27.8.14

Un maître d'aïkido authentique mais autour de lui des dérapages inacceptables

"La liberté, c'est pouvoir dire non"
(Sartre) 

Compte-tenu d'un turn over important régnant dans les dojos, il y aura toujours un vivier de gens nouveaux qui se satisfont d'encadrants qui, sous couvert du terme "tradition orientale" ou "tradition martiale", leur font accepter une soumission totale afin d'assouvir leurs ego.
D'autre part, le rabattage n'est pas rare et s'effectue notamment en promettant un grade supérieur à celui déjà détenu ailleurs.
Même phénomène pour retenir les pratiquants quand ils veulent se barrer ailleurs...

Il est facile d'observer qu'il y a surenchère au niveau des grades, au point que ceux-ci n'ont plus aujourd'hui de véritable sens.
On peut noter également que nombre de clubs passent d'une étiquette à une autre, tant d'une fédé à une école que d'une école à une structure autre.
Si cela peut être compréhensible au niveau d'un individu qui cherche sa voie, ça l'est beaucoup moins au niveau d'un dojo complet.    

"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés"
(Les Animaux malades de la peste - La Fontaine) 

Il y a des années de cela (2008), nous avions été destinataires d'une lettre ouverte rédigée par un très ancien membre de la structure à laquelle nous appartenions.

Le propos nous échappait car à l'époque, nous n'avions pas encore été confrontés aux problèmes évoqués et l'on pratiquait sereinement sans que personne ne nous cherche de noises.  
Il en va tout autrement aujourd'hui.
C'est par hasard que nous avons retrouvé ce lien URL
Les pages étant particulièrement bien rédigées, nous ne pouvons que conseiller de les consulter car elles recoupent parfaitement nos (tristes) analyses. 

Ni les premiers ni les derniers ou : mêmes maux, mêmes conséquences.

Certains des personnages mentionnés à cette adresse (repérés au travers les dojos cités) sont les mêmes que ceux qui ont tenté de nous nuire.
Si l'on suit les liens menant à ces dojos, il n'est pas nécessaire d'avoir une grande capacité d'analyse pour comprendre qu'on est en présence de pratiquants présomptueux et mégalomanes, suffisants et imbus de leur personne, bref de profils à l'opposé de ce que l'on souhaite rencontrer quand on choisit de pratiquer l'aïkido (ou le taïkido).
 
Le ton péremptoire employé dans leur rédaction et les sujets (tendant à l'obsession paranoïaque) sont symptomatiques d'un état d'esprit peu compatible avec une quête de l'harmonie.
Informer sur les choix d'une pratique et ses caractéristiques n'oblige nullement à piétiner ce qui se fait ailleurs ou autrement. Cette attitude très offensive révèle une incroyable intolérance et trahit un grand état de faiblesse.

Ces comportements ne correspondent pas aux fondements philosophiques de l'aïkido et l'on ne peut que fortement douter de la cohérence entre leur discours et leur pratique :
- comment peut-on s'auto qualifier de "maître" (d'aïkido) et agir à l'opposé de ses concepts ?
- comment peut-on avoir l'audace de se référer à l'aïkido traditionnel et se comporter comme un enfouaré dans la vie de tous les jours ?
Quand on gratte un peu, on s'aperçoit que c'est pourtant le cas ici, comme dans bien d'autres lieux.

Cela prouve une fois de plus que les gogos ne manquent pas face à ces mini gourous locaux et ça n'honore pas l'authentique maître situé tout en haut de la pyramide, incapable de contrôler ses éléments déviants qui nuisent à son image, celle de l'aïkido et à de nombreux pratiquants en recherche sincère.
Pire, il est probable que ce maître (le seul méritant ce titre dans la région) soit lui même berné et ignore le comportement de ses sbires hors dojos, puisque pour lui seul compte le nombre d'effectif obtenu (qui sont aussi des adhérents). 
Il cesserait sans doute de les encenser s'il était conscient des conséquences de leurs attitudes à terme.   
 
 

13.8.14

Fédérations et structures traditionnelles, où a t-on le plus "de chance" de croiser des personnages malveillants ?

De toute évidence, on a plus de chance de rencontrer des mini gourous locaux et des baronnais régionaux dans une structure dite traditionnelle.
Etant basée sur un système pyramidal, il suffit qu'un dérapage soit incontrôlé par le niveau supérieur de la hiérarchie pour que tout ce qui se trouve placé en-dessous en subisse les conséquences. 
Choisir son maître d'aïkido n'implique nullement de devoir accepter les délires "de ses assistants", surtout quand ceux-ci se désignent eux-mêmes.
Suivre l'enseignement d'un professeur d'aïkido reconnu pour sa maîtrise de la discipline doit il forcément s'accompagner de palabres et de rites qui, entre les mains de gens mal intentionnés ou en mal d'autorité, s'en servent pour lobotomiser les pratiquants et les soumettre à leurs fantasmes.

Dans le monde du travail, il n'y a pas que la société anonyme et le petit artisan. Il existe toute une panoplie d'autres formes d'organisations.
Pourquoi l'aïkido n'a t-il pas su en France se développer sans retomber dans les tares humaines habituelles.
La forme juridique associative est censée pouvoir apporter des solutions satisfaisantes.
Mais le contenu des statuts étant quasiment libre, c'est aussi une porte ouverte aux fonctionnements sectaires, d'autant que ces fameux statuts sont rarement publiés ailleurs qu'au J.O. et en tout cas soigneusement tus aux adhérents.

Quant aux comptes de l'association c'est fréquemment sujet tabou, pour ne pas dire motif grave d'exclusion si l'idée même venait de l'évoquer.