en 1967).
Ce dojo est membre de la structure européenne EPA, elle-même rattachée à ISTA International, et proposera 5h30 de cours par semaine.
Il est à souligner que l'enseignant est diplômé mais bénévole (association loi 1901), ce qui rend les cotisations très attractives.
"TAAMTAM Dojo Aïkido Traditionnel" sera donc hébergé à ces 2 adresses :
- gymnase Nerdre rue Ernest Montusés à Montluçon
- Salle de sports rue de l'Eglise à Prémilhat
Renseignements : zenitud@gmail.com - 06 21 20 38 25