14.1.10

Aïkido, autonomie et liberté...



Chacun vient à l’aïkido pour des motifs différents. Il n’est pas rare qu’un aïkidoka ait auparavant approché et même pratiqué d’autres arts martiaux.
On constate que l’inverse est beaucoup plus rare.
Pourrait-on en déduire par là que l’aïkido est l’aboutissement d’une recherche d’une discipline martiale idéale.
Un art où la condition physique importe peu et où les performances ne se situent pas sur un plan sportif et limité.
L’accomplissement correct des techniques n’est que l’un des aspects de la pratique et sert de support à l’étude et la recherche d’un accomplissement personnel.
C’est pour cela aussi qu’un dojo d’aïkido digne de ce nom ne saurait être sectaire et que seul est important sa cohésion et l’harmonie qui doit s’en dégager.
Il apparaît évident qu’un membre qui serait incapable de contrôler son ego en l’imposant aux autres aïkidokas, n’y aurait pas sa place.
Notre démarche est donc à l’opposé et autorise la libre expression de toutes les personnalités, si diverses soient-elles, dès lors qu’elles respectent l’étiquette de la discipline, le prof et le dojo ainsi que l’ensemble de ses membres le composant.
Ce choix est en adéquation avec la recherche de l’autonomie prônée par notre Ecole à l’instar du fonctionnement des dojos japonais.
Rappelons ici ces délicieuses lignes de Me Tamura :
"L'aïkido c'est la liberté. Mais c'est aussi une discipline et notre liberté c'est justement de s'être choisi une discipline.
Respecter sa discipline, c'est aussi se respecter soi-même car c'est nous qui l'avons choisie."

Liberté…
« La liberté est la faculté d'agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d'autrui. Elle est la capacité de se déterminer soi-même à des choix contingents »

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