30.6.14

Tradition, sautes d'humeurs et manques d'objectivité

Les dojos (donc les professeurs) dépendent de gens aux caractères versatiles et/ou aux humeurs changeantes, qui semblent éprouver un certain plaisir à expérimenter les degrés de soumission de leurs adhérents-pratiquants.
Ils sont capables de souffler le chaud et le froid (à l'instar des "Monsieur pédalos") ce qui est difficilement acceptable de la part de gens censés être équilibrés et doués d'une bonne capacité de jugement.

Contrairement à ce qui est dit et écrit, les critères dévaluation d'un pratiquant ne sont pas plus objectifs que dans les fédérations.
Il s'avère même qu'il est fait, là aussi, tout le contraire de ce qui est préconisé.
- il y a de grandes disparités au niveau des grades attribués, à tel point que cela en est grotesque pour un observateur avisé.
- bien que le grade ne soit pas nécessairement le reflet d'un niveau technique, on se demande bien pourquoi il existe parfois d'énormes décalages entre le grade généreusement attribué et la maîtrise technique, et à l'inverse on constate que certains pratiquants (parfois depuis longtemps professeurs) ayant une excellente maîtrise conservent toute leur vie un grade de débutant.
- il est préconisé aux professeurs de ne pas afficher leurs grades mais en réalité ils figurent quasiment sur tous les sites web des dojos. Serait-ce ici aussi pour "diviser pour régner", ou bien "pour conserver la clientèle face aux autres clubs" ? ou pour créer une émulation ?
- parmi les prétendus critères d'attribution des grades, figure la capacité "à former des ceintures noires"...sauf qu'une seule personne est dans les faits habilitée à donner son aval, ou pas.
Et dès lors bien des raisons non objectives peuvent entrer en ligne. Il en est de même pour ce qui est de la capacité à créer des dojos.
Comme finalement tout dépend d'un seul homme, ceux qui aiment la lèche s'en sortiront toujours mieux.

L'investissement, le niveau pédagogique, le niveau technique, le parcours personnel, la création de dojos, la participation aux stages, le nombre d'adhérents-pratiquants, les actions de promotion du maître et de son école, tout cela ne compte pas dans l'évaluation si vous n'êtes pas un adepte des ronds de jambe ou si votre personnalité est mal perçue.  
 
  

26.6.14

Loyauté à sens unique.

En aïkido on doit être fidèle à son maître, à son dojo et évidemment à la discipline.

Cette loyauté ne peut exister que si elle est réciproque entre le maître et son élève

(dans le passé on signait cet attachement réciproque par les liens du sang).

Il ne doit pas non plus y avoir de différences de traitements flagrantes entre les pratiquants.

Par ailleurs quand des règles de fonctionnement "liées à la tradition" sont énoncées (et forcément acceptées par les adhérents-pratiquants) et qu'elles sont continuellement changées pour leur contraire, on ne peut que s'interroger sur l'authenticité de l'ensemble de la construction et c'est d'autant plus déroutant qu'il n'y a à aucun moment place à la discussion, encore moins à la contestation. Même donner son avis expose à une mise au banc, au mieux vous fait considérer comme suspect ou potentiel fouille-merde.     
Le chef a toujours raison (donc ses chefaillons aussi), on apprend ça dès les premiers pas dans le monde professionnel...
Au bout de quelque temps, on est tellement conditionné qu'il nous est impossible de se projeter en dehors du système.
Cela rappelle le syndrome de Stockholm ou un certaine période de notre histoire où certains étaient plus pétainistes que le sieur Philippe lui-même...

Quelques exemples de discours modifiés avec le temps : au sujet des grades et des diplômes, des stages, de la gestion des sites web des dojos et celle de leurs vidéos mises en ligne, les rapports avec les pratiquants des autres courants, écoles et maîtres d'aïkido ou techniciens ou connus comme tels, etc. etc.
Il est normal qu'une opinion puisse évoluer, notamment "en l'adaptant au monde moderne", mais pour une organisation d'art Traditionnel cela peut parfois être déroutant, surtout quand il ne s'agit que de stratégies de marketing ou des réponses à un environnement concurrentiel.
C'est bien connu seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis et se tromper est formateur pourvu qu'on ne reproduise pas l'erreur, mais cela ne doit pas tout excuser. Même si le propre de l'aïkidoka est de pouvoir s'adapter, les professeurs de dojos (élèves du maître) ne sont pas des girouettes manipulables à l'envie, tels des adeptes de secte lobotomisés. 

L'autonomie des dojos, tellement mise en avant dans les discours traditionnalistes, n'a d'autonomie que le terme car comme le disait Gainsbourg, la liberté est liée à la longueur de la corde, de la laisse devrait on plutôt dire ici. Car dans les faits beaucoup d'éléments liés à la structure et au maître qui la dirige déterminent l'aura dégagé par un dojo, donc sa fréquentation et son succès mais aussi parfois sa survie.
Une poignée de gus (soit disant mandatés) prétend vouloir régenter la vie des dojos ce qui est inacceptable, surtout quand on n'a eu besoin de personne pour gérer sa pratique et ses dojos pendant de nombreuses années.
En aïkido traditionnel, la transmission est censée se faire de maître à élève.
Pourtant certains élèves évoluant dans le premier cercle du maître se permettent d'interférer dans son enseignement en tentant d'intervenir dans la gestion de dojos où ils n'ont jamais mis les pieds et où ils sont totalement inconnus.
Ce type de comportement est destructeur et nuit irréversiblement à l'image du maître donc de la structure toute entière. Il laisse un sentiment amer de trahison et conduit à un énorme gâchis.

Pour finir, nous avons été extrêmement choqués par les méthodes de communication et le ton employés qui ne peuvent en aucun cas être compatibles avec l'esprit de l'aïkido et celui de la camaraderie hors dojo.
Nous en avons été particulièrement meurtris.
Cela ne nous empêchera pas de pratiquer toujours l'aïkido, ailleurs, autrement, avec de véritables aïkidoka respectueux des rapports humains et de l'éthique
 
On ne vit pas dans un monde bisounours on le sait tous, mais l'ABC des relations commence par courtoisie et respect, 2 termes qui semblent inconnus par certains "responsables".
 
 




22.6.14

Fédérations ou Traditions, les nuls ne sont pas une exclusivité

Est-ce parce que de nombreux élèves directs de Ô sensei ont disparu ces dernières années (dont en France MeTamura), l'univers de l'aïkido part complètement en vrille.
Guerres de tranchée, stratégies au ras des égouts, aucune approche, fédé ou écoles traditionnelles n'est épargnée. 
Ce climat devenu particulièrement délétère a exacerbé les dirigeants de ces dernières dont certaines sont devenues paranoïaques et tirent sur leurs propres troupes !
On ne fait plus de l'aïkido, on passe son temps à critiquer, surveiller, édicter tout en faisant le contraire de ce que l'on préconise. Bref ce climat est à l'opposé des principes de l'aïkido et il paraît difficile d'être motivé comme on l'était il y a encore quelques années.
Face aux fédérations qui tirent à boulets rouges sur les pratiquants hors fédé, certains dirigeants de structures concurrentes pètent les plombs et font pire en s'attaquant aux aïkidokas à qui ils prêtent une aura trop importante à leurs yeux. C'est ainsi qu'ils en arrivent à imposer des censures à leurs dojos, en faisant des pressions sous diverses formes afin que leurs sites web, leurs vidéos et leurs textes ne viennent pas en concurrence avec le prestige du maître se trouvant en haut de leur pyramide.
Mentionner des noms qui n'appartiennent pas à leur école suffit pour être montré du doigt et menacé, ce qui est incroyablement liberticide !
Ce sont ces mêmes écoles qui utilisent le plus le mot "liberté" et "autonomie" et pour justifier leurs comportements autoritaires, ils avancent que les dojos ne sont pas autorisés "à faire n'importe quoi". En utilisant cette formule passe partout, ils pensent pouvoir se permettre tous les verrouillages.
Pourtant leurs interdits ne portent pas sur l'aïkido lui-même mais le fonctionnement.
C'est aberrant et particulièrement affligeant ; c'est aussi un immense gâchis pour la discipline car il est de plus en plus fréquent que les pratiquants quittent l'aïkido pour n'importe quelle autre discipline éloignée de ces basses manœuvres.
Comme souvent, c'est une poignée d'individus qui détruisent le travail du plus grand nombre.
C'est extrêmement décevant et l'on a l'impression d'avoir été trahi quand on s'est investi pendant plusieurs dizaines d'années dans la discipline.
Me Ueshiba Morihei doit souvent se retourner dans sa tombe, tout comme Me Tamura dont le cœur pure aurait pu être qualifié par certains grossiers personnages de "bisounours".
Lui aussi a été naïf et trompé...       

15.6.14

L'art de détruire

Beaucoup de professeurs d'aïkido sont animés par leur passion et portent une part du rêve pacifique de son fondateur Ueshiba Morihei. Quel plus beau projet que d'utiliser un art martial pour construire l'homme et en faire un outil dans notre vie de tous les jours ?
Pour l'étude, il convient de trouver celui qui en aura la meilleure maîtrise (le maître) ou l'un de ses élèves. Depuis 1998 notre dojo a suivi l'approche dite "traditionnelle" de l'aïkido (non dépendante d'une fédération sportive), qui nous paraissait être la plus fidèle aux principes originaux.
Prenant appui sur l'enseignement d'un expert reconnu (Alain Peyrache) notre étude et notre pratique se sont en permanence renforcées dans leur cohérence, la maîtrise des bases et des techniques.
Mais le parfait n'étant pas humain, des cadres du 1er cercle du maître en outrepassant leur autorité, ont gravement parasité la pratique elle-même et ont fini par détruire sans aucun scrupule le travail de pratiquants anciens et fidèles et par là leur dojo.
La méthode consiste à harceler par messagerie et téléphone de façon  répétée avec un ton totalement inamical et évidemment inapproprié. 
Ces prétendus aïkidokas confondent autorité et autoritarisme, autonomie et surveillance digne d'un kapo, obligations liées à leur position de deshi et besoin d'assouvir leur ego.  
Préconiser l'harmonie et en coulisses se comporter de façon à créer conflits et ressentiments est à nos yeux peu compatible avec l'esprit de l'aïkido.
Malgré qu'ils revendiquent un rigorisme hérité des samouraïs, ces prétendus détenteurs de vérités disent adapter la discipline aux exigences du monde moderne alors qu'ils œuvrent en fait à protéger les intérêts du système mis en place et non celui de l'aïkido et de ses pratiquants.
Le prosélytisme qu'ils dénoncent chez les autres est pour eux une idée fixe et seuls comptent les intérêts du maître et de son système ainsi que les scores des dojos puisqu'ils affichent les performances des 10 premiers clubs, copiant ainsi de façon détestable les manies des DRH anglo saxons !
On est bien loin de la recherche de l'accomplissement personnel du pratiquant (la voie) partout évoquée dans les abécédaires du parfait scarabée (voir littérature prolixe du maître référent).
Tels des laquais lobotomisés soumis à leur souverain, ils diffusent "les bonnes paroles" (en fait celles de leur gourou) et se comportent comme des adeptes sectaires en utilisant d'ailleurs les mêmes méthodes de pressions : propos extrêmement agressifs et violents envers les adhérents, menaces, tentatives d'intimidation, chantages, lavages de cerveau, allusions injurieuses, insultes et propos dégradants, etc.etc.
Le vénéré maître lui-même est-il responsable de ces déviances, est-il au courant et couvre t-il ses sbires ?
Il est peu imaginable que les dérapages de ses propres troupes soient ignorés, pas plus que les conséquences d'une attitude peu tolérante martelée à toutes occasions et surtout lors des stages.
Certains êtres humains aiment la pensée unique et ne sont capables que de se comporter comme des clones ;  ils constituent les proies idéales des meneurs. Quand ces êtres soumis comprennent que leur liberté a été subtilement aliénée, il est souvent bien tard et peu sont capables de se dégager de l'emprise.
Le plus cocasse de cette dramatique situation, c'est que tous ces faits n'ont aucun rapport avec l'aïkido lui-même.
Ce que l'on peut accepter de la part d'un maître (sautes d'humeur, attitude caractérielle ou versatile) parce qu'il y a une importante contre partie positive, ne l'est absolument pas de la part de ses assistants qui se comportent comme des chiens de meute à l'extérieur de leur dojo.  


9.6.14

Aïkido traditionnel et autonomie des dojos, 2 paradigmes subtilement distillés à la façon des sectes

 
"Sans ma science point de salut", ainsi pourrait se résumer l'art de l'aïkido revu et corrigé façon certains professeurs évoluant dans la proche sphère du pseudo grand maître.
Il faut s'être brulé au premier cercle pour prendre réellement conscience du lavage de cerveau dont on peut faire l'objet quand on est absorbé par le respect et l'étiquette.
Très vite les censures s'installent à plusieurs niveaux : les références mentionnées, les vidéos diffusées, les textes, les explications, les sites web, bref tout est contrôlé afin qu'aucune concurrence ne puisse émerger, sous quelque forme que ce soit.        

Les kapos du maître


 
Le titre de shihan ne saurait être utilisé pour qualifier un maître qui n'est pas en tous points un modèle.
De même, le titre de maître d'aïkido n'autorise pas à faire n'importe quoi, sous prétexte qu'il est autonome et non rattaché à une fédération. Cela vaut en tout premier lieu pour celui qui se trouve en haut de la pyramide, qui devrait constituer l'exemple suprême et un modèle pour tous.
Si ce dernier n'est pas capable de maîtriser les ardeurs incontrôlées et outrageantes de son premier cercle, c'est qu'il n'est pas "maître" et encore moins shihan. 
Ces pratiquants qui jouent le rôle de kapos peuvent en peu de temps détruire les aïkidokas sincères et leur travail de plusieurs décennies.