14.1.15

Charlie et les univers parallèles

Faut-il être un humoriste gentil mais mort ou un pas gentil vivant ? 

Plus je vieillis, plus l'humanité me déçoit.
On dirait qu'elle suit la règle du Yin et du Yang : quand une partie des êtres humains s'évertue à progresser, faire le bien et évoluer, dans le même temps une autre partie s'efforce de nuire et d'aller toujours plus loin dans le mal, la barbarie ou l'horreur.

L'humanité ne pourrait elle échapper à cette constante ?
Ou dit autrement cela fait-il partie du drame existentiel décrit par Sartre ? 

Je comprends pourquoi le zen dit que le bien existe parce que le mal existe ; ne devrions nous pas mener notre vie en faisant en sorte de faire sans but et uniquement parce que c'est notre chemin, celui dicté "par notre conscience supérieure", ou par un rien du tout absolu, tel que le ferait un écervelé.

La philosophie de l'aïkido peut être lue en tant qu'approche humaniste et porteuse de valeurs que l'on voudrait universelles. Mais ainsi que l'a écrit mon ancien maître l'aïkido étant un outil, s'il est mis entre les mains d'un pervers celui-ci l'utilisera à ses fins perverses. Tout comme une lame qui entre les mains d'un criminel pourra tuer, alors qu'elle sauvera des vies dans celles d'un chirurgien.
Il faut être bien conscient de cela si l'on veut éviter de tomber dans l'utopie d'un univers idéal nommé aïkido.