23.9.12

Ne pas cracher dans la soupe

Un parcours d'aïkidoka est fait de rencontres, de recherches, de hasards aussi, qu'on les ait favorisés ou non.
Avant de savoir en quoi consiste exactement l'aïkido, la première approche ne permet souvent que de survoler les multiples facettes et les possibles orientations n'apparaissent souvent que par la suite.
Si l'on a poussé la porte d'un dojo en ne se laissant guider que par le hasard ou la proximité, le professeur peut ne pas correspondre à ce que l'on cherche ou bien de nouvelles motivations peuvent apparaître. C'est ainsi qu'au fur et à mesure de son apprentissage on errera de dojo en dojo jusqu'à trouver LE maître, pour soi idéal.
Cette réalité n'oblige en rien à renier les professeurs qui ont fait de vous ce que vous êtes, y compris ceux qui ne vous ont que peu ou rien apporté, ce qui est quand même rare. Au moins ces derniers vous auront-ils permis de faire les différences en aiguisant votre analyse et votre jugement.
Même si les chemins peuvent parfois beaucoup s'éloigner il faut continuer d'être reconnaissant envers tous car au travers nos choix ils nous ont permis de nous construire.
J'ai pour ma part commencé comme beaucoup par le judo. C'est lui, René Ginet, qui m'a insufflé les premières notions de l'univers des arts martiaux et qui m'a permis de découvrir l'aïkido, nouveau en France. Un type formidable, généreux et ouvert comme on en rencontre peu et de moins en moins.
Ont suivi une succession de professeurs, que je n'ai que rarement abandonnés de mon fait (ceux-là, je ne me souviens même plus de leurs prénoms).
Malgré des routes devenues différentes, je serai à jamais reconnaissant envers Eric, Serge, Xavier et Pascal qui tous ont participé à mes (modestes) connaissances jusqu'en 1997.


http://aikido.montlucon.free.fr/remerciements.html

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