Participer aux stages dispensés par un maître en de multiples régions est
une chance qui n'est pas offerte à tous les aïkidokas et ça n'est pas qu'une
question de volonté ou de choix.
Les participations financières sont souvent modiques mais l'essentiel
des dépenses engendrées par ces stages est constitué par les frais de voyage,
d'hébergement et de restauration.
Les dojos disposant d'un budget suffisant peuvent en faire bénéficier leurs
pratiquants désirant s'investir au travers de stages. Mais ce n'est pas le cas
pour les petits dojos, souvent exsangues financièrement.
Les pratiquants qui s'en trouvent privés sont doublement pénalisés
puisque leur investissement ne peut être que difficilement indentifiable et
leur progression difficilement quantifiable.
Ceux qui sont amenés à évaluer ne peuvent-ils donc que se borner aux
statistiques des effectifs comptabilisés dans tel dojo, du nombre des apparitions
dans les stages ainsi que des retombées verbales glanées ça et là.
Que ce soit au niveau individuel,
des professeurs ou des dojos, on constate que le fric est là aussi le nerf de
la guerre.
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